Lecture : Pline le Jeune décrit dans une lettre à son ami l’historien Tacite l’

Lecture : Pline le Jeune décrit dans une lettre à son ami l’historien Tacite l’éruption du Vésuve. Jam hora diei prima et adhuc dubius et quasi languidus dies ; jam quassatis circumjacentibus tectis, quamquam in aperto loco, angusto tamen, magnus et certus ruinae metus. Tum demum excedere oppido visum […] Egressi tecta consistimus. Multa ibi miranda multas formidines patimur. Nam vehicula quae produci jusseramus, quamquam in planissimo campo, in contrarias partes agebantur ac ne lapidibus quidem fulta in eodem vestigio quiescebant. Praeterea mare in se resorberi et tremore terrae quasi repelli videamus. Certe processerat litus multaque animalia maris siccis harenis detinebat. Ab altero latere nubes atra et horrenda ignei spiritus tortis vibratisque discursibus rupta in longas flammarum figuras dehiscebat ; fulguribus illae et similes et majores erant. C’était déjà la première heure du jour et la clarté était encore douteuse et comme languissante ; déjà les bâtiments qui nous entouraient étaient ébranlés, et dans le lieu où nous nous trouvions, découvert sans doute, mais fort resserré, nous avions à craindre un écroulement inévitable. C’est seulement alors que nous décidâmes de sortir de la ville. […] Dès que nous avons dépassé les dernières maisons, nous nous arrêtons ; nous assistons alors à bien des prodiges, nous éprouvons bien des terreurs. Les voitures que nous avions amenées avec nous, bien que le terrain fût parfaitement uni, roulaient d’un côté et de l’autre et, même calées avec des pierres, elles ne restaient pas sur place. En outre, nous voyions la mer refoulée et comme repoussée par le tremblement de terre. En tout cas, le rivage avait gagné du terrain et de nombreux animaux marins s’y trouvaient pris, gisant à sec sur le sable. De l’autre côté, une nuée noire et horrible, déchirée par des souffles de feu dont les tressaillements sinueux couraient dans tous les sens, s’ouvrait pour laisser voir des sortes de flammes immenses ; ces flammes ressemblaient à des éclairs, tout en étant plus grandes. Questions: 1) Vous venez de lire une lettre, en latin epistula, epistulae, f. Cherchez dans le dictionnaire des mots français formés sur le radical de epistula. 2) Quels sont les principaux phénomènes naturels évoqués ? Citez les mots français et latins. 3) Quelle émotion Pline mentionne-t-il dans sa lettre? Transparaît-elle dans sa façon d'écrire? Justifiez votre réponse. 4) dans la dernière phrase, soulignez les verbes en français et en latin. A quel temps Pline décrit-il l'éruption? Comment forme-t-on ce temps en Latin (observez les verbes et dites ce que vous observez). uploads/Geographie/ lettre-pline-le-jeune.pdf

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