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Le Tellier, Charles-Constant (1768-1846). Manuel grammatical... par Charles-Con

Le Tellier, Charles-Constant (1768-1846). Manuel grammatical... par Charles-Constant Le Tellier,... 6e édition. 1835. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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MANUEL GRAMMATICAL, COITEHAHT la connaissance des diversesespècesde mots employésdans la langue française , la concordancede ces mots dans la phrase, un Traité d'orthographe , et une doubleMéthoded'analysegrammaticale ; PAR CHARLES-CONSTANT LE TELLIER, PROFESSEUR DEBELLES-LETTRES. QUATORZIÈME ÉDITION. A PARIS, CHEZ M. CONSTANTLE TELLIER FILS, ÉDITEUR, RUE NEUVESAINT - MARC y KO8? prèsde la placedesItalieus. 1855, IMPRIMERIE SE J. GRATIOT, Ruedu FoinSaint-Jacques, maisonde la ReineBlanche. ON TROUTE A LM IVtÉU ADRESSE: Grammaire elfes commençants , par demandes et par réponses ; par C.-C. Le Tcllier. 170édition, i835. 1ml. 141--114 car*75c. Çr»?ft-#e» ptTrtrcipes , suivi dte"fhcines sur l'applica- tion des régiesde cette partie du' discours ; par le jnkmfis 4° édition, i833. ivol. 1 fr. 25c- 'rr.i¥téckla couj.ugaison des,verbes, gat It même- 1vol. m-i2. r fr. 80 c. Tableau des quatreconjugaisons françaises; par la mènichr feurHein-plano. 55c. Manuelgéographique,par le même , 1834.geédition, revue et corrigée. i voLin-12ycart. ifr. Géographie(nouvelle) Elémentaire ; précédéed'un traité deta Sphère , contenant denouvelles décou- vertesfaitesdans le ciel, et ornée de six cartes géo- graphiques, à l'usage des maisonsd'éducation; par le même. 13eédition, i834. 1vol. in-12.4 fr. Précis de l'histoire universelle, avec des réflexions; par Bérardier de Bataut, ancien professeur d'élo- quence de l'université deParis ; édition revue, cor- rigéeet augmentéepar C.-C. Le Tcllier. 1fort vol. iti-i2, orné d'une très.joliefigure 4 fr. Tableau chronologiquedel'histoire générale , depuis la création du mOlldc:lusq[,l'à nos jours; ouvrage classique ; par le même. i vol. in, 12-3fr. Instruction surl'histoireromaine , fondation de Romejusqu'à la translation du le l'empire à Byzance, par Constantin-le-Grand,par le même. i833. 1vol. iu-12 , orné de figureseu taille douce. 5 fr. Manuelde l'histoire de France, par le même , 4°édi- tion , augment ée et continuée jusqu'au règne de S. M. Louis - Philippe ÍCl-,i835. 1 vol. in-12, cm-P.r fr. ]LePahAilis-te de-sdemoiselles"précédéd'un exercice surl'Apologueipar le même. 2eédition. 1vol. in-18, 1 Og.1fr. 50c. I. MANUEL GRAMMATICAL. DEMANDE.Qu'est-ce que la Grammaire ? RÉPONSE. La Grammaire est l'art de parler et d'écrire correctement. Perler et écrire, c'est exprimer sa pensée gar des mots. D. Qu'appelle—t-on mots? R. On appelle mots des sons prononcés par la bouche, on des caractères tracés par la main, Les mots sont composés de lettres. D. Combien notre alphabet comprend-il de lcltres ? - R. Il comprend vingt-cinq lettres, qui se di- , visent en voyelles et en consonnes. D. Que nommez-vous voyelles ? R. Ce sont les lettres qui forment seules une voix, un son. Nous en ayons six, savoir : a, e i,o ,u et y. D. Et qu'appelle—t-on consonnes? R. Ce sont les lettres qui ne se prononcent point seules , et ne forment un son qu'avec le recours des voyelles. Il y en a dix-neuf, qui sont -- b d,, f > g9 h, j , k , l , m, n , p , q, r, s ,t v , x, z. D. Comment se divisentles voyelles ? R. Elles se divisent en longues et en brèves. Les Toyelles longues sont celles sur lesquelles on appuie davantage en les prononçant; et le5 voyelles brèves sont celles sur. lesquelles ou appuie moins. (4) - D. Faites-nous sentir cette différencede pro- nonciation par des exemples. R. A est long dans pdte pour faire du pain, et il est bref dans frégate. t E est long clansfëte, et bref dans diète. 1 est long dans gîte , et bref dans visite. O est long dans cdie, et bref dans peltle. U est long dans flûte, et bref dans dispute. D. Combien distingue-t-on de sortes d'e ? R. On distingue trois sortes d'e, saywir : l'e muet, l'é fermé, et l'è ouvert. - D. Faites-nous connaître chacun de ces e. R. L'e muet est celui qui n'a qu'un sou sowrd et peu sensible, comme à la fin de ces mots, vase, l'Ose, etc. L'e fermé est celui qui se prononce la bouche presque fermée , comme dans ces mots, été, vérité, etc. L'è ouvertest celui qu'on prononce en ou- vrant la bouche et en desserrant les demts, comme dans succès, accès, procès, etc. Cet e- peut être plus ou moins ouvert. - D. Peut-on faire connaître dans l'écriture ces différentes sortes d'e,et les voyelles longues? R. Oui; et l'on emploie pour cet usage trois petits signes que l'on nomme accents. Ce sont: l'accent aigu ( ) , qui se met sur les é fermés., comme dans café, sincérité, etc., l'accent grave ('), qui se met sur les è ouverts, abcès, père, etc.; et l'accent circonflexe ( A, qui se met sur la plupart des voyelles longues, grdce héire, éptlre, apôtre, embûche. L'accent aigu va de droite à gauche ; l'accent grave de gauche à droite; l'accent circonflexe se formede la ( 5 ) réunion des deux autres , et a la figure d'un v renversé. Il marque ordinairement le retran- chement d'une lettre. D. Que remarquez-vous sur l'y grec ? R. Ly grec s'emploie le plus souvent pour deux ii, comme dans pays, moyen,joyau, qu'on prononce comme,pai-is, moi-ien, joi-iau, en, joignant le premier i à la syllabe qui pré- cède, et le second i à la syllabe qui suit. Mais l'y grec n'a que la valeur de Vi simple , lors- qu'il se trouve entre deux consonnes , comme dans ces mots d'origine grecque , système, abyme, étymologie, hypocrisie ; prononcez: sistème , abtme, étimologie, hipocrisie, etc., comme si 1y grec était un i simple. D. Que remarquez-vous sur la lettre h? R. La lettre h est muette ou aspirée. Elle est muette, lorsqu'elle ne se fait point sentir dans la prononciation , comme dans ces mots , l'hommage, l'histoire, qu'on prononce comme s'il y avait Yommage , l'istoire (sans h). Elle est aspirée , lorsqu'elle fait prononcer du gosier la voyelle qui suit, comme dans ces mots, le hameau,le héros, le héraut d'armes, la harangue,etc., qu'on écrit et qu'on prononce aéparément. Les mots qui commencent par un h aspiré se prononcent nu pluriel sans aucune liaison avec la consonne finale du mot pré- cédent. Ainsi, dites: lé-héros, et non point les zhéros. D. Qu'est-ce qu'une syllabe ? R.On appelle ayllabe une ou plusieurs lettres qui forment un son, et se prononcent par une seule émission de voix. But, traits, sont des C6) - mots d'une syllabe. Dans le mot awey a fait une syllabe, et me en fait une autre Les mots qui ne sont que d'une syllabe s'appellent mo- nosyllabes. D. Combien la langue française emploie-t- elle de sortes de mots? R. La langue française emploie da. sortes de mots , qu'on appelle les parties du discours. Ce sont : le,snbstantif, l'article, l'adjectif, le pro- nom , le verbe, le participe, l'adverbe, la préposition, la conjonction, et l'interjection. CHAPITRE PREMIER. LE SUBSTANTIF. D. Qu' est-ce que le substantif ? R. Le substantif, ou nom, est un mot dont on se sert pour désigner la substance, c'est-à-dire, tout être qui subsiste par lui-même. uploads/Geographie/ le-tellier-charles-constant-1768-1846-manuel-grammatical-pdf.pdf