Paris s’endort Il est huit heures trente du soir. le soleil commence s’apprête
Paris s’endort Il est huit heures trente du soir. le soleil commence s’apprête à se coucher, laissant Paris sous ce ciel noir, sans étoiles. Des lampadaires éclairent les rues, étroites pour certaines, très larges pour d’autres. Elles sont très sales, le sol est couvert de chewing gums écrasés, de crottes de chien, de mégots de cigarettes ou bien d’autre déchet, que quelque inconscient passant aurait, par mégarde, laissé trainer sur le sol de la capitale, en oubliant l’utilisation des poubelles. On voit des êtres humains, rentrer chez eux, sans doute après une longue journée de travail. Ces squelettes, aux têtes exprimant la tristesse, la tension, l’inquiétude marchent d’un air abattu, sombre, accable, vers leur demeure. On les voit, parfois, ressortir, après une demie heure passée dans leur domicile, bien habillés avec une bouteille de vin à la main et dans l’autre, la main de leur compagne ou bien de leur compagnon, essayant de cacher leurs émotions négatives pour faire place à un large sourire, n’arrivant pas à cacher leurs rides sur le front, qu’ils ont probablement récupérées durant leur fatigante routine. Dans le métro, les personnes en bousculent d’autres pour trouver la sortie du véhicule, d’autres paniquent en raison de leur retard. Quelques voitures, couvertes de poussière, de crottes de pigeon ou bien de pluie boueuse, passent sans cesse et repassent, dans chaque rue du quartier, cherchant désespérément une place parmi ce dédale de rues obscures. Malgré l’aspect très sombre et sale de cette ville, les vitrines des boutiques fermées, qui laissent apparaitre les objets, tenues et machines présents dans leur magasin, donnent à cette ville un peu de charme. On aperçoit, le quelques fenêtres allumées qui décorent les façades des immeubles, semblables à des étoiles dans un ciel noir. Puis, petit à petit, les volets se ferment et les lumières s’éteignent. Dans la rue, on entend le bruit des rares voitures qui passent à cette heure tardive et le bruit des gens qui sortent des bars, parfois saouls, qui résonnent dans ce Paris, à moitié endormi. Le lendemain matin, on croise les mêmes personnes qui suivent leur routine de tous les jours, ayant des cernes jusqu’aux pieds et s’endormant en marchant. Sûrement à cause de leur tardive heure de coucher en raison de leur travail ou bien de leur moment passé avec leurs amis. Au milieu de cette forêt, je suis là, chasseur qui guette les cerfs qui brament, et qui, au lieu de filmer ou bien d’enregistrer écris sur mon morceau de papier. uploads/Geographie/ le-paris-redaction.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 30, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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