Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue historique (Pari

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue historique (Paris) Couderc, Camille (1860-1933). Revue historique (Paris). 1993/07- 1993/09. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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BRODARD D L P 25 - 1094011280 FONDÉE EN 1876 PAR GABRIEL MONOD publiée avec le concours de la 4) Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 587 JUILLET-SEPTEMBRE 1993 J. VINCENT : Sur les premières images historiques dans la production grecque 3 D. BARTHÉLÉMY : Qu'est-ce que la chevalerie en France aux Xe et XI» siècles ? 15 M. BATTESTI : Vauban, thuriféraire de Cherbourgou de l'inci- dence de la bataille de la Hougue sur le destin du port de Cherbourg . . . . . .. . . . . .. . .. .. . . . . 75 P. PIASENZA : Opinion publique, identité des institutions, « Absolutisme Le problème politique de la légalité à Paris entre le XVII» et le XVIIIe siècle ............... 97 N. VIVIER : Une question délaissée : les biens communaux aux XVIIIe et XIX« siècles . .. . . . .. . .. . . . . . . .. . .. 143 J. de VIGUERIE : Les ce Lumières » et les peuples. Conclusions d'un séminaire . .. . . . .. . . .. 161 G. SCHULZ : Nouvelles recherches sur l'histoire économique des XIX° et XXe siècles en Allemagne 191 Puf REVUE HISTORIQUE DIRECTEURS : JEAN FAVIER RENÉ RÉMOND DIRECTEUR GÉNÉRAL PROFESSEUR DES ARCHIVES DE FRANCE A L'UNIVERSITÉ DE PARIS-NANTERRE PROFESSEUR PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE A L'INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES Secrétaire de la Rédaction : Jean-Pierre BRUNTERC'H CONSERVATEUR AUX ARCHIVES NATIONALES - Secrétaire adjointe : Marie-Noëlle DELAINE RÉDACTION : Toute correspondance concernant la rédaction doit être adressée impersonnellement au Secrétariat de la « Repue historique » ; Archives nationales, 60, rue des Francs-Bourgeois, 75141 Paris Cedex 03 Tél. (1) 40 27 60 23 et (1) 40 27 61 40 Administration: Presses Universitaires de France, 108, boulevard Saint-Germain, 75006 Paris Abonnements : Presses Universitaires de France, Département des Revues 14, avenue du Bois-de-1'Bpine,BP 90, 91003 Evry Cedex —Tél. (1) 60 77 82 05 Télécopie (1) 60 79 20 45 — Télex : PUF 600 474 F — CCP 1302 69 G Paris Reçue trimestrielle. — ABONNEMENTS ANNUELS pour l'année 1994 France : 460 F — Etranger : 555 F Compté de chèques postaux : Paris 1302-69 C Ne quid falsi audeat, ne quid veri non audeat historia ClCÉHON, de Orat., II, 15. 118e ANNÉE — TOME CCXC/1 199/3 TOUS DROITS RÉSERVÉS Sur les premières images historiques dans la production grecque Eclos au sixième siècle précédant notre ère, l'usage de perpétuer par la sculpture le souvenir des supérioritéshumaineshistoriques dont tirait gloire la Grèce ancienne a-t-il originellement répondu à des préoc- cupations iconographiques ? Dans une mesure malaisée à définir dans le cadre de la culture grecque archaïque. D'abord parce que, de l'art, le polythéisme grec avait primitive- ment proscrit la représentation des mortels. Ou ne l'y avait admise que pour autant qu'elle s'insérât dans un contexte mythologique et sacré. Et parce que, voué à la glorification exclusive des Olympiens, le sculpteur ne distinguerait pas toujours si nettement entre ceux-ci et ceux-là que son approche iconographique du type humain acquît une qualité spécifique. Et que, de l'image de la divinité, celle du mor- tel pût se différencier par des signes qui ne fussent pas extérieurs et superficiels. Par des attributs autres que ceux de la condition ou du rang du sujet. Tel le casque, insigne de la dignité de stratège, sous la visière relevée duquelle visage ne laisserait ordinairementrien paraître qui trahît un éveil artistique à l'individualité1. Ensuite parce que le praticien archaïque ne pouvait, de son épo- que, forcer les frontières esthétiques en douant de signification un type humain réduit à ses linéaments essentiels par une pente invariable de la sculpture grecque en enfance et par les schématisations inhéren- tes à celle-ci. Aussi bien dans la représentation du personnage en son entier que dans celle dite en kermès où, imitée de la borne ou du 1. D. Pandermalis, Untersuchungen zu den Klassischen Strategenkôpfen, Diss., Freiburg, 1969. Revue historique, CCXC/1 4 Jacques Vincent poteau à tête humaine sous la forme desquels l'Art Hellénique des premiers âges avait reproduit le dieu Hermès, la figure se restreignait à un buste aux épaules, à la poitrine et au dos coupés par des plans verticaux2. Enfin parce que le travail de l'artiste chargé d'éterniser dans le marbre ou le bronze le souvenir de figures historiques le plus souvent disparues ne pouvait en pareil cas que déboucher sur une imagerie de pure fiction. Inévitablement dépourvue de toute résonance icono- graphique en raison même de son caractère posthume. Si bien qu'à une ébauche du type humain sans plus se ramènerait en dernière analyse toute tentative de portrait dans la plastique grec- que antérieure à l'Age Classique. Et que, à quelques traits sommaires et insignifiants, rudement équarris, vidés de toute expression par des yeux généralement globuleux et béants, empreints, même dans l'esquisse du sourire, d'une impénétrabilité tout archaïque, se résumeraient, entre le dernier tiers du sixième et le milieu du cinquième siècle, les formes du visage dans la production iconograhique inspirée par l'actualité ou par l'Histoire. Ainsi dans des ouvrages aussi tributaires de la fantaisie artis- tique que les effigies frontalisantes dites de Cléobis et Biton au Musée de Delphes3, la statue d'Aristodikos du Musée National d'Athènes4, le groupe des Tyrannicides du Musée National de Naples5 et une figure entre toutes célèbre, YAurige de Delphes, d'une raideur encore tout archaïque dans son austère et lourd péplos tombant jusqu'aux chevilles en longs plis verticaux et parallèles évocateurs des cannelures de colonnes de l'Ordre Dorique6. Sans oublier les non moins fameuses Danseuses d'Herculanum d'une similaire rigi- dité dorienne, hautes, droites, masculines d'allure dans leur ample tunique à l'abondant plissé rectiligne dissimulant leurs formes, et rien moins qu'annonciatrices des beautés dévêtues, déesses ou mortelles, qu'aux siècles suivants se plairont à magnifier un Praxitèle et sa postérité Néo-attique7. Une suite d'images sans rapport évident avec le concept de portrait. Tandis qu'avec elles se rangent parmi les plus anciennes représen- tations humaines dans les annales de l'Art Grec de rares têtes ou bus- tes en hermès distinctement marqués du sceau de l'Archaïsme. D'un 2. H. Wrede, Die Ântike Herme, 1985. 3. Klaus Fittschen, GriechischePortrAts, Darmastadt, 1988, pages 4, 15 et 17, pl. 1, n° 1 et 2. 4. Id., Op. cit., p. 15 et 17, pi. 3, n° 2. 5. Id., Op. cit., à. 17 et 229, pi. 7 et p. 289 et 316, pi. 9, fig. 1. 6. Charles Picard, Manueld'Archéologiquegrecque. La Sculpture, II, Paris, 1939, p. 133 s., pi., XV, fig. 66. 7. Id., Op. cit., II, p. 166 s., fig. 77 à 79. Sur les premières images historiques dans la production grecque 5 archaïsme avancé pouvant les faire remonter au début du cinquième siècle au plus tôt. Au premierrang desquels uploads/Geographie/ revue-historique-dirige-e-par-couderc-camille-bpt6k5620064x-pdf.pdf

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