Les types d'information qu'elles transmettent Les émotions servent à nous infor
Les types d'information qu'elles transmettent Les émotions servent à nous informer de l'état de nos besoins. Sont-ils satisfaits ? À quel degré ? De quel besoin s'agit-il ? Il est important de reconnaître nos émotions et de les ressentir. En permettant au processus naturel de l'émotion de se dérouler, on s'assure de pouvoir prendre en main la satisfaction de nos besoins. Les émotions simples se divisent en deux grandes classes: Positives: elles indiquent que le besoin est comblé Négatives: elles signalent que le besoin n'est pas comblé Dans chacune de ces classes, il y a trois catégories: Par rapport au besoin: quel est le besoin en cause Par rapport au responsable: qu'est-ce ou qui aide ou nuit à la satisfaction du besoin D'anticipation: mes réactions à ce qui pourrait survenir Pour des explications complètes sur les émotions simples: Les genres d'émotions par Michelle Larivey Inventaire des émotions simples Vous trouverez ci-dessous une liste d'émotions simples. Pour chacune des expériences soulignées, vous pouvez accéder à une fiche explicative. Chaque mois, nous ajoutons 3 nouvelles fiches. Vous pouvez aussi recevoir ces fiches directement dans votre courrier électronique en vous abonnant gratuitement au magasine électronique "La lettre du Psy" (+) Positive: indiquant la satisfaction Par rapport au besoin: Par rapport au responsable: D'anticipation agrément contentement délectation émerveillement enchantement euphorie joie jouissance heureux plaisir ravissement volupté adorer affection attendrissement chérir fierté tendresse désir énervement envie excitation (-) Négatives: indiquant l'insatisfaction Par rapport au besoin: Par rapport au responsable: D'anticipation amertume chagrin désoeuvrement douleur ennui envie mécontentement mélancolie vague nostalgie peine tristesse abhorrer agressif choqué colère dégoût detester enragé exaspération exécrer fureur haine impatience rage révolté effroi épouvante frayeur peur terreur La peur Une émotion simple | Avant d'imprimer ce document | Mise en garde | | Les quatre types d'expériences émotives | Pour explorer d'autres expériences émotives! | Expériences connexes crainte effroi épouvante frayeur terreur appréhension trac anxiété (Voyez aussi l'article : "Anxiété et angoisse; les Vigiles de l'équilibre mental") inquiétude panique phobie (Voyez l'article : "La phobie démystifiée") Des exemples J'ai peur d'être heurté par l'automobile dont le chauffeur semble avoir perdu le contrôle. J'ai peur de me noyer si je me laisse attraper par une vague déferlante. J'ai peur que mon amoureux me quitte si j'exprime ma colère. Qu'est-ce que la peur ? La peur est une émotion d'anticipation. Elle informe l’organisme d’un danger potentiel. Ce n’est pas ce qui se produit dans le présent qui représente un danger, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché (quelques secondes, des jours...). La peur est subjective L’évaluation du danger est toujours subjective; la peur donc, comme toutes les émotions, est subjective. Dans le premier exemple, on est enclin à considérer la peur comme “objective”, mais elle ne l’est pas plus que dans les deux autres. Dans cette même situation, en effet, un pilote de voiture de course verrait probablement uniquement un défi alors que moi je crains la catastrophe. Cette différence d’interprétation du danger repose sur l’inégalité de notre expérience et de nos habiletés en tant que conducteurs. Réaliste ou irréaliste La peur est déclenchée par la perception d’un danger. Cette perception n’est pas forcément réaliste même si celui-ci est vécue comme inéluctable. L’imagination joue un rôle important dans la formation de la perception. L’opération mentale qu’est la perception est constituée de quatre éléments: (1) des faits, (2) des émotions, (3) une production de l’imaginaire et (4) un jugement. (Le sujet de la perception est traité plus en profondeur dans le “Programme Savoir Ressentir”. Dans le cas de la peur, c’est l’anticipation, donc le fait d’imaginer ce qui pourrait se produire (étant donné les faits observés), qui déclenche l’émotion. La peur de se noyer dans une déferlante de deux mètres (second exemple) apparaît irréaliste pour certains. Mais celui qui n’est pas familier avec les vagues ou qui est craintif dans l’eau pense que cela est plausible. Il s’imagine, être emporté par le reflux ou encore paniquer si la force de la vague le maintient quelques secondes sous l’eau. Mais l’événement prédit ne se produit pas fatalement. Et en intervenant sur la situation on peut changer le cours des choses. Ceci est vrai dans le cas d’un accident potentiel: ma perception du danger me pousse à agir pour éviter que l’accident ne se produise. J’analyse rapidement le mouvement de la voiture sans contrôle et je conduis mon véhicule de manière à l’éviter. Cela est vrai aussi dans les rapports interpersonnels. Je peux craindre, comme dans le troisième exemple, que mon ami ne supporte pas l’expression de mes mécontentements et de ma colère. J’appuie cette prédiction sur des faits qui se produisent régulièrement: il m’en veut et s’éloigne pendant un certain temps chaque fois que je me montre mécontente. Mais je puis changer le cours des choses. Si je considère mon expression comme légitime et non abusive, je peux l’inviter chaque fois à s’interroger sur les raisons qui l’amènent à répudier cette émotion en particulier. Il est possible qu’avec le temps et sa collaboration, je puisse exprimer ce genre d’émotion sans menace de séparation. Manifestations physiques de la peur La peur s’accompagne d’une série de réactions physiques de mobilisation. Lorsque l’organisme perçoit un danger, les glandes surrénales augmentent leur production d’adrénaline. L’organisme se mobilise alors pour la fuite ou la défense: accélération des battements du coeur, augmentation de l’acuité mentale, décomposition des graisses pour fournir plus d’énergie, etc... C’est seulement quand le péril est écarté qu’on ressent toute l’intensité des effets physiologiques de la peur. C’est aussi à ce moment où l’attention se relâche qu’on se met parfois à trembler et à prendre complètement conscience de l’ampleur du danger auquel on a fait face. À quoi sert la peur? La peur nous avertit de la présence possible d’un danger. L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures pour nous protéger. À ce titre, elle est très précieuse et même indispensable à la vie. Les animaux disposent eux aussi de cette émotion protectrice. Nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Certaines fois ces réactions sont tout à fait fonctionnelles mais à d’autres moments, elles nous handicapent. La paralysie Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cabriolage où les voleurs sont armés, il est probablement mieux que je me fasse oublier plutôt que de tenter de m’échapper ou de crier de peur. Mais lorsque je rencontre un danger sur la route, il est généralement plus efficace de tenter de l’éviter que d’attendre passivement. L’évitement Il est tentant d’éviter, sans discrimination, tout ce qui nous fait peur. Si on vit ainsi, toutefois, on s’aménage une existence qui s’avérera de plus en plus restreinte. Pour gagner de la liberté dans la vie il est nécessaire, au contraire, d’apprivoiser ses peurs. Jusqu’à quel point et sur lesquelles de nos peurs nous choisirons d’investir sont des décisions que nous devons prendre en fonction de ce qui nous importe. Certains mettront beaucoup d’énergie à vaincre leur peur des hauteurs parce que la montagne les attire, mais choisiront de ne jamais relever le défi de donner une allocution ou de se produire devant les médias, parce que le défi leur semble trop grand ou parce que ces activités ne présentent aucun intérêt à leurs yeux. L’important, pour décider de ce que l’on fait avec une peur, est de prendre soin d’évaluer le prix que nous paierons à l’apprivoiser comparativement à celui de l’éviter. La négation du danger À l’opposé de l’évitement on trouve les comportements “contre-phobiques” où la personne fonce, tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger en le minimisant ou en ne le considérant pas comme réel. Une telle attitude amène ces personnes à se lancer dans des aventures qui sont nettement au-delà de leurs forces ou encore à négliger de prendre les précautions nécessaires pour minimiser les dangers. L'anxiété Une émotion repoussée | Avant d'imprimer ce document | Mise en garde | | Les quatre types d'expériences émotives | Pour explorer d'autres expériences émotives! | Des exemples Plus nous approchons de la date de l'examen, plus mon anxiété grandit. Je suis presque toujours anxieuse. Qu'est-ce que l'anxiété ? L'anxiété est une peur diffuse. Elle se manifeste par malaise qui a la forme d'un léger affolement intérieur. Elle s'accompagne d'une tension physique: une constriction au creux de l'estomac ou à la gorge. Lorsque l'anxiété s'installe, elle a tendance à prendre toute la place et à donner une teinte nerveuse à tout ce que nous faisons. Il est aussi très difficile de se concentrer lorsqu'on est anxieux. L'anxiété est une expérience émotive de la même lignée que l'angoisse. La différence entre les deux réside essentiellement dans la conscience qu'on a de l'objet qui provoque la crainte. Dans l'anxiété il est très facile d'identifier cet objet. Dans le cas de l'angoisse, il est occulté. Voir l'article L'anxiété et l'angoisse; les Vigiles de l'équilibre mental pour en savoir plus sur l'anxiété et l'angoisse. À quoi sert l'anxiété La présence de l'anxiété signale que je crains quelque chose uploads/Geographie/ larivey-les-emotions.pdf
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- Publié le Mai 29, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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