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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € R RE EP PO OR RT TA AG GE E 400 FAMILLES PROCHAINEMENT RELOGÉES INONDATIONS D’EL BAYADH Trois ministres, MM. Ould Kablia, Noureddine Moussa et Amar Ghoul, en charge respectivement des départements de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Urbanisme et de l’Habitat et des Travaux publics se sont rendus hier dans la wilaya d’El Bayadh pour s’enquérir de la situation qui prévaut dans cette wilaya au lendemain des inondations survenues dans la nuit de samedi à dimanche et qui ont fait plusieurs victimes et d'importants dégâts matériels. Le dernier bilan provisoire fait état de 10 morts et de plusieurs milliards de dinars de dégâts occasionnés aux infrastructures de base. MASSACRES DU 17 OCTOBRE 1961 Marche à Paris pour la reconnaissance d’un crime d’Etat PRISE D'OTAGES PAR LES TERRORISTES UNE RÉSOLUTION DE L'ALGÉRIE ADOPTÉE PAR LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU AU CENTRE DES ÉTUDES STRATÉGIQUES DU JOURNAL ECHAÂB Le P rRobert Mortimer : “Les attentats du 11 septembre ont accéléré le rapprochement entre les Etats-Unis et l’Algérie” PROJET DE LOI ÉLECTORAL ET MODE DE SCRUTIN Consensus et réserves BAC 2012 LES INSCRIPTIONS S’EFFECTUENT SUR INTERNET DU 1er AU 30 OCTOBRE CONFÉRENCE SUR LA PRISE EN CHARGE SOCIALE DU CORPS DE SÉCURITÉ Un projet de loi est par essence contradictoire. En ce sens les parlementaires ont longuement débattu de la problématique du mode de scrutin proportionnel, ainsi tandis que certains parlementaires revendiquent “le maintien du mode de scrutin proportionnel au niveau de la circonscription électorale prévue pour le projet d’amendement de la loi électorale”, d’autres optent plutôt en faveur de “l’adoption du mode de scrutin proportionnel national pour les prochaines législatives”. HISSER LE NIVEAU DE PERFORMANCE DE LA POLICE Ce colloque qui se tient jusqu’au 5 du mois courant verra la participation de 150 spécialistes des différents ministères, notamment l'Intérieur, la Justice et la Santé, les services de sécurité, ainsi que des experts des pays arabes spécialisés dans ce domaine. Intervenant à l’ouverture de la conférence, le DGSN, le général major Adelghani Hamel, a indiqué que “l’organisation de cet événement intervient dans un contexte où la police algérienne connaît des changements majeurs sur tous les plans organisationnels et matériels”. O ran, en cet été déclinant, s’éveille et s’arrache à une nuit de torpeur qui alourdit l’atmosphère d’une journée qui s’annonce tout aussi torride que moite. Et rien de plus pénible à sup- porter que cette moiteur si pesante. Mais à la longue on s’y fait. M’dina j’dida grouille déjà de monde. Des teints havres par endroits et une barbe broussailleuse signent le terri- toire de la plèbe. Premiers bruisse- ments d’une cité qui se couche tard et se lève tôt. De «vieilles habi- tudes» nous confie un sexagénaire familier des lieux et boute-en-train en diable. C’est que l’Oranais s’est taillé une réputation de «bon vivant» qui lui colle à la peau et le poursuit tel un atavisme. A moins que c’en soit justement un d’atavis- me. Tant on l’imagine mal sous «une autre configuration» pour par- ler moderne. Et j’en atteste, si besoin est, pour avoir un mien ami trempé dans le même moule. Jamais, au grand jamais, cet intime ne m’aura révélé une quelconque animosité alors même que je ne me privais point de le taquiner et titiller sur son accent chantant et son incroyable gouaille. Pour tout dire et si je devais vraiment m’essayer à quelque improbable tentative de cer- ner au mieux sa personnalité, je dirai volontiers qu’il est zaouali et fhel. Sans verser ici dans une quel- conque caricature malveillante sinon mal à propos. M’dina j’dida donc où se font et se défont des des- tinées du «petit peuple» la journée durant, avant que le jour ne s’éva- nouisse dans la nuit. Et que la nuit n’engloutisse tous les «secrets intimes» du jour. Mais parfois et selon que l’on soit d’une rive ou d’une autre de ce long cor- ridor qu’est la vie, on ne distingue plus les frontières entre le jour et la nuit. Et les Oranais qui entre- tiennent un rapport charnel à leur ville ont tout à fait raison de s’en vanter tant cette cité exerce une fascination et un magnétisme à nul autres pareils. Inutile au demeurant de chercher quelque explication rationnelle. Tant tout est irrationnel en ce que la dimension et l’épaisseur de cette cité historique empruntent tout autant au rationnel qu’à l’irrationnel. Et c’est ce qui fait toute sa densité et sa complexité. Toute sa profondeur et son champ d’action. Autant elle assume son passé riche de hauts faits d’armes et d’art, dont celui de vivre n’est pas des moindres, autant elle respire par tous ses pores une modernité, à bien des égards bien assumée. Contrairement aux idées reçues et autres préjugés, outre les ragots col- portés ici et là par quelques «puri- tains de la vingt-cinquième heure» qui s’échinent à jouer les apprentis- sorciers... Quand ils ne sont pas car- rément donneurs de leçons ou adeptes du prêchi-prêcha. Heureusement que les Oranais savent distinguer «le bon grain de l’ivraie» en adoptant comme devise fort significative et éloquente pour le moins : «Les chiens aboient, la caravane passe...» De commerce très agréable, disponibles, volon- tiers volubiles et expansifs, leur tempérament enjoué nous change bigrement des mines d’enterrement de la capitale... Quelle bouffée d’oxygène que toutes ces embras- sades et élans spontanés du cœur, cette grandeur d’âme et cette «dis- ponibilité de tous les instants» rare- ment enregistrée ailleurs. Et le pro- pos n’est ni exagéré ou encore moins laudateur. Tant ce constat est vérifiable et vérifié de visu. Demandez donc votre chemin à un Oranais et vous verrez avec quel empressement il vous conduira à bon port. Et à chaque fois que j’y retourne, j’éprouve un je ne sais quoi d’indéfinissable qui me récon- cilie rien que l’espace d’un relais fugace avec moi-même. Dieu seul sait au demeurant et par les temps qui courent si tout le monde prati- quement éprouve ce cruel besoin, voire ce besoin irrépressible de «se sentir bien dans sa peau», quitte par la suite à «retomber dans la mortuai- re monotonie», si ce n’est «cette indifférence qui consume et tue» sans qu’on y prenne garde. Au cœur de la cité du côté de m’dina j’dida, la foule vaque à ses occupations ou déambule tout simplement par plaisir de le faire. Un café bien serré ne serait pas de refus. Et à peine ai-je pris place que le garçon de salle est déjà là, sourire aux lèvres et plaisantin en diable ; ce qui n’est pas sans me déplaire, loin s’en faut. Habitué que je suis à quelques «chebareg» de la capitale. Qui n’ont rien à voir avec la qualité des prestations de serrvices dans cette autre capitale de l’Oranie. Allez, n’ayons pas peur des mots, c’est le jour et la nuit. Attablé à la terrasse, je déguste et savoure un «naqous», équivalent d’un moitié- moitié, du cru. Sur fond de musique du terroir. Et pas forcément celle que l’on croit tout indiquée en la cir- constance, l’inévitable raï, avec tout le respect que je dois à ses adeptes et surtout à ses ténors. Car écouter et apprécier ce morceau d’anthologie qu’est «bakhta» version l’immense cheb Khaled, ce n’est pas rien. Et la fascination va bien au-delà de la «simple» performance vocale du king du raï, plus connu sous le vocable d’enfant terrible d’El Hamri, autre lieu-dit à la périphérie de la cité qui a enfanté bien des tra- jectoires en relief... Mais bien avant lui un monstre sacré du ‘asri, celui-là m’a toujours séduit et fasciné pour ne pas dire carrément obnubilé : j’ai nommé Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs le subblissi- me et maestro, feu Ahmed Wahbi rahima- hou Allah oua askana- hou fassiha djinanih. Que Dieu ait son âme et l’accueille en Son Vaste Paradis. J’ai encore et je l’au- rai sans doute pour l’éternité «l’ima- ge de synthèse» de ce crooner à la voix divine, chaude, veloutée et poi- gnante, beau comme un dieu avec ce physique d’un Gary Grant au som- met de son art. Il avait tellement de talent et de classe à l’état pur qu’on avait tout comme l’impression lors- qu’il entonnait un de ses morceaux d’anthologie dont justement l’im- mortelle «Bakhta» qu’il ne faisait aucun effort pour chanter. Tant tout coulait de source. Et quelle source, mes aïeux ! Or et ce n’est pas inventer l’eau chaude que de le rap- peler au bon souvenir des uns et des autres, le talent ne s’use que si l’on ne s’en sert pas... Et quand feu Wahbi célébrait «Ouahrane» avec toute l’étendue de sa virtuosité à «faire parler el oud» et cette aisance déconcertante qui rendait l’art si limpide et si accessible sans jamais se délester de l’essentiel, même les oiseaux réputés pourtant avoir «le diapason dans la poche» retiennent leur souffle pour savourer l’élixir uploads/Geographie/ 449-10042011.pdf
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- Publié le Aoû 04, 2022
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