Les Textes de ABC de la Chanson Francophone Léo Ferré les paroles de 81 chanson

Les Textes de ABC de la Chanson Francophone Léo Ferré les paroles de 81 chansons À mon enterrement À toi Allende Avec le temps Beau saxo Blues C'est extra C'est le printemps Cette blessure Comme à Ostende De toutes les couleurs Elle tourne... la terre Elsa Est-ce ainsi que les hommes vivent ? FLB Géometriquement tien Graine d'ananar Il n'aurait fallu Je chante pour passer le temps Je t'aimais bien, tu sais... Je t'aime tant Je te donne Jolie môme L'affiche rouge L'age d'or L'amour fou L'homme * L'idole L'île Saint-Louis L'oppression La "the nana" La Complainte de la tele La jalousie La langue francaise La maffia La Marseillaise La mélancolie La mémoire et la mer La poisse La tristesse La Vie d'artiste Le bonheur Le chien Le crachat Le piano du pauvre * Le printemps des poêtes Le temps du tango Les amants tristes Les anarchistes Les étrangers Les gares et les ports Les oiseaux du malheur Les Poêtes Les romantiques Madame la misere Merci mon dieu Merde à Vauban Mister Giorgina Monsieur Tout-Blanc Monsieur William Muss es sein ? Es muss sein ! Ni Dieu ni maitre Paname Paris canaille * Paris, je ne t'aime plus Pauvre rutebeuf Pépée Petite Poete ... vos papiers! Quartier latin Richard Rotterdam T'es Rock, Coco! Thank you Satan Ton style Tu n'en reviendras pas Tu ne dis jamais rien Vingt ans Vison l'editeur Words... words... words... Y'a une étoile 81 textes référencés pour Léo Ferré [1361] [AD] Léo Ferré À mon enterrement Musique: Jean Ferrat, Maurice Vandair A mon enterrement j'aurai des cheveux blancs Des dingues et des Pop aux sabots de guitare Des cheveux pleins de fleurs des champs dedans leurs yeux Hennissant des chansons de nuit quand y'en a marre J'aurai des mômes de passe, ceux que j'ai pas finis Des filles de douze ans qui gonflent sous l'outrage Des Chinoises des Russes des Nordiques remplies Des rues décapitées par des girls de passage A mon enterrement Et je ferai l'amour avec le croque-mort Avec sa tête d'ange et ses dix-huit automnes Douze pour la vertu et six mourant au port Quand son navire mouillera comme un aumône A mon enterrement j'aurai un cœur de fer Et me suivrai tout seul sur le dernier bitume Lâchant mon ombre enfin pour me mettre en enfer Dans le dernier taxi tapinant dans la brume A mon enterrement Comme un pendu tout sec perforé de corbeaux A mon enterrement je gueulerai quand même J'aurai l'ordinateur facile avec les mots Des cartes perforées me perforant le thème Je mettrai en chanson la tristesse du vent Quand il vient s'affaler sur la gueule des pierres La nausée de la mer quand revient le jusant Et qu'il faut de nouveau descendre et puis se taire A mon enterrement A mon enterrement je ne veux que des morts Des rossignols sans voix des chagrins littéraires Des peintres sans couleurs des acteurs sans décor Des silences sans bruits des soleils sans lumière Je veux du noir partout à me crever les yeux Et n'avoir jamais plus qu'une idée de voyance Sous l'œil indifférent du regard le plus creux Dans la dernière métaphore de l'offense A mon enterrement [10193] http://www.paroles.net - Texte soumis aux Droits d'Auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif. [AD][AD] Léo Ferré À toi Musique: Jean Ferrat, Maurice Vandair La forêt qui s'élance au ciel comme une verge Les serments naufragés qui errent sur la berge Les oiseaux dénoncés que le chasseur flamberge Les diamants constellés qui fuient les pâles couches Tous les yeux de la rue qui crèvent sur ta bouche Le pavé que tu foules et ma voix que tu touches Les amants accolée muets comme la cire Les culottes des femmes où le monde se mire Les fauves repentis qui rendent des martyrs Le ventre des pendus qui coule des potences Les noces pathétiques où les larmes sont rances Les émigrants qui n'ont jamais de pain d'avance Les mains transfigurées qui règlent la tzigane Baudelaire et Shakespeare au chevet des profanes Les chevaux condamnés et leur dernière avoine La voix pour commander à mille couturières Un lit avec le Parthénon comme litière Le cathéchisme de la joie la vie entière Des violons barrissant les complaintes futures Des tonnes de crachat sur la Critiquature Le vent du large et des bûchers pour les clôtures Des langues pour parler aux Chinois faméliques Des poumons pour souffler au ventre des phtisiques Des javas pour brouiller les chants patriotiques Le ruisseau qui jouit jusqu'au Havre sans trêve Le malheureux le chien qui meurt l'homme qui crève Le sang des femmes qui sont mortes sans un rêve Les cheveux élagués qui cherchent des caresses Le remords amical du prêtre qui confesse Les yeux des tout-petits riboulant de tendresse L'orgue de la nature au souffle de violettes Les rendez-vous mystérieux sous la voilette Le numéro que tu voulais à la roulette Les portes de secours battant sur les étoiles Les Vendredis des Robinsons des capitales La boussole des veuves aveugles sous leur voile Le vain espoir des mitraillés sous la mitraille La poitrine qui bat sous les pâles médailles Les jésus désertant le fruit de tes entrailles Les dentelles flottant au nez de la misère Le loup blessé à mort qu'on regarde se taire Le chant du coq et le silence de saint Pierre Les cœurs déchiquetés qui parlent aux fantômes Les gens de bien qui ont désintégré l'atome Le Capital qui joue aux dés Notre Royaume ET PUIS la majuscule ennui qui nous sclérose Mon pauvre amour car nous pensons les mêmes choses En attendant que l'Ange nous métamorphose... [10250] http://www.paroles.net - Texte soumis aux Droits d'Auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif. [AD][AD] Léo Ferré Allende Musique: Jean Ferrat, Maurice Vandair Ne plus écrire enfin attendre le signal Celui qui sonnera doublé de mille octaves Quand passeront au vert les morales suaves Quand le Bien peignera la crinière du Mal Quand les bêtes sauront qu'on les met dans des plats Quand les femmes mettront leur sang à la fenêtre Et hissant leur calice à hauteur de leur maître Quand elles diront: "Bois en mémoire de moi" Quand les oiseaux septembre iront chasser les cons Quand les mecs cravatés respireront quand même Et qu'il se chantera dedans les hachélèmes La messe du granit sur un autel béton Quand les voteurs votant se mettront tous d'accord Sur une idée sur rien pour que l'horreur se taise Même si pour la rime on sort la Marseillaise Avec un foulard rouge et des gants de chez Dior Alors nous irons réveiller Allende Allende Allende Allende Quand il y aura des mots plus forts que les canons Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brèves Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêves Parce que de nos rêves lèvera la moisson Quand les tueurs gagés crèveront dans la soie Qu'ils soient Président ci ou Général de ça Quand les voix socialistes chanteront leur partie En mesure et partant vers d'autres galaxies Quand les amants cassés se casseront vraiment Vers l'ailleurs d'autre part enfin et puis comment Quand la fureur de vivre aura battu son temps Quand l'hiver de travers se croira au printemps Quand de ce Capital qu'on prend toujours pour Marx On ne parlera plus que pour l'honneur du titre Quand le Pape prendra ses évêques à la mitre En leur disant: "Porno latin ou non je taxe" Quand la rumeur du temps cessera pour de bon Quand le bleu relatif de la mer pâlira Quand le temps relatif aussi s'évadera De cette équation triste où le tiennent des cons Qu'ils soient mathématiques avec Nobel ou non C'est alors c'est alors que nous réveillerons Allende Allende Allende Allende... [10510] http://www.paroles.net - Texte soumis aux Droits d'Auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif. [AD][AD] Léo Ferré Avec le temps autres interprètes: Jane Birkin, Dalida (1971), Catherine Lara (Sol En Si 1999), Isabelle Boulay Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au détour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'évanouit avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens avec le temps, va, tout uploads/Geographie/ les-paroles-des-chansons-de-leo-ferre-81-textes-disponibles-paroles-net.pdf

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