Séquence n°5 : A la découverte des Grandes Découvertes Aurélie SOUSTELLE Profes
Séquence n°5 : A la découverte des Grandes Découvertes Aurélie SOUSTELLE Professeur de français, collège Jean Lurçat, Achères Séance 1 (2 heures): séance préparatoire à partir d’un ensemble de documents iconographiques et manuscrits sur les découvertes du XVIème siècle. Les élèves doivent répondre à une question en travaillant par deux : Qu’est-ce qu’un livre de merveilles ? Document 1 : Théodore de Bry, Christophe Colomb débarquant aux indes occidentales. Document 2 : Miniature du Livre des merveilles, de Marco Polo (XIVe siècle, Bibliothèque nationale, Paris) : Marco Polo et son oncle devant le Grand Khan. Document 3 : extrait d'Amerigo VESPUCCI (1454-1512), éd. Les Belles Lettres Document 4 : Christophe Colomb La découverte de l’Amérique, découverte d’Hispaniola. Document 5 : Marco Polo Le Livre des Merveilles ou le Devisement du Monde, LXXXIV, Séance 1 : Introduction historique sur les découvertes du XVIème siècle à partir des connaissances des élèves. La renaissance et les grandes découvertes. Au XVIème siècle, les européens è trouver une route maritime pour aller jusqu’aux Indes. (veulent se procurer directement les produits précieux de l’Orient sans passer par les italiens ni les musulmansè quels sont les produits précieux). Différents navigateurs partent à la découverte de nouvelles voies : 1492 : Le génois Christophe Colomb part de l’idée que la terre est ronde è imagine pouvoir atteindre les Indes en passant par l’Océan atlantique. Départ d’Espagne avec trois caravelles : La Santa Maria, la Niña et la Pinta. Après trois mois de navigation è atteint une terre qu’il croit être Cipangu (japon) une îles aux épices décrites par Marco Polo. En fait il arrive aux Bahamas. Amérigo Vespucci est le premier à atteindre le continent américain. Le nouveau monde est baptisé Amérique en son honneur en 1507. 1519, Magellan trouve le passage qui permet de passer de l’océan atlantique à l’océan pacifique. Il meurt durant son voyage mais un de ses lieutenants Del Cano arrive à faire le tour du monde en ùille cents jours. Ensuite les conquistadors vont succéder aux découvreurs = recherche de l’or + convertir les indigènes à la religion catholique. Marco Polo : n’a pas vécu à la même époque (13ème siècle) dans une famille de marchands vénitiens. Son père entreprend souvent la route de la soie à la rencontre des caravanes venues d’Orient qui ramène les épices et la soie.1271, il prend la route de l’extrême Orient accompagné des son fils âgé de 16 ans. Ils mettent plus de trois ans pour traverser la méditerranée, la perse, le cachemire, le désert de Gobi avant d’arriver dans le territoire des Mongols, chez Kubilai Khan. Ce dernier noue des liens avec Marco Polo et lui demande rester à son service. Marco Polo apprend donc le Mongol et pendant 17 ans, il effectue de nombreuses missions à travers la Chine. En 1295, Marco Polo revient à Venise mais en 1298, il est fait prisonnier par les Gênois alors en guerre contre Venise. Dans sa prison, il dicte à son camarade de cellule, l’écrivain Rutischello de Pise le récit de ses voyages : Le livre des merveilles. Ce livre est écrit en ancien français. Il témoigne de ce que marco Polo a vu et entendu lors de ses voyages. Merveilles vient du latin mirabilia : ce qui doit être vu d’où choses étonnantes, admirables) : rend ccompte de l’emerveillement de Marco Polo à la vue de civilisations différentes. Ce livre a pour autres titre Le devisement du monde. Séance 2 : Lecture de l’extrait 1 : « toutes choses y sont véritables », introduction aux livres des merveilles de Marco Polo. 1/la situation d’énonciation Rappeler qui est l’auteur du livre des merveilles : témoignage de Marco Polo mais écriture Rustichello de Pise. Relever dans le texte des informations sur les deux personnages. Relever des mots où expressions qui désignent les personnes à qui s’adresse l’ouvrage. 2/le contenu et la visée. Quel sera le contenu de cet ouvrage d’après le texte ? Quel partie du monde est évoquée ?(s’appuyer sur les termes géographiques) Relever le champ lexical de la vue = comment se présente Marco Polo. A quel autre source a-til recours è notion de témoignage véridique = on ne peut pas mettre en doute la vérité du document = valeur documentaire. Relever les mots et les expressions qui témoignent de cette sincérité. Quel effet Marco Polo cherche-t-il à produire sur ces lecteurs en employant l’expressions « les grandissimes merveilles » è notions de curiosité intellectuelle et culturelle. Quelle est la raison de l’écriture de ce livre ? Séance 3 : grammaire : l’expression des circonstances. Exercice d’observation à partir du texte 3 : « C’est une très vilaine bête à voir » description du rhinocéros, extrait du livre des merveilles. Relever l’ensemble des groupes de mots qui donnent une indication sur les circonstances è où, quand comment. Sur quel mot de la phrase, ces compléments apportent-ils une précision ? Qu’est-ce que cela apporte au texte ? Leçon : Pour donner des précisions sur les circonstances d’une action, on utilise un complément circonstanciel. On peut les supprimer ou les déplacer car il ne sont pas indispensables. Cependant , pour écrire un texte clair et vivant, ils sont bien utiles. Ces compléments circonstanciels peuvent indiquer : Le moment (quand ?) : Quand il veut détruire un être, il le piétine. Le lieu (où) : Il demeure volontiers dans la boue. Les causes : (pourquoi ? pour quelle raison ?) :l’unicorne a une langue dangereuse parce qu’elle est pleine d’épines. Les conséquences(indique un résultat) : L’unicorne est dangereux c’est pourquoi les hommes ont peur de l’approcher. La manière (comment) : Les sauvages que j’ai fréquentés familièrement Moyen (avec quoi) : il ne fais aucun mal avec sa corne Le but (pour quoi ? dans quel but ?) : Avant que je m’embarque pour retourner en France Les compléments circonstanciels et leur nature : GN : il demeure volontiers dans la boue. Des adverbes : il demeure volontiers dans la boue. Des verbes (l’infinitif, au participe, au gérondif) : Pour boire, il faut aller chercher l’eau … Des propositions : Quand il veut détruire un être, il le piétine.(proposition subordonnée conjonctive introduite par une conjonction de subordination (si, comme, quand, que et ses diverse formes) NB : les propositions introduites par une conjonction de coordination ne sont pas des complménts circonstanciels. Séance 4 : Etude d’un extrait du Voyage en la terre de Brésil de jean de Léry (parcours méthodiques 5 ème , hachette). Introduction sur Jean de Léry à partir du chapeau d’introduction. Questions de l’étude de texte : Quels verbes Jean de Lery utilise-t-il de manière dominante ? Quels sont les temps de ces verbes. Comment Jean de léry s’y prend-il aux lignes 10-14 pour que son lecteur puisse imaginer le toupinamba. Regarde en particulier la forme qui modifie l’adjectif qualificatif « grand » et relever d’autres formes du même type. Relever les éléments positifs dans la description du corps des sauvages. Que peut-on en déduire du regard de Jean de Léry. De quoi témoigne la jeunesse des sauvages ? Ligne 23/25 donner la nature et la fonction de cette fin de phrase. Quel est le procédé de style employé dans cette construction ? Lecture d’un extrait de l’article sauvage. Expliquez en quoi ils s’appliquent aux tupi mais aussi aux Européens. Que permet cette description du sauvage en réalité. è critique du monde européen. En complément étude de l’image 7 du document préliminaire. Je retiens : On repère une description grâce à : Des verbes d’état (être, ressembles …) ou des verbes de perception (voir, apercevoir…) L’utilisation d’adjectifs et de noms ayant une valeur précise (vocabulaire technique par exemple) et visuelle qui permettent de donner plus de détails sur des lieux, des personnages ou des objets. Au passage dans un récit au passé, du passé simple à l’imparfait.(attention si le texte est au présent, la description se fera au présent). Séance 5 : comparatifs et superlatifs. A partir du texte de Jean de Léry reprise systématique des éléments comparatifs = expression d’un degré de comparaison.+ phrases supplémentaires pour compléter. Les européens ne sont-ils pas aussi sauvages que les Tupinamba ? Les Tupinamba sont les meilleurs chasseurs que j’ai jamais vu. Nous sommes personnes les plus cupides de ce monde. 1/Le comparatif. Le comparatif permet de comparer deux éléments (deux noms) entre eux. Il est constitué de deux termes : un nom accompagné d’un adjectif précédé d’un adverbe marquant le degré (plus, moins …), le second élément de la comparaison est introduit que + un nom ou un pronom (le plus généralement+ voir le livre ). Ex : La femme est aussi grande que lui. On distingue trois degrés du comparatif : Infériorité : adverbe moins. Supériorité : adverbe plus Egalité : l’adverbe aussi. 2/le superlatif. Le superlatif reprend les même adverbes que le comparatif mais ils sont précédés par l’article uploads/Geographie/ sequence-n05-a-la-decouverte-des-grandes-decouvertes.pdf
Documents similaires
-
20
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 04, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1396MB