Une géologique a large échelle a été effectué sur les formations géologiques du

Une géologique a large échelle a été effectué sur les formations géologiques du bassin côtier de la République du Congo. Il s’agit d’une étude sédimentologie et pédologique des formations visible à l’affleurement. Rapport de terrain Géologie des formations côtière du Congo AHMAT MAHAMAT HASSAN Gary 1 REMERCIEMENTS : J’aimerai tout d’abord remercier le chef du département de Géologie Mr. MOUSSESSIE Jack qui a fait tout son possible pour que nous fassions ce stage dans des bonnes conditions. Je remercie aussi nos deux encadreurs : Docteur MALOUNGUILA NGANGA et Dr SOUGA Jean Didier qui nous ont transmis le maximum des connaissances sur le terrain. Je remercie également Messieurs Yanick et Déni de la société BRGEM qui nous ont aussi expliqué beaucoup des choses et apporté beaucoup éclaircissement. En mes remerciements s’adresse aux sociétés ENI CONGO et l’institut de recherches et de développement qui nous ont permis les visites guidée des leurs sites et de leurs installation. PARTICIPANTS: - Trois enseignants encadreurs ; - Deux géologues de la société BRGEM - 36 étudiants 2 SOMMAIRE Pages I. DEROULEMENT----------------------------------------------------------------------------------03 II. OBJECTIFS DE LA MISSION------------------------------------------------------------------04 III. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE GEOLOGIQUE ------------------05 A/ LA DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE-------------------------------------------06 I. ETUDES DE LA DYNAMIQUE DU LITTORAL-------------------------------------------06 II. ETUDE DE LA DYNAMIQUE DES BASSINS COTIERS ACTUELS : --------------10 1. L’embouchure du fleuve Kouilou --------------------------------------------------------------10 2. La lagune de Djeno et celle de Mvandji. ------------------------------------------------------12 3. Les mangroves de la baie de Pointe Noire------------------------------------------------------15 III. DESCRIPTION ET RECONSTITUTION DES ENVIRONEMENTS DE DEPOT DES FORMATIONS SEDIMENTAIRES RECONTREES : ----------------------------------16 a) Les bicarbonates Turoniennes -------------------------------------------------------------------16 b) La dolomie gréseuse de Louango ----------------------------------------------------------------21 c) L’Alios-------------------------------------------------------------------------------------------------22 d) La série des cirques --------------------------------------------------------------------------------23 e) Les sables ocres et blanc de la baie de Louango ---------------------------------------------26 IV. CORRELATIONS --------------------------------------------------------------------------------27 SYNTHESE ----------------------------------------------------------------------------------------------28 B/ ETUDE PEDOLOGIQUE ---------------------------------------------------------29 I. MEHODE D’ETUDE---------------------------------------------------------------------------------29 II. DESCRIPTION ET INTERPRETATION DES QUELQUES PROFILS PEDOLOGIQUES ------------------------------------------------------------------------------29 a) Le profil pédologique de DJENO ---------------------------------------------------------------------- -30 b) Le profil pédologique de la Raffinerie ---------------------------------------------------------------32 c) Le profil pédologique Louango 1 -----------------------------------------------------------------------34 d) Le profil pédologique Louango 2 ------------------------------------------------------------------------35 III. LES LATERITES DE HOLMONI ----------------------------------------------------------38 CONCLUSION -------------------------------------------------------------------------------------------38 C/TROISIEME PARTIE --------------------------------------------------------------40 I. VISITE D’INPREGNATION EN ENTREPRISE ---------------------------------------40 a) VISITE DE L’IRD -----------------------------------------------------------------40 b) VISITE DE LA COMPAGNIE ENI-CONGO ------------------------------43 II. DIFFICULTES RECONTREES SUR LE TERRAIN ET SUGGESTIONS------44 3 I. DEROULEMENT Le stage d’études géologiques de terrain nous l’avons effectué pendant dix jours dans l’ordre ci-après: - le premier jour, le17/01/2013, nous somme rendu à Djeno pour étudier les forma-ton bicarbonatées la dynamique littorale et côtière puis faire aussi une étude pédologique. - le deuxième jour, le 18/01/2013 ; on est allé à Mvandji pour étudier et vérifier si les carbonate de Mvandji sont les mêmes que celle de Djeno et étudier la dynamique. - le troisième jour,19/01/2013;nous avons étudions la diffraction des vagues due à la pointe ensuite nous avons effectué une étude pédologique au niveau de la baie de Pointe noire. - le quatrième jour, 20/01/2013 ; nous rendu à Louango près de pointe indienne pour étudier la dynamique du littoral et le dolomie gréseuse de Louango puis nous avons levé une un profil pédologique. - le cinquième jour, 21/01/2013 ; nous sommes allés un peu plus au Nord de l’affleurement du jour précédant pour refaire la même chose toujours au niveau de la baie de Louango - le sixième jour, 22/01/2013 ; on a avancé encore plus de l’affleurement du jour précédant pour effectuer les études pou pouvoir constater la variation du paléo-environnement. Puis on a monté plus haut sur le continent pour étudier la série des Cirques. - le septième jour, 23/01/2013; nous avons continué les études de la série des Cirques déjà entreprise puis rendu à Bas Kouilou pour étudier la dynamique sont embouchure. - le huitième jour, 24/01/2013, on a visité le centre national de recherches scientifiques pour comprendre comment on fait les analyses au laboratoire. - le neuvième et dixième jour, le 24 et 25 Janvier 2013, visite de la Compagnie ENI- CONGO pour comprendre comment se fait l’exploration et la production pétrolière sur les plateformes pétrolières. 4 II. OBJECTIFS DE LA MISSION L’objectif général de ce stage est non seulement de mettre en pratique les connaissances théoriques apprises en classe mais aussi d’affiner l’expérience des levés géologiques acquise lors des années antérieures nécessaires à la reconstitution des paléo-environnements. Cette mission a pour objectif spécifique est d’étudier le bassin côtier congolais, la dynamique de la cote et d’étudier la formation des sols et leur évolutions le long de cette cote. III. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE GELOGIQUE : Notre étude sur le terrain a été effectué, le long de la cote congolaise, entre le terminal de DJENO jusqu’au extrême nord de la baie de Louango. Cette cote océanique est située au Nord-ouest du pays, elle s’étend entre le 4ème et le 5ème degré de la latitude Sud et elle a une orientation NW-SE (Nord-Ouest à Sud-Est). Figure (1) Extrait de la carte de la cote congolaise : 5 En ce qui concerne le contexte géologique il est intimement lié à l’ouverture de l’océan Atlantique au crétacé. L’ensemble des roches qui forment le bassin côtier congolais ses sont déposées entre le Néocomien (jurassique supérieur-crétacé inferieur) et le plio- pléistocène. Elles reposent en discordance fondamentale sur le précambrien du Mayombe. L’histoire de ce bassin s’est faite en trois phases: la phase ante-salifère qui va du néocomien au barrémien, la phase salifère de l’albien et la phase poste-salifère qui va de l’albien au pléistocène. Pendant la phase Antée-salifère qui coïncide avec le début de l’ouverture de l’Atlantique c’est l’effondrement qui fut le phénomène dominant c’est pourquoi le détritique prédomine dans cette phase. Ensuite la mer envahit l’ensemble à l’albien inferieur et permît le dépôt de Chélate ensuit intervient une crise de salinité ce qui permit le dépôt du salifère de la Louémé. En fin la phase poste- salifère est caractérisée par l’installation d’un milieu marin franc où la dynamique est contrôlée par la régression et la transgression. 6 A/ Première partie : Dynamique sédimentaire Introduction: La dynamique sédimentaire est la branche de la géologie qui étudie les processus et les forces naturelles qui interviennent dans la formation des roches sédimentaires. Dans cette partie du document nous allons d’abord étudier la dynamique sédimentaire actuelle du littoral et du bassin côtier de Pointe Noire puis à partir des données relevées sur le terrain nous allons reconstituer les processus sédimentaire, le milieu de dépôt et l’architecture de ces milieux. I. ETUDE DE LA DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE DU LITTORAL: Les vagues et les marées sont les deux agents qui déterminent la dynamique sédimentaire d’un littoral. Cette dynamique se traduit soit par la construction de la cote ou soit par son érosion. La géométrie de la cote et l’orientation des lignes des crêtes des vagues par rapport à la cote sont les deux facteurs essentiels pour cette dynamique. La cote de Point Noire a une orientation générale NW-SE tandis que la direction dominante des lignes des crêtes des vagues est WNW-ESE donc oblique à la cote. Quant-à la géométrie cette cote présente deux pointes: la pointe Noire, dont le nom a été donné à la ville, présente une orientation qui la même que celle des vagues WNW-ESE lui permettant de protéger la baie de pointe Noire dans sa partie Sud. Plus au Nord nous avons la pointe indienne qui joue le même rôle que le premier et protège dans sa partie nord la baie de Louango. (Voire la figure 1) A partir de terminal de Djeno jusqu’à la pointe Noire le processus sédimentaire dominant est la construction puisque les lignes des crêtes des vague sont oblique par rapport à la cote. Ce processus de construction s’explique par le fait que la vague ne déferle pas dans sa totalité au même moment, ainsi donc le flux de la partie qui déferle en premier va déposer le produit qu’il transporte ensuite le produit de l’érosion engendré par le reflux de ce dernier sera repris par le flux de la partie en retard de la même vague. Ceci va se répéter n fois: c’est le transfert littoral responsable de la formation de la barre sableuse. Interprétation 7 Figure 2. Des lignes de crêtes obliques à la cote. Au niveau de la point Noire a cause de sont orientation quasi parallèle aux lignes des crêtes des vagues, elle va créer le phénomène de diffraction c'est-à-dire cette pointe joue le rôle d’obstacle et provoquera la déviation des vagues. C’est ainsi que la point Noire protège dans sa partie Sud la baies de point Noire qui est un milieu confiné (propice à l’implantation d’un port). Au fur et mesure qu’on s’éloigne de cette pointe vers le Nord nous observons une accentuation de l’érosion ceci est la conséquence de la diffraction décrite ci-dessus qui oriente les lignes des crêtes des ces vagues parallèlement à la cote. L’effet de cette érosion se trouve un peu atténué par la présence d’une roche dure (Alios) en cet endroit. En fin en avançant plus au Nord les vagues reprennent leur orientation oblique par rapport à la cote car elles ne seront plus influencées uploads/Geographie/ rapport-de-terrain.pdf

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