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Le sultanat d'Oman Fiche pays réalisé par: Kharibouch Mehdi Master: Politiques

Le sultanat d'Oman Fiche pays réalisé par: Kharibouch Mehdi Master: Politiques publiques et gouvernance Oman Tribus, guerres, colonisation, empire, rébellion, indépendance et reconstruction : voici l'histoire fascinante de l'État du Golfe d'Oman, du XVIe siècle à nos jours. Oman a commencé comme une nation commerçante, mais a ensuite été colonisé par les Portugais. Les dirigeants omanais ont ensuite expulsé les Européens et se sont servis de leur puissante marine pour bâtir un empire qui, à son apogée, s'étendait du golfe Persique jusqu'à la moitié de la côte de l'Afrique de l'Est. Mais les Britanniques sont alors arrivés dans la région et ont utilisé leur propre puissance navale considérable pour prendre le contrôle de la route du Golfe vers l'Inde. L'intrigue s'est ensuite épaissie lorsque les accords conclus par les Britanniques avec les cheikhs de la côte nord ont entraîné leur séparation d'Oman, ce qui a conduit à la formation des Émirats arabes unis un siècle plus tard. Oman a joué un rôle important dans l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien et est parfois surnommé "la Suisse du Golfe" en raison de sa neutralité. Nom du pays et situation géographique Oman , en forme longue le sultanat d'Oman (arabe : سلطنة عمان) est un pays du Moyen-Orient, situé au sud de la péninsule arabique, sur les bords du golfe d'Oman et de la mer d'Arabie. Le sultanat d’Oman occupe la partie Sud-Est de la péninsule Arabique, bordé à l’Ouest par les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, au Sud par le Yémen et à l’Est par l’océan Indien, pour une superficie comparable à la moitié de celle de la France (309 500 km2). Situé à cheval sur le tropique du Cancer, Oman jouit d’un climat chaud toute l’année sur la majeure partie de son territoire, avec des pointes de température à près de 50oC en juin et juillet. La chaleur est rendue d’autant plus étouffante sur la côte Nord que l’humidité océanique, bloquée par les montagnes, y atteint le taux de 90 % entre mai et juillet. Très jeune dans sa configuration actuelle, le pays se partage en cinq ensembles géographiques bien distincts : La chaîne de montagnes du Hajar constitue la colonne vertébrale du Nord du pays et s’étend des Émirats jusqu’à l’océan Indien ; ce massif, qui s’élève à 3 000 mètres d’altitude dans sa partie occidentale (Jabal Chams) et bénéficie d’une pluviométrie plus favorable (300 millimètres d’eau par an), est coupé en son milieu par le wadi Sama’il, trouée naturelle donnant accès à l’intérieur à partir de la côte du golfe d’Oman et de Mascate. Au nord de l’arc montagneux s’étend la Batina, une plaine côtière d’à peine trente kilomètres de large, et dont l’agglomération de Mascate constitue l’extrémité orientale. Son potentiel agricole (palmeraies, fruits, légumes, céréales) en fait la région la plus peuplée du pays. Au sud du Hajar un vaste ensemble désertique couvre deux tiers du territoire, les plus importants gisements d’hydrocarbures (Fahud, Ghaba, Jibal au Nord ; Nimr, Rima, Marmul au Sud) se situent dans cette étendue peu peuplée.1 A l’extrême Nord du pays, la péninsule du Musandam, séparée du reste du territoire par les émirats de Ra’s al-Khayma et de Fujayra, ferme le golfe Persique en jetant ses fjords dans le détroit d’Ormuz. Enfin au Sud, la région du Dhofar, frontalière de l’Arabie Saoudite et du Hadramaout yéménite, s’articule autour d’une triple chaîne montagneuse qui enserre l’étroite plaine littorale de Salalah, la seconde plus importante agglomération omanaise, et qui débouche au Nord sur le Rub‘ al-Khali. La mousson d’été vient terminer sa course sur les montagnes du 1 Dawn Chatty, comme Mobile Pastoralists : Development Planning and Social Change in Oman, New York, Columbia University Press, 1996. Dhofar, entre juillet et septembre, phénomène qui fait tomber les températures autour de 25o C et donne au paysage des allures d’Ecosse tropicale.2 Histoire politique du pays : Afin de mieux saisir l'histoire politique de ce pays nous allons diviser cette partie en deux grandes périodes, la première partie essayera de décrire les principaux événements historiques de l'islamisation d'Oman jusqu'à 1970 date du début du règne du Sultan Qabus bin Saïd al Saïd, la deuxième partie discutera des grands fait de 1970 à nos jours. Première partie: - Oman est dans l'Antiquité une continuation du territoire yéménite et plus précisément de Hadramout, elle est islamisée du vivant de Mahomet, au 7 siècle. Au 8 siècle, à l'issu du schisme3 entre sunnites et chiites, Oman est considéré comme l'une des insolites régions à user une autre direction qui celle du kharidjisme. - L’histoire d’Oman ne débute formellement qu'avec l’élection du premier imam ibadite à Nizwa à l'an 751, avec la conservation des imams ibatides comme puissance religieuse, la région est dominée à multiple fois par de grandes puissances étrangères, soit par:  Les Qarmates de 931 à 934  Les Bouyides de 967 à 1053  L'empire Seljouk de 1053 à 1154.  En 1154, la dynastie omanaise des Nabhânides prend le contrôle du pays, et le conserve jusqu'en 1470. - Le pays est partiellement occupé par les Portugais de 1507 à 1650 qui sont chasser par les Yaroubides ( principaux déteneurs de pouvoir au Oman), d'ailleurs leurs forces se consolide lors de leurs conquêtes des importants ports swahilis de la côte est-africaine, chose qui leur permet d'accéder au contrôle d'une partie très lucratif du commerce d'esclaves. -En 1719, Saif ibn Sultan II est élu à la succession dynastique, son choix fut à l'origine d'une rupture chez les ulamas qui mena à une guerre civile entre les deux tribus importantes, les Hinawi et les Ghafiri, celui-ci conserve le pouvoir en 1748 2 Le sultanat d'Oman de Marc Valeri 3 Un schisme est une rupture dans la communion d'une religion, le rejet de l'obédience commune qui entraîne la sécession d'une fraction de la communion ecclésiale, une séparation volontaire sans forcément renoncer aux dogmes. (« SCHISME : Définition de SCHISME » [archive], sur www.cnrtl.fr (consulté le 7 septembre 2015) ) -Après la mort des leaders des deux clans, Ahmed ibn Saïd est élu imam en 1749, concevant ainsi la dynastie actuelle. C'est le commencement d'un âge d'or pour le sultanat d'Oman, qui authentifie son influence sur l'océan indien occidental jusqu'à Madagascar.4 - Au début du 19e siècle, Oman est devenu le centre d'un incontestable empire colonial, qui commence de Baloutchistan jusqu'à Zanzibar, d'ailleurs il tiendra tête durant plusieurs siècles à la flotte portugaise puis à la Royal Navy. Le sultanat est placé de fait sous protectorat britannique de 1891 à 1971, tout en conservant "nominalement" son indépendance.5 De 1965 à 1976, le pays est la scène d'une violente guerre nommée "Dhofar", exhortée par les horribles conditions socioéconomiques d'une partie de la population, cette guerre a était restreint grâce aux forces britanniques et iraniennes. Deuxième partie: - En 1970, le sultan Saïd ibn Taïmour, est chassé par son fils, Qabus ibn Saïd, grâce à un coup d'État structuré par le Royaume-Unin, le sultan Qabus essaya depuis le début de son règne d'améliorer la situation économique du pays, en maintenant la paix avec la plupart des pays du Moyen-Orient, en 1981, il fait adhérer son pays au Conseil de coopération du Golfe (GCC). - En 1996, le sultan édicte un décret clarifiant les règles de succession, en établissant un conseil bicaméral doté de pouvoirs législatifs, un premier ministre et garantissant des libertés civiles de base pour les citoyens omanais. En 2003, la chambre basse du conseil est librement élue pour la première fois. Aujourd'hui, le sultanat est prospère. Le revenu par habitant atteint 25 000 $ par an. Selon le rapport de l'ONU (2010), les secteurs de la santé et de l'éducation ont nettement progressé : 85 % de la population est alphabétisée et éduquée. - Le 10 janvier 2020, après plus de 49 ans de règne, Qabus ibn Saïd meurt, des suites d'un cancer du côlon, à l'âge de 79 ans. Le lendemain, le 11 janvier, Haïtham ben Tariq, ministre du Patrimoine et de la Culture et cousin du défunt, prête serment comme nouveau sultan. Celui-ci a été désigné — parmi plus de 80 autres membres de la famille royale — comme héritier par le défunt roi dans une lettre ouverte après sa mort.6 4 Cyrille Aillet, « L’ibâḍisme, une minorité au cœur de l’islam », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 132 | décembre 2012, mis en ligne le 08 avril 2013, consulté le 08 octobre 2013. URL : http://remmm.revues.org/7752 5 Akram Belkaïd, « Quand Oman tenait tête à la Royal Navy » [archive], sur Le Monde Diplomatique, août 2021. 6« À Oman, les adieux à l’atypique sultan Qabous » [archive], sur Le Figaro.fr, lefigaro, 12 janvier 2020 (ISSN 0182- 5852, consulté le 15 janvier 2020). La population : la densité, la/les religion.s, les ethnies et sectes la composant etc. La population du Sultanat d'Oman est cotée à 5 841 485 en 2021. La population s'amplifie rapidement en raison d'un taux d'immigration élevé, cela peut nous apparaitre vu que le recensement de 2017, la population uploads/Geographie/ oman-final-f.pdf