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Affaire Magali Blandin : son mari avoue le meurtre Elle avait disparu le 11 fév

Affaire Magali Blandin : son mari avoue le meurtre Elle avait disparu le 11 février. Hier, son mari a avoué en garde à vue l’avoir tuée, a annoncé le procureur de Rennes, Philippe Astruc. page 6 g a d c o p s é a a m e a s u p u é d a s c o u e u -M e p è e R s ( U c o s s s ié s u d u e d 9 u s m d 2 m 2 1 o s e f u e o p é é e s p a l g e d m e s d a s o n s d e M o u b a d e t g m m u d a b d o n m f é n c e d e s u p c u u P p p e A u c L e c S é b a s J a u d o n ( p o n d u g o u p m e n t e g e n d a m e e d e e V n e ) e t le o o n e l F l o r a M a n e t d e a s e c t o d e e r c h e d e R e n n e s .PHOTO : JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE Quelles alternatives au plastique ? u a c a d e p o u e D e e p s d e p e s o e a h è n e é ie v rd d s c o n s e n p p o m p o s o u d a n s d e s a s u c y c a b l s e é u s b l s c L ’ E p ic e e 2 P a u l n e m a g a s i n d e v r a c B i o à a n g e r s .PHOTO : EDDY LEMAISTRE, OUEST-FRANCE Notre dossier plastique. Réduire, réutiliser, recycler… L’ère du recyclage industriel des déchets plastiques a débuté. Son développement reste inégal mais dans certains secteurs, comme celui de l’alimentation, des alternatives originales sont développées. pages 2, 3 et 4. L’histoire de Loana, icône tragique de la téléréalité page 11 Découvrez dans votre journal, 8 pages consacrées aux jeux cahier Jeux Delphine de Vigan dévoile l’univers des enfants youtubeurs lemagazine Une 1,20 € n° 1207 du 21 mars 2021 Justice et Liberté actualités le magazine Une Edition France Ce dimanche 21 mars, c’est la Jour- née internationale de la forêt. En Fin- lande, où les bois couvrent 70 % de la superficie du pays, on la célèbre plus qu’ailleurs. Depuis une décennie, les arbres alimentent une autre écono- mie que la classique filière du bois. Leur cellulose est en train de chasser le plastique de la plupart des foyers et dans les commerces. « Ceci est un petit pot en bois, pour votre crème de jour », nous montraient Suvi Haimi et Laura Kyllö- nen, en 2019, à Helsinki. Les deux patronnes de Sulapac cherchaient depuis des années à remplacer les contenants de la cosmétique, tous petits, différents selon la marque, complexes, pas recyclables… Leur emballage écologique, constitué de bois et d’adhésifs naturels, a récolté de nombreux prix européens d’inno- vation. « Sulapac est l’un des fleurons de notre nouvelle bioéconomie », jubile Miska Hakala, du Club des affaires d’Helsinki. La bioéconomie englobe les matériaux issus du végétal, des algues, des bactéries pour l’emballa- ge, le chauffage ou la construction. Des produits biosourcés. Les chercheurs de l’Institut des res- sources naturelles de Finlande, le Luke, accompagnent les dévelop- peurs et l’arbre s’est imposé comme solution naturelle dans de nombreux secteurs. Tous les Finlandais s’y mettent, comme la poétesse Jenni Haukio, femme du président libéral Sauli Nii- nistö, qui fait sensation dans ses robes de soirée « durables » en bou- leau du pays. Sulapac s’est attaqué un autre secteur polluant : la cérami- que. « Nous venons de produire notre premier lavabo en matériau bois hydrophobe », plastronne Antti Valtonen, chargé du marketing. C. G. Le président Sauli Niinistö et sa femme, Jenni Haukio, en robe à base de bouleau. | PHOTO : REUTERS Le bois chasse le plastique en Finlande La gourde en métal Les boîtes en verre La brosse à dents, en bois La barquette en papier hydrophobe Les pailles en inox Le succès de ces contenants a relancé Pyrex : plus de 100 millions d'€ de chiffre d’affaires (2019). Les modèles en plastique produisent 1 400 tonnes de déchets par an en France. En 2019, 105 millions ont été vendues aux États-Unis. Un secteur avec une croissance à trois chiffres ! L’interdiction du plastique au 1er janvier 2021 a favorisé les modèles durables. Source : UE/Statista/NPD Group/Pyrex Top 5 des objets du quotidien, pour une alternative au plastique O.-F. Trier, laver, recycler et développer des Spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers, l’éco-organisme Citeo est sur tous les fronts de la chasse aux plastiques. Après un départ lent, tout s’accélère. Trente ans après la mise en place de la Responsabilité élargie du producteur, comment est-ce possible de mettre sur le marché des produits sans solution ? Effectivement, c’est critiquable. Mais de nombreux industriels participent à des programmes d’éco-conception. Nous soutenons actuellement à hau- teur de 17,5 millions d’euros, trente projets innovants pour trouver des plastiques parfaitement recyclables, mais aussi du réemploi de conte- nants, qui devient obligatoire. Quelle alternative vous semble la plus prometteuse ? Sans doute la barquette en papier hydrophobe, développée par le cen- tre de valorisation du papier. En réem- ploi, Carrefour teste des choses for- midables avec Loop, et nous soute- nons les premiers centres de lavage, comme Uzaje. Ils apportent des solu- tions pour respecter les 5 % d’embal- lages réemployables obligatoires dès 2023 et 10 % en 2027. Selon l’Ademe, la consigne aiderait à mieux collecter les bouteilles plastiques. Est-ce la solution ? C’est en réflexion. On ne récupère que 61 % des bouteilles dans les sacs jaunes. Mais il faudra réinventer une consigne du XXIe siècle. Nos modes de consommations ont beaucoup changé. J’imagine qu’il peut être pos- sible de récupérer sa consigne par téléphone portable… Propos recueillis par Christelle GUIBERT. À l’instar de l’éco-organisme Citeo, l'entreprise Paprec au Rheu (Ille-et-Vilaine) est égalemen Entretien La France est qualifiée d’élève moyennedel’Europeenmatièrede recyclage. Quels sont les chiffres ? Nous affichons un taux de recyclage de 70 %, en 2019. La simplification des consignes de tri, qui a débuté en 2020 et s’étendra à tout le territoire en 2023, devrait améliorer les choses. Il nous reste à progresser dans le tri hors des foyers. En ville, on consom- me deux fois plus d’emballages et on trie deux fois moins. Parlons-nous collecte ou recycla- ge ? Il y a une ambiguïté. Tous les plastiques ne se recyclent pas… Les bouteilles d’eau en PET se recy- clent très bien. Et d’autres jeunes filiè- res progressent, comme le PET opa- que, les bouteilles de lait. Mais nous sommes sans solution pour 25 % des emballages mélangeant le plastique et l’aluminium, comme les paquets de chips. Ils sont soit brûlés pour faire de l’énergie dans les réseaux de cha- leur des villes, soit enfouis. Jean Hornain, directeur de Citeo, éco-organisme chargé des emballages. | PHOTO : DANIEL FOURAY, OUEST-FRANCE Notre dossier plastique Le dossier et empaqueter près de 40 millions de pièces par an. Stéphane Lefebvre, chef de projet, planche sur les deux sujets cruciaux du réemploi : « Optimiser la distance entre les sites d’utilisation et de lava- ge », gros poste d’émissions de CO2 tant que le transport n’est pas électri- fié ; et gérer «lemanquedestandardi- sation des contenants ». Les petits pots de verre de 125 g des desserts lactés, au col thermo-scellé, c’est fran- chement la galère. Pourtant, Emmanuel Auberger, pré- sident d’Uzaje, y croit. Cet ancien de Saint-Gobain veut « industrialiser le réemploi ». Il multiplie les tables ron- despourconvaincrelesentrepreneurs Lindsay Mboubi et Eliezer Lukengu, deux salariés d’Uzaje, au centre de réemploi de Neuilly-sur-Marne. | PHOTO : OUEST-FRANCE alternatives au plastique Repères Quelles alternatives au plastique ? Gros consommateur d’emballages et très concerné par les risques sanitai- res liés au plastique, le secteur de l’ali- mentation est au taquet. De grandes enseignes comme McDonald’s ou KFC achètent, par millions, des sala- diers jetables en fibre de bois fabri- qués par Ecofeutre près de Pontivy (Morbihan). En Vendée, Fleury-Mi- chon a aussi choisi le bois, « de peu- pliers français », pour remplacer cer- taines de ses barquettes pour plats cuisinés. Chez Frais émincés, à Pont- château (Loire-Atlantique), la bar- quette compostable est en pâte à papier couverte d’un film bioplasti- que. Et un peu partout, des start-up proposent pailles, gourdes, bou- teilles, uploads/Geographie/ ouest-france-edition-france-21-mars-2021.pdf