Comità de rddnmtion : 1 Montra : Pierre Anetil Claude Chapdelabe Claude Y. Chor

Comità de rddnmtion : 1 Montra : Pierre Anetil Claude Chapdelabe Claude Y. Choron Daniel Chwrier Robert Comtoia Jeun-Fran*U Moreui D i a n e Moi-umette Franooy Raynuuld Anne-Marie Siwi Colliiboriteur* 1 Quebec : Michel Chartier Robert Comtoia W a r d Fortin - n Gendron Claude Gimux Richard Lafor& Francine Saint-Aubin Rimomki : Pierre Humais Adjointe 1lurfdaction: Mucelie Par4 Administration et aervice q x abonnis : A m k Ba& Graphisme : Michel Gagmn Composition : Composition Solidaire Ine., Montra Impreuion : Les Presses Solidaires Inc.. Mon- Dirtribution: Diffusion Parall&le Inc. 1667, Amherst M o n W H2L SU T6l. : 621-0836 Orgaaimw qui subventionnent lu revue : Ministèr des affaire^ culturelles; Condl de Recherche* en S c i e n c e s humaines du Canada. Abonnement: tarit rwlier - $-14.00 tarif etudiant - $ 12,00 tarif des institutions - $20,00 L a revue Recherches Am?&diennesauQufbtc est publié quatre fois par anné ' . CoiTttpondance: - , 4060, rue &ml, bfontr6.d HL2 4H3 (el. : 849-9704) . - ManifutatioB d'indiau pus, Co- lan bie (Uwidad IHdmiut, oui 19761 recherches amrindiennes 1 lauquébe VOL. X I No 1, 1981 LUTTES INDIENNES EN AMfRIQUE LATINE Présentatio Pierre Beaucage à Le Premier Congrè indighe È 1974. (Extraits) par quatre groupes mayas des Hautes-Terres (etat du Chiapas) à Juchari Uinapikua à (Notre Force) (Extraits) Thmoignage de la lutte de Santà Fb de la Laguna par le Comità de lutte indighne d'ethnolinguistique Tbmoignage d'un Indien sur la rbpression au Guatemala prbsente par Amnistie Internationale Comment certains devinrent indig&nes et les autres mbtis (à caxlanes È (lbgende des Ch'ol du Chiapas) Pratiques politiques et dbfinition de l'à Indien à : les prbcurseurs de l'indigbnisme mexicain Pierre Beaucage Le rire du mais (réci totonaque) Pourquoi on biltit des maisons de pierre A Santiago Ecatlan (réci totonaque) Le à susto à ˆ faiblesse ou à maladie de l'&ne à ? Diane Bilodeau .. Artisanat et capitalisme : les tisserands de Zacapoaxtla (Sierra Norte de Puebla, haute-montagne) Mariette Gobeil 1 y a plus de huit ans, un groupe de chercheurs latino- américain et québéco - dont moi-même publiaient un numér de la Revue canadienne de so~~ioloqie et d'anthro- polo.gie consacr6 aux Indiens d'Am6r7que latine (vol. 3, no 9, aoû 1972). En le relisant récemment j'ai ét frappà par les conti- nuités mais surtout par les changements survenus depuis. Déjà à l'époque nous nous inscrivions en faux face au à culturalisme à encore pratiquement omniprésen dans les étude amérin diennes: les cultures autochtones, vestiges du passé ne se seraient maintenues jusqu'à aujourd'hui que grâc à leur isole- ment et à leur force d'inertie, mais devraient tô ou tard dispa- raîtr sous l'effet de l'acculturation (cf. Beals 1967). Une telle perspective n'étai pas le fait des seuls chercheurs américain (cf. vol. 6 du Handhook of Middle Awterican Zndians) mais étai par- tagé par la plupart des Latino-américains tels A. Caso (1948) et G. Aguirre Beltran (1967) pour ne mentionner que deux grands 2 noms de l'à indigénism à mexicain. Pour notre part, nous étion beaucoup plus proches de ce nouveau courant qui avait entrepris de considére les autochtones, non plus comme à marginaux à ˆ mais comme partie intégrant des sociétà latino-américaine ... dans lesquelles l'ethnologie remplit égalemen une fonction (Warman et al. 1970). Depuis, les faits eux-même se sont chargé de départage les théories Contrairement aux prédiction des théoricien de l'acculturation, l'urbanisation et le développemen des commu- nications - processus qui se sont accélérésenc récemment n'ont pas entraîn la disparition des Indiens : ces derniers ont vu leurs effectifs globaux se maintenir et mêm s'accroîtr régulià rement depuis trois décennies Les recensements dénombraien deux millions et demi d'Indiens au Mexique en 1950 (Marino Flores 1967) tandis qu'on en compte huit millions aujourd'hui (Arizpe 1979). Mêm en termes relatifs, leur à poids à démogra phique dans la sociét est demeurà assez stable : onze pour cent en 1950, neuf pour cent aujourd'hui. Mais l'importance réell du fait indien aujourd'hui est bien plus grande que ne le suggèren ces chiffres. En termes économi ques, ils fournissent, comme petits producteurs ou salari& itiné rants, une bonne part de la production de café sucre, agave, coton, etc., denrée dont l'exportation procure à des pays comme le Mexique, le Guatemala, la Colombie et le Péro des devises étrangèr essentielles. Par ailleurs, leurs territoires tradition- nels recèlent outre les ressources agricoles convoitée depuis des M.-E. Montejo), etc. On découvr soudain que les à marginaux à détiennen des ressources suffisamment importantes pour qu'on emploie les moyens pour les en déppouiller moyens allant de la corruption des leaders indigène jusqu'à la répressio armé sur des région entières en passsant par l'assassinat à sélecti à des dirigeants (voir à c sujet, ci-après lestextesJuchan' Umapikua et à Témoignag d'un Indien sur la répressio des paysans au Guatemala à ; consulter aussi les journaux indépendant Unzdad Indigrna de Colombie, et Voces dvi Canipo du Mexique). En fait, l'intensification de la pénétrati du grand capital industriel ou agricole dans les régionso jusqu'alors n'étai pré sent que le capital marchand, loin d'entraîne ladisparition des Indiens, a contribuà à une double prise de conscience. Prise de conscience des premiers intéressé d'abord. Les communautés surmontant leur émiettemen séculaire pren- nent conscience de la similitude de leurs problèmes En Colombie, le Conseil régiona des indigène du Cauca regroupe des milliers d'Indiens paez et guambianos dans la lutte pour la terre et l'autonomie territoriale (voir article de Montejo). Au Mexique, à partir de rencontres régionale (voir l'remter Congr& ...) les peuples indigène organisent eux-même deux congrè nationaux (mouvement que le gouvernement tente pré sentement de récuperer) Au Guatémala les I.rrlc du départe ment d'El Quichà en viennent à lalutte armée seulevoie qui leur est ouverte: l'importance économiqu des Indiens se double désormai d'un poids politique; I'Etat devra donc compter avec cette force qui émerge Prise de conscience des ethnologues, historiens, sociologues, aussi ... Il y a dix ans, mêm ceux d'entre nous qui n'adhéraien pas à la vision statique dite à culturaliste à des Indiens, n'arri- vaient cependant pas à les voir comme sujets de leur propre his- toire. Nous nous attachions à dévoile les mécanisme de leur oppression, au plan économiqu politique et idéologique Une telle tâch nous apparaî bien sû encore nécessair aujourd'hui, tant est enraciné en profondeur dans l'idéologi et dans les pra- tiques sociales américaine (du Nord et du Sud) la négatio de l'autochtone (voir les articles de M. Gobeil et P. Beaucage). Implicitement, cependant, nous posions que la seule voie souhai- table serait une assimilation qui respecte leurs droits indivi- duels, tant l'indianità étai pour nous défini à en creux à ˆ par ses aspects négatif uniquement. Qu'il put en êtr autrement, que des Indiens veuillent le demeurer, voilà qui ne nous effleurait siècle par l'oligarchie agraire criolla, des ressources forestières hydrauliques ou minière qui sont présentemen la cible des aura fallu le à révei indien de l'Amériqu latine à pour ment contre, mais aussi pour : pour cette langue zapotèqu ou construction de barrages (Ba u'ils veulent enseigner à leurs enfants ; pour ce coin de aussi, ci-après l'article Premier C aque rocher et chaque plante a son nom, pour cette \ ayas du Nord depu découvron la culture non plus comme un assem- ie, legouvernement mécaniquement mais corn domaine indien à oduction continue de l'exist groupe, reproduction de cette dernièr et de ses contradictions. Nous avons fait à la culture indienne une large place dans ces pages : récit traditionnels comme celui à du maï qui rit È per- sonnages mythiques des Andes comme I'Inkarri et le Nakaq (cf. articles de L. Vallé et al., et de C. Larouche) ; méthod de dia- gnostic et de guériso d'une maladie psychosomatique, le susto (article de D. Bilodeau); techniques de tissage pratiquée aujourd'hui dans une régio indienne du Mexique (article de C. Chabot) ... autant de facettes de cet immense savoir autoch- tone que nous commençon A comprendre. Au niveau de la ~résentation nous avons simnlement roupà les articles et les documents en fonction des deux ndes aires géographique oà est surtout concentré aujour- hui la population indienne; la Mésoamériq (surtout le e et le Guatemala : cf. carte p. 4) et la régio andine de que du Sud (du Vénézue au Chili : cf. carte p. 62). ire mésoaméricai est représentà par trois docuements tre articles. Le plus ancien document, Premier Congrè , date de 1974 et constitue la transcription des positions s par les représentant de quatre groupes mayas des autes-Terres, face aux problème nombreux qu'ils rencon- t. Premièr rencontre inter-ethnique de l'époqu moderne, à re connaissance elle a amorcà le processus de regroupement quel nous faisions référen plus haut. 'napikua, relate une lutte indienne tout le qui oppose les villageois pur6péch de Michoacan) aux spoliations d'un groupe re qui devient de plus en plus (souvent destinà A l'exporta- riculture, base économiqu des ns d'Amériqu latine. répressio atteint parfois le niveau du génocide comme grande régio indigèn & l'ouest du Guatémala Le ignage d'un Indien à rendu public uploads/Geographie/ recherches-ameriques.pdf

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