Le merveilleux dans l'Antiquité : Apollonius de Tyane, sa vie, ses voyages, ses

Le merveilleux dans l'Antiquité : Apollonius de Tyane, sa vie, ses voyages, ses prodiges, par Philostrate, et ses [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Philostrate l'Athénien (0175?-0246?). Le merveilleux dans l'Antiquité : Apollonius de Tyane, sa vie, ses voyages, ses prodiges, par Philostrate, et ses lettres (2e édition) ouvrages traduits du grec, avec introduction, notes et éclaircissements par A. Chassang,.... 1862. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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A la môme Librairie HISTOIRE DU ROMAN U ANS L'ANTIQUITÉ GRECQUE ET LATINE Kï UK SKS HAl'l'OUTS AVEC I,'lIlSTOIRE PAR A. CHASSANG Ouvrage couronné par l'Institut L'n volume grand in-18. — Prix ; 3 IV. 50. I'ARIS. — IMPRIMERIE l'.-.V. BOL'KLMKR ET Ci.', BUE MAIAIUNE, 30. INTRODUCTION A LA Y1K D'APOLLONIUS 1)K TYANK. «.ni i' ji'n.ii. s m i.'uis ÏOIKI: i.i' i.ivitr. m: vun.(isrii\ri: il m; LA iu'rr i'A il ON ni: so.\ u j'.mis. Le 110111 <rA]u)]](.niins de Tyaiii* ;i eu un grand reteutisse- înciil. Apollonius a été. de .son vivant même, non-seulement honoré comme un sage, mais redouté par les uns comme un magicien, adoré par les autres cumme un dieu, ou tout au moins vénéré connue un être surnaturel. Dans la primi- tive Kglise sa renommée, à un certain .instant, parut un danger. Au xvnf siècle , la polémique anliclirélieune a cru trouver dans la vie de ce personnage une occasion d'at- taques détournées. Aujourd'hui le dieu s'est évanoui, le phi- losophe a perdu sa portée, il ne reste d'Apollonius de Tyaue i|ue le thaumaturge. Après avoir été présenté comme un continuateur de l'ylhagore et un rival de Jésus-Christ, il n'est plus, considéré que comme un précurseur île Sweden- borg. La vie d'Apollonius de Tyane nous a paru de nature à intéresser une époque où les spéculations de la nature de celles de Swedenborg, après un long discrédit, trouvent chaque jour de nombreux et ardents adeptes. Nous n'a- vons pas l'intention de nous mêler aux débats suscités par les questions' de ce genre. Nous voulons seulement Il IM'HOIllU/nON montrer, dans im exemple illustre, 1rs lointaines origines de croyances i|ui l'ont lanl de luuit au>im 1*de nous, et i|iii son! liluins nouvelles qu'elles ne le paiaisseiil. Il nous •': seiuldé qu'il n'était pas sans iuléièl. pour l'historien cl pu .i' le |><y-- cholouue, de vuii'ijiii'lli' peu! èlre la ténacité de rvï opinions, qui ne n'inquiètent nullement des démentis de la science, cl qui ni' s'ell'aceul nu instant que pour reparaître hienloi avec |ilns d'intensité. l.cs hommes de science positive sont pu] lés à oiildier une cliusi' : c'est que le imût du merveilleux, du sui naturel. cl eela indépendamment de <v qui Imielie à l'Hlre siquèiue, est Un îles hesuius de l'esprit humain. Ile lu'suin se l'ail sentir avee une force irrésislihle ehez certaines natures, inèiiie au milieu d'une société chrétienne, et parmi les aines déni la toi est la [dus entière en une religion arrêtée, délinie, ilélermiiiée; il en esl qui ne trouvent pas dans les domines révélés uu. aliment sullisaut à leur imagination iiiijialiente; il leur faut s é'ancer au delà et pénétrer plus a>ant dans les mystères de la li'iiihe. Ku vain leur curiosité est-elle Idàinée comme indiscrète : l'alliait du merveilleux i>l le plus l'url, el nous connaissons îles chrétiens convaincus qui ne craimient pas de s'y abandonner. IJu'étail-ce donc dans les siècles qui ont suivi l'apparition du christianisme, alors que toutes les vieilles croyances étaient éhranlées et que les nouvelles n'étaient pas encore, solidement assises 7 Le rhéteur qui a écrit la Vie d'A/jullom'us de Tynue, l'hi- lustralu *, était nu homme, curieux de merveilleux. On le 1. Flavius l'hilojlrale naquit à l.emnus, .sou» lu rè^uede N-'inii. Ou ignore la date précise de <a naissance et île sa mort. Tuiil ce qu'on sail de lui, e'est qu'il enseigna la rhétorique à Alliènes et à Home, et se con- cilia la faveur (le l'impératrice Julia Domna, Icmnie de Seplinie-Sé\ère., qui lui demanda d'écrire la Vie d'Apollonius de l'y ant (Y.p.ôel 427). Il A I.A Ml'. I» Al'OLLOXIt S \)\] TYANK. III Voit liai' ccl ouvrage, et par un autre, inliliilc V/Irroït/iie, qui est nu dialogue sur les iténies i>n les otnlires ilis héros de la mierre île Troie.(In a voulu en l'aire \\\\ >ectairc. l'aire i|iie, au iv 1' s'iïcle. un Liotivei neiir de province, qui était en même temps un sophiste, lliérorlès. a prétendu opposer la Vif ilWjiullûïtiiK ilo Ti/mir aux lù'an^ili-s. et Apollonius lui-même à .lés us-Christ: paire que. depuis, la polémique il il xviM'' siècle s'est senie i\v> prodiues atlrimtés à Apollonius de T\ane pour inlii nier la loi aux. tniiacles que proclame l'HiMise. on a l'ait remonter jusqu'à l'hiloslrate la rospoitsa- liilité de \'v> attaques. Nous avons comhallu ailleurs ' celte opinion : nous ne îeittrerons pas ici dans cette discussion, mais nous croyons plus que jamais qu'on a l'ait trop d'hon- neur à l'hilosliate de lui attrihiier une intention de polé- mique îelii'ieuse. Pour nous, ce n'est qu'un rhéteur à courte vue. et. en éciivaul ce livre, il n'a sottiié qu'à l'ai m (ouvre de st\le, tout au plus à satisfaire une princesse et une époque préoccupées de merveilleux. Xe demandez pas a l'hiloslrate cr qu'est pour lui Apollonius; il n'eu sait rien. On peut citer des passades tout à lait contradictoires : il.l'ait entendre, ici qu'Apollonius est un dieu; Jà, qu'il est un nous reste île lui p!u.-iriirs mivia.e; l'oit utiles |»•>111" l'histoire des opi- nion.*, de la lilii'r.iliii'i! et île, l'ail au 11e' siècle de l'ère chrétienne ; lu la Vie tl'Ap<ill<»iiitï tlcTijiiiie ; "2° 1'//<7<<'npie; :V'!es Vies des snplii\te(i ; <ï" les Tu/demi • (description d'une galerie de lahleaux, peul-êlre imagi- naire); .V des l.rtircs. Le goùtde ce rhéteur n'est pas tiès-pur; mais il a. d" l'imagination, de la \ ivarilé, de l'agrément, et sa langue n'est pas in- digne d'un eontemporain de Lucien. Sur les (envers de l'hiloslrate et celles de son neveu, l'hiloslrate le .Jeune, voyez deux excellents articles de. M. Miller, .Jour/ml des sannits, nelolire et décemhre lS-ii). 1. Nous demandons la permission de renvoyer à notre Histoire du roiiiuii dans t'iuitiquitè (p. 213 à T-H)), plutôt (pie de répéter ici ce ipie nous y avons dit de la Vie d'Aptdlouins de Tijuae. Nous donnons du reste plus has (p. \u, iift X') les autorités pour el contre celte opinion. IV INTllODUCTION être surnaturel, uiu/emo»; ailleurs, qu'il n'est qu'un homme 1. Pourquoi ces hésitations? Le Panthéon ancien était assez large pour contenir un dieu de plus, et Philostrale n'avait assurément rien qui pût lui faire craindre de dire toute sa pensée. Mais Philostrate n'était pas un homme de doctrine : qui essayerait, d'après son ouvrage, d'étudier à fond les idées philosophiques d'Apollonius de Tyane, serait fort désap- pointé, ("l'était un esprit avide de récits extraordinaires et de heau langage. Il n'a vu dans la hiograpliie d'Apollonius de Tyane qu'une matière à développements littéraires et à nar- uploads/Geographie/ n5443755-pdf-1-1.pdf

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