N°182 du lundi 17 octobre 2016 Directeur de publication : Nestor Djiatou « Ress

N°182 du lundi 17 octobre 2016 Directeur de publication : Nestor Djiatou « Ressortir la lumière des ténébres ! » H e b d o m a d a i r e d ’ i n v e s t i g a t i o n s e t d ’ i n f o r m a t i o n s g é n é r a l e s 400 FCFA FoRmation en tic Mijef 2035 fait fort dans l’Adamaoua P.6 P.6 Une Convention de partenariat lie désormais les 2 institutions. L’université de Yaoundé 1 connecté au réseau Elsevier plan de Relance de camaiR-co Le Mintrans et les propositions de Boeing P.4 P.3 Les auditions ont commencé depuis la semaine dernière dans ce scandale qui éclabousse le haut magistrat, du moment où il faisait office de président de la Chambre des comptes de la Cour suprême, pour des présumées exactions graves. aFFaiRe théodoRe augustin mbénoun 168 produits camerounais à la conquête des marchés de la Ceeac Enjeu mesquin de cette pratique, relancer la demande d’importation de la Socucam. FRanchise des dRoits de douane à l’expoRtation Des pénuries artificielles pour créer la spéculation P.7 détournements P.5 FilièRe sucRe Ils menacent de manifester leur colère, danger sur la Can RétRocession des pRécomptes suR achats P.3 Les barmen très remontés contre les Brasseries du Cameroun du lundi 17 octobre 2016 2 182 Politique « Comme vous le savez sans doute, aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Le Reper, à notre sens, est bien né dans la mesure où il s’inscrit dans la volonté des autorités publiques, de valoriser les énergies renouvelables dans notre pays. Ceci afin de contribuer efficacement à l’émergence du Cameroun à l’ho- rizon 2035, comme le souhaite le président de la République - Paul Biya. Le secteur des énergies renouvelables offrent de nombreuses opportunités. Raison pour la- quelle, nous autres élus de la nation, toujours à l’écoute des préoccupations de nos électeurs, avons voulu nous y investir. C’est la raison d’être du Réseau des parle- mentaires pour les énergies renouvelables dont le but est de contribuer à l’augmen- tation de l’offre énergétique, par la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables. L’énergie renouvelable a comme entre autres objectifs spécifiques de contribuer au développement et la diversification des sources des énergies renouve- lables ; contribuer à favoriser l’accès de l’électricité au plus grand nombre d’indivi- dus et d’entreprises ; contribuer à l’appropriation de la technologie de ces énergies ; promouvoir les activités de développement local tels que l’agro-pastoral, et les Tpe rurales, par l’utilisation des énergies renouvelables ; promouvoir l’épanouissement et l’insertion socio-économique des jeunes par la création des entreprises dans le domaine de ces énergies. Je voudrais adresser mes sincères remerciements au pré- sident Paul Biya qui soutient cette initiative. Ma gratitude va aussi au très honorable Cavaye Yéguié Djibril - président l’Assemblée nationale qui, spontanément, a ac- cepté d’accompagner le Reper ». Propos recueillis par Théo NGAHA il a dit … « Le Reper valorise les énergies renouvelables au Cameroun » L e 11 octobre 2016 à Lomé au Togo, Car- los Lopes a rencontré les chefs d’agences du système des Nations unies au Togo. C’était en marge du Sommet extraordi- naire de l’union africaine sur la sécurité et la su- reté maritimes et le développement en Afrique qui s’est tenu du 10 au 15 octobre 2016 à Lomé au Togo. « on ne plus séparer la dimension éco- nomique, sociale et environnementale dans le cadre du développement », a déclaré le secré- taire général-adjoint de l’onu et secrétaire exé- cutif de la Cea - la Commission économique pour l’Afrique. A l’en croire, « tous les acteurs - gou- vernements, société civile et partenaires au dé- veloppement, doivent travailler de façon intégrée pour humaniser le développement ». Pour Carlos Lopes, parmi les défis auxquels le continent doit faire face et trouver des alternatives pour les pro- chaines années, se trouve l’Apd - l’Aide publique au développement. Au cours des 10 dernières années, l’Apd se situait entre 40 et 48 milliards de dollars par an, soit environ 3% du Pib de l’Afrique. « elle va continuer à baisser », a averti le secrétaire général-adjoint des Nations unies. Actuellement, une partie de cette aide est orien- tée dans les réponses aux crises humanitaires et aux questions de migration. « C’est l’argent mo- bilisé par les pays africains eux-mêmes qui fera la différence pour faire face aux questions de dé- veloppement », propose-t-il, arguant que la si- tuation économique en Afrique connait des transformations. Selon Carlos Lopes, le prix des matières premières a chuté au cours des der- nières années. Alors que 65% des exportations des pays africains sont constituées de matières premières non transformées, 80% des dépenses des etats sont issues des recettes d’exportations. Parallèlement, le marché interne porte les 2/3 de la croissance qui ne se reflète pas dans les re- cettes des états. Le taux de fiscalité en Afrique est de 16% contre 33% pour la moyenne mon- diale. Pour Carlos, les pays africains sont encou- ragés à élargir leur assiette fiscale en améliorant le taux d’imposition des grandes firmes. « il n’est pas question d’asphyxier les pauvres. il faut une fiscalité juste », a conclu le secrétaire général- adjoint de l’onu et secrétaire exécutif de la Cea. Nathalie DONGMO Carlos Lopes interpelle l’Onu déVeloppement de l’aFRiQue De l’avis du secrétaire général-adjoint de l’Onu et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, les Nations unies ont à jouer un rôle important en termes de mobilisation des ressources et des capacités internes. Carlos Lopez L e 10 octobre 2016, à l’ouverture des travaux de la 3ème session ordinaire de la 4ème législature du Pap - le Parlement panafricain qui se déroulent à l’international conference center de Sharm el-Sheikh en egypte, Roger Nkodo Dang qui en est le prési- dent, a poussé un ouf de soulagement, en lisant l’acte par lequel le président de la République a donné tous les pouvoirs à Jacques Alfred Ndoumbè eboulé - am- bassadeur et représentant permanent du Cameroun au sein de l’union afri- caine à Addis-Abeba en ethiopie, pour la signature de l’Acte constitutif de l’ua relatif au Protocole de Malabo sur le Parlement panafricain. Surtout que le Cameroun tardait à se manifester, alors qu’il est en pleine campagne auprès des etats africains pour aboutir aux 28 rati- fications nécessaires. Depuis son élec- tion le 27 mai 2015 à la tête du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang souhaite que le Pap passe d’un or- gane consultatif à un Parlement aux pouvoirs législatifs pleins. Ce vœu, le député camerounais l’a émis à l’ouver- ture des travaux de la 2ème session or- dinaire, le 3 mai 2016 à Midrand en Afrique du Sud, exhortant ses pairs à appuyer la campagne « 28 en 2016 » qui, selon lui, « vise l’obtention des 28 ratifications indispensables pour que le Protocole révisé de Malabo soit désor- mais applicable et le pouvoir de légiférer du Parlement panafricain effectif ». De- puis lors, le président du Parlement pa- nafricain rencontre plusieurs chefs d’etat africains, pour que le Protocole de Malabo qui fait du Parlement panafricain un organe législatif, soit ratifié. Même certains membres du Pap mènent des activités de lobbying auprès des etats. en effet, c’est depuis le 27 juin 2014 que le Protocole instituant le Parlement panafricain a été modifié et adopté par la Conférence des chefs d’etat et de gouvernement de l’union africaine à Malabo en Guinée équatoriale. Le 26 juin 2016, Paul Biya a pris un acte en- gageant le Cameroun vers cette voie. Ce nouveau Protocole qui révise et cor- rige les insuffisances de celui signé à Syrte en Libye en mars 2011, a pour but d’offrir une plateforme commune qui fa- vorisera une plus grande implication des peuples africains aux discussions et à la prise de décision sur les défis qui se po- sent au continent, notamment dans le domaine du développement et de l’inté- gration économique. Concernant la ses- sion du Parlement panafricain en cours en egypte, les parlementaires continen- taux se penchent sur les questions rela- tives au terrorisme, à environnement et développement du continent. Par ail- leurs, le Pap a accueilli de nouveaux membres. une vingtaine de parlemen- taires issus du Cap-vert, de Mauritanie, du Niger, d’ouganda, de la République centrafricaine et de Zambie, ont prêté et reçu les écharpes de cette instance législative de l’union africaine. Les tra- vaux de la 3ème session ordinaire de la 4ème législature du Parlement panafri- cain s’achèvent le 19 octobre 2016. Des recommandations seront formulées à L’union africaine. La prochaine session parlementaire du Pap, celle de novem- bre 2016, pourra se tenir au Cameroun. Jean-Pierre BITONGO Le Cameroun s’accorde enfin avec le Parlement panafricain. Le chef de l’Etat vient de franchir la première étape du processus devant aboutir dans les prochains mois à la ratification du Protocole de Malabo qui devra permettre à l’institution de l’Union africaine de pourvoir légiférer. cameRoun-paRlement panaFRicain Accord parfait pour le Protocole uploads/Geographie/ sans-detour-182.pdf

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