Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Moines d'Occident,
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Moines d'Occident, depuis saint Benoît jusqu'à saint Bernard, par le comte de Montalembert,... Montalembert, Charles Forbes de (1810-1870). Les Moines d'Occident, depuis saint Benoît jusqu'à saint Bernard, par le comte de Montalembert,.... 1860-1877. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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SIMON RAÇON ET COMP., RUE D'ERFURTH, 1 LES MOINES D'OCCIDENT DEPUIS SAINT BENOIT JUSQU'A SAINT BERNARD PAR, LE COMTE DE MONTALEMBERT L'UNDES QUARANTE DE L'ACADEMIE FRANÇAISE Fide ae veritate. TOME CINQUIÈME JACQUES LECOFFRE ET CIE, LIBRAIRES-ÉDITEURS PARIS 9 , RUE BONAPARTE, 90 LYON ANCIENNE MAISON PERISSE. 1867 A THÉOPHILE FOISSET ANCIEN CONSEILLER A LA COUR. D'APPEL DE DIJON SOUVENIR RECONNAISSANT DE TRENTE ANS D'UNE AMITIÉ VRAIE, FIDÈLE, ENTIÈRE, SANS LACUNE ET SANS RIDE. AMICUS FIDELIS MEDICAMENTUM VITAE ET IMMORTALITATIS ECCLI. VI, 16. SUITE DU LIVRE XV CONTEMPORAINS ET SUCCESSEURS DE SAINT WILFRID 650-735 MOINESD'OCC. CHAPITRE III Fin de la dissidence celtique. Adamnan, Egbert, saint Aldhelm. Le roi des Pictes demandeà l'abbé Ceolfrid des architecteset des arguments en faveur de l'unité romaine : Réponse de Ceolfrid, qui cite Platon. — Les Pictes renoncent au rit celtique. — Les moines d'Iona abandonnent leurs colonies plutôt que d'adopter lent romain. — Ils ont pour abbé ADAMNAN, biographe de Co- lumba et le dernier grand personnage de l'Église celtique. — Ses relations avec le roi Aldfrid et avec l'abbé Ceolfrid. — Il essaye en vain de ramener les moines d'Iona aux usages ro- mains ; il réussit mieux en Irlande, où il meurt.— Iona n'est réduite à l'unité que par l'Anglo-Saxon EGBERT, chef d'une colonie de religieux saxons en Irlande. — Sa vie austère et sainte; il perd son meilleur ami, qui lui reproche de vou- loir vivre sans lui. — Il use de son influence sur les Anglo- Saxons pour en faire des missionnaires en Germanie. — Après treize ans d'efforts, il vient à bout des résistances d'Iona. — Il meurt le jour même de la fête de la Pâque célébrée eu com- munpar les deux rits. — L'Irlande et la Calédonie ainsi rame- nées à l'unité, il ne reste en dehors que les bretons de Cambrie et de Cornouailles, par antipathie pour les conquérantssaxons. — Note sur l'injustice de Bede à leur égard. — Tentative de saint ALDHELM pour les réunir. — Sa naissance royale et son éduca- tion moitié celtique, moitié romaine, à Malmsbury et à Cantor- béry. — Il devient abbé de Malmsbury.— Sa grande renommée littéraire, plus grande que méritée; ses chants en langue vul- gaire; développementintellectuel des cloîtres anglo-saxons.— Etendue et diversité de ses études. — Sa sollicitudeconstante pour les âmes. — Sa grande existence monastique. — Son zèle pour la prédication. — Il intervient en laveur de Wilfrid. — Il va à Rome obtenir le privilége de l'exemption pour Malms- bury, dont les moines s'obstinentà le garder pour abbé, même après sa promotion à l'épiscopal.— Anecdote sur l'importation 4 FIN DE LA DISSIDENCE CELTIQUE. des bibles. — Mort d'Aldhelm.— Ce qu'il a fait pour ramener les dissidents celtiques. — Sa lettre au roi de Cornouailles. — Les Bretons de Cambrie, qui avaient résisté à tous les efforts des missionnaires saxons et romains, adoptent le rit romain a la voix d'un de leurs évêques.— Leurs pélerinages à Rome. — Fin de la lutte. — Jugementde Mabillon — La résistance pro- portionnéeaux dangers que court la nationalité. —La réunion est l'oeuvre des bénédictins. — Dans les Iles Britanniques, comme en Gaule, le monachisme celtique demeure vaincu et éclipsé par l'institut bénédictin. Le souvenir de Ceolfrid s'est éteint, dans la contrée qui le vit mourir, avec celui de ses fidèles Anglais. Il appartientnéanmoins à l'histoiregénéraledel'Église par l'influence directe qu'il exerça sur la conclusion de cette grandelutte entre le christianisme celtique et l'unité romaine, qui agitait depuis plus d'un siècle les Iles Britanniques, et qui avait coûté tant d'efforts et de soucis à tant de saints moines depuis Augustin jusqu'à Wilfrid. Ceolfrid, formé à l'école de Wilfrid, eut la gloire de porter le dernier coup à cette sorte de schisme que Wilfrid avait vaincu à ses dépens, et celte victoire suprême fut remportée au moment même où Wilfrid achevait obscurément sa longue et laborieuse carrière. Un an après la mort de Wilfrid, Nechtan, le roi de ces Pictes qui occupaient le nord de la Calédonie el le successeur de ce Bruidh qui avait accueilli le grand apôtreceltique Columba1, écrivit à l'abbé Ceolfridune lettre mémorable. Ce petit roi était non-seulement chrétien, mais fort occupé de questions religieuses. 1 Voir au tome III, page 180. FIN DE LA DISSIDENCE CELTIQUE. 5 Il méditait assidûment les saintes fioritures, et se trouva ainsi conduit à comprendre et à regretter le bienfait de l'unité catholique, dont son peuple était séparé, jusqu'àun certain point, par la dissidence pas- cale. Il résolut de ramener tout son peuple à l'obser- vance romaine, malgré la résistance opiniâtre des moines d'Iona, des fils de saint Columba, qui conti- nuaient l'oeuvre apostoliquede leur patriarche. Pour venir à bout de leur opposition, il résolut, par un sin- gulier retour deschoses d'ici-bas, de s'adresser à celle Northumbrie que des missionnaires celtiques venus d'Iona et imbus de l'erreur traditionnelle de leur race avaient évangélisée, mais qu'il savait s'être déjà con- formée aux règles de l'Église romaine. Toutefois, en sollicitant le concours de l'Église anglo-saxonne, il ne s'adressa ni aux évêques qui s'étaient partagé la dépouillede Wilfrid, ni même au grand monastère de Lindisfarne, qui avait été si longtemps le point de jonction entre les deux races. Il alla frapper à la porte des nouveaux sanctuaires des bords de la Wear et de la Tyne,que Benoît Biscop avaitplacésau premierrang de la vénération publique ; il invoqua donc le concours de l'abbé Ceolfrid, qui depuis vingt ans occupait di- gnement la place du saintvoyageur. Il lui envoya toute une ambassade chargée de lui demander de bons ar- guments rédigéspar écrit, pourréfuter les partisans de l'observance celtique, quant à la Pâque et à la tonsure. Il le priait de lui envoyer en même temps des architectes pour lui bâtir une église en pierre à la Le roi des Pictes demande à l'abbé Ceolfrid des architectes et des arguments en faveur de l'unité romaine. 710. 6 FIN DE LA DISSIDENCE CELTIQUE. façon des Romains1, promettant de la faire dédier en l'honneur de saint Pierre et en outre de suivre avec tout son peuple les usages de l'Égliseromaine, autant que la distance et la différence du langage le per- mettraient2. Ceolfrid lui envoya ces architectes qui étaient as- surément des moines de sa communauté, et dont la mission nous donne ainsi la date exacte de l'intro- duction d'une architecture chrétienne en Ecosse, où jusqu'alors il n'existait que des églises en bois ou en osier à la façon irlandaise. Il écrivit en même temps au roi des Pictes une grande lettre dont Bede nous a conservé le texte. Il débute par citer, non pas l'Écri- ture ou les Pères, uploads/Geographie/ les-moines-d-x27-occident-tome-5.pdf
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- Publié le Jui 09, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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