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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Oeuvres de Leibniz / publiées pour la première fois d'après les manuscrits originaux, avec notes et introductions par A. [...] Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716). Oeuvres de Leibniz / publiées pour la première fois d'après les manuscrits originaux, avec notes et introductions par A. Foucher de Careil. 1859-1875. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Contraste insuffisant N F Z 43-120-14 ŒUVRES DE LEIBNIZ AVIS AUX SOUSCRIPTEURS DES ŒUVRES DE LEIBNIZ Pièce à joindre à l'Appendice du tome Ier, après la page 496. Dans l'introduction qui précède les œuvres de Leibniz, t. I, j'avais décrit, sans la donner, une pièce considérable pour l'histoire des négociations religieuses entamées entre les courts de Rome, de France et d'Allemagne, et d'autant plus intéressante à connaître qu'elle éiait revenue corrigée de Rome et accompagnée d'un bref de S. S. Innocent XI, après avoir été soumise à l'examen du sacré collége. Voici la description que, faute de pouvoir la repro- duire in extenso, par des raisons faciles à com- prendre, j'en avais donnée dans le premier volume p. xxxix « Le second et le plus important .mémoire est un écrit intitulé Propositiones twvedlorum dis- cretiorum et præcipuorum, qui contenait les proposi- tions les plus modérées des protestants, rédigées par lui, et qu'il (l'évêque de Tina,) présenta, en 1677. aux cardinaux députés à cet effet. Leibniz nous ap- prend l'histoire de cet important document. Il a lui- même collationné à Vienne, le jour de Saint-Martin, 1700, l'exemplaire qu'il en avait avec la minute ori- ginale, et il a reproduit sur le sien, par un trait à l'encre les corrections, et par des renvois à la marge les additions du sacré collége. Ces vingt-cinq propo- sitions roulent sur la justification, la confession et l'absolution du pécheur. Elles sont écrites dans le même esprit de modération et de conciliation qui ani- mait les frères de Walemburlk. Elles furent sanc- tionnées par le pape et les cardinaux commis à cet effet, après de longues et de graves consultations. C'est une base irréfragable, la seule même approu- vée de Rome, puisqu'à cet exemplaire annoté et cor- rigé par le sacré collège était joint un bref de Sa Sainteté. Nous ne croyons pas qu'il y ait dans l'his- toire de l'Église une seule mention de ce fait consi- dérable. » Cette description sommaire, mais exacte, donna lieu à quelques observations, pleines de bienveillance, mais aussi à quelques doutes bien naturels de la part de M. de Broglie, dans le numéro du Correspon- dant du 25 octobre 1860. Je dis que ses doutes étaient bien naturels, puis- qu'il n'avait pas sous les yeux le manuscrit que j'a- vais consulté, mais que des circonstances indépen- dantes de ma volonté m'avaient empêché de publier. J'ajoute que ses observations étaient bienveillantes. Il me reprochait en termes aimables, si j'avais en effet eu connaissance personnellement de cet acte si considérable et de la copie de Leibniz, avec les corrections et les additions du sacré collége, de soumettre la curiosité de mes lecteurs à un véri- table supplice de Tantale (c'étaient ses propres ex- pressions), en me bornant à mentionner l'existence « sans reproduire le texte d'un acte si considérable. » Je puis enfin satisfaire la curiosité de M. de Bro- glie, et mettre fin à ce long supplice que j'ai imposé aux lecteurs de Leibniz, bien malgré moi. J'ai pu enfin, après des négociations qui n'ont pas été étran- gères au retard apporté dans la publication du tome III des œuvres de Leibniz, j'ai pu, dis-je, me procurer la copie de cette pièce et la collationner avec l'original que Leibniz avait vu à Neustadt, en Autriche, le jour de Saint-Martin 1700. M. de Bro- glie pourra la conférer à son tour avec ce court sommaire que j'en avais donné dès l'année 1859, et se convaincre de la parfaite exactitude de ma des- cription. Peut-être le lecteur curieux n'y trouvera-t-il pas tout ce que ses suppositions ingénieuses lui en faisaient attendre; mais il y trouvera très-certaine-, ment les vingt-cinq propositions annoncées sur la justification, la confession et l'absolution du pécheur. Il y trouvera de plus (ce qui est le point capital), in- diquées, non plus par un trait d'encre, mais par des italiques, les suppressions ou corrections des cardi- naux, et dans les interlignes, en petit texte, les addi- tions du sacré collége. C'était là tout ce que j'avais promis. Que pouvais-je donner de plus pour satis- faire la curiosité des lecteurs? Ce n'est point ma faute si cette pièce n'est pas écrite dans le latin le plus pur, ou si, d'après un on-dit protestant que j'avais repro- duit comme tel, en citant l'auteur protestant d'où je l'avais tiré, mon critique a cru voir dans ce manus- crit ce qui ne pouvait pas y être, à savoir la suspen- sion du concile de Trente Qu'il veuille bien relire la page xliii qui a donné lieu à cette supposition mal- sonnante pour un catholique, en la rapprochant de la page xxxix, qui contient le sommaire du manus- crit que nous publions aujourd'hui, et il verra que cette description même sommaire, mais exacte, suf- fisait à réfuter cet on-dit protestant que je n'avais donné, je le répète, que comme on-dit « Les con- cessions qu'il apportait, disait-on, » et je renvoyais à Guhrauer. Il n'en est point de même de la question du mariage des prêtres, on de la nécessité du célibat pour les ministres réformés qui inclinaient vers la réunion, et de celle du calice ou de l'usage de la coupe. J'avais dit que sur ces questions, qui n'in- téressaient pas le dogme, mais la discipline, Rome paraissait entrer dans les voies de douceur que lui in- diquait Spinola. On trouvera sur le manuscrit les passages des propositions qui avaient donné lieu à cette supposition de ma part. Il est vrai que ces pas- sages sont dans la partie de cet écrit qu'on pourrait appeler les corollaires aux vingt-cinq propositions approuvées de Rome, et qu'ils n'ont pas le même degré d'autorité, parce qu'ils ne sont pas aussi for- mellement approuvés. Du reste, voici cette pièce conforme de tous points à la description que j'en ai faite d'après Leibniz, avec la lettre du cardinal Al- brizii, ancien nonce à Vienne, qui accompagnait le bref du souverain pontife. Elle doit être placée la on- zième de l'appendice. Elle pourra servir à rassurer la conscience des catholiques, que les doutes de la critique avaient troublée. Elle montrera aux protes- tants dans quel esprit dé douceur et de modération leurs aînés, ces novelli discretiores et præcipui dont Spinola s'est fait l'interprète, entendaienttravailler à la réunionprojetée. ŒUVRES DE LEIBNIZ TOME 1 Paris. Typographiede 1'1rmln Didot frères. fils et ce, rue Jacob, 36. ŒUVRES DE LEIBNIZ PUBLIÉES POUR LA PREMIÈRE FOIS D'APRÈS LES MANUSCRITS ORIGINAUX A. FOUCHER DE CAREIL TOME PREMIER LETTRES DE LEIBNIZ, HOSSUET, PELLISSON, MOLANUS ET SPINOLA DES PROTESTANTS ET DES CATHOLIQUES PARIS LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, uploads/Geographie/ oeuvres.pdf

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