La Gazete ees Pocketiquaires n° 11 Une petite partie de cartes ???? (9) Où l’

La Gazete ees Pocketiquaires n° 11 Une petite partie de cartes ???? (9) Où l’on eécovre ne question existentielle, les prémices ee ce je ee cartes, quelques eiférences entre le Psion 3a et le Psion 3mx, le péeala#e « à la Popo », comment eessiner n eiamant, comment renere n eialo#e pls vivant, comment l’inté#rer eans ne base ee eonnées simplifée et encore eavanta#e !!!! — par Marge Alors que je montrais à mon fls aîné, qui a connu il y a peu son onzième printemps, d’abord le résultat de mon travail de ces derniers mois, puis en déflé sommaire le code qu’il avait fallu entrer dans la machine pour l’obtenir, il me lança, à peine impres- sionné :::: « Mais pourquoi tu fais tout ça :::? » Je restai sans voix :::; et sans plus atendre, il partit retrouver sa tablete. On ne peut pas reprocher aux enfants de vivre spontanément, ni de préférer une activité ludique procurant des plaisirs immédiats à une activité labo- rieuse dont les satisfactions semblent moins évidentes. Pour avoir été aussi jeune et de tempérament égal à celui de mon fls, je sais me souvenir qu’aider mon père à bricoler, poncer, scier, raboter, peindre ou tondre la pelouse ne m’a paru une bonne idée qu’après avoir savouré la satisfaction qu’on peut tirer de la contemplation d’une pelouse tondue et odorante, d’un portillon tout frais huilé et pimpant, d’un tas de bûches assemblées pour l’hiver, d’une étagère ajoutée au mur du salon, bref, d’une tâche accomplie à la semblance du projet initial, imaginé et organisé. Mais si ces activités tiennent nécessairement un rôle important dans l’entretien d’une maison ou d’un appartement, c’est loin d’être le cas pour un lourd programme informatique orienté vers un jeu que beaucoup peuvent considérer comme léger, ou pire, totalement vain, le tout sur une machine… archaïque, à tout le moins. Alors, pourquoi faire tout cela :::? Un vieux jeu dans un vieux décor sur une vieille machine, vraiment ???? Le projet de ce ludiciel et de cete série consacrée à un jeu de cartes (en dehors du poker à des fns lucratives, qui joue encore aux cartes aujourd’hui :::??), dans une ambiance années 50 assez vieillote et sur un engin à l’écran noir et blanc que le moindre téléphone a rendu totalement dépassé a germé de la rencontre de plusieurs idées. La première a surgi de la frustration que j’avais ressentie après avoir conclu le dernier tour de table du TTart Poker™ d’Arthur Pfeifer1 :::; le jeu était nouveau et intéressant, mais se mesurer à des êtres fctifs tels qu’ils avaient été conçus (Mona Lisa, Beethoven, Einstein, etc.?) me semblait limité :::: il fallait bousculer ces avatars et ouvrir le jeu aux humains :::; la deuxième est venue de l’impossibilité manifeste de fournir à chaque joueur humain un jeu de 52 cartes et de contrôler la présence de cartes semblables dans des mains diférentes :::: il fallait l’arbitrage d’un ordinateur :::; la troisième, enfn, provenait d’une lointaine envie de programmer quelque chose à la hauteur des possibilités du Psion 3a. J’allais être servi :::! 1 Jeu de poker dans lequel chaque joueur reçoit un jeu complet et tente de réaliser la meilleure combinaison au vu d’un tirage commun sans que plusieurs joueurs ne jouent la même carte (voir la Gazete n° 3 parue en avril 2014, il y a quatre ans?). 44 ------------------------------------------------------ PROGRAMMATION AU LONG COURS ------------------------------------------------------ Mais que pevent bien encore se eire ces eex-là ? La Gazete ees Pocketiquaires n° 11 À l’évidence, le 3a constituait la machine idéale, permetant à bas prix de programmer directement sur son clavier un programme vérifable à la volée, avec une esthétique audiovisuelle largement à la hauteur :::; de plus, sa petite taille devait permetre à deux joueurs humains de s’afronter avec le même engin sans visualiser le jeu adverse, chose peu commode sur une machine de table. Au-delà de ces raisons triviales, il y avait bien sûr cete vieille passion pour la BD britannophile d’Edgar P. Jacobs qui ne demandait qu’à revivre sur une machine anglaise :::: il sufsait de planter le décor, l’Écosse de Mortimer, et d’insufer une âme à l’ensemble. À jouer à l’apprenti-sorcier, je venais de metre le doigt dans l’engrenage de la création artifcielle d’un simulacre de vie qu’il me fallait rendre la plus réaliste possible :::; vie de papier certes, mais vie tout de même. De là des recherches incessantes au sujet du graphisme purement jacobien (tout au moins dans l’expression des personnages?) ou de l’ambiance sonore plausible dans la Grande-Bretagne des années d’après-guerre, de là des réfexions sans fns sur l‘organisation des avatars, sans parler du moteur du jeu lui-même dont le capot est en permanence levé des fois que surgirait à mon insu l’étincelle permetant la mise en branle de ses pistons. C’est donc la vie, ou pour mieux dire (et plus modestement?), la création d’un semblant de vie qui me maintient dans ce projet, au cœur d’un univers aux limites défnies comme celles d’un plateau de jeu, mû par le hasare (peu?), le théâtre (beaucoup?), la compétition (énormément?) et le verti#e, vertige de cete programmation qui me semble parfois aussi étendue que le monde lui-même, sinon davantage :::: on aura reconnu la première catégorisation des jeux donnée par le sociologue Roger Caillois en 1958, bien qu’à voir aujourd’hui les gamins se ruer sur les albums de vignetes à l’approche de la coupe du monde de football, on conçoit qu’il manque une ou plusieurs pièces à ce puzzle. Mais allez donc expliquer cela en trente secondes à un enfant… Mon fls ayant pris la poudre d’escampete, je retournai donc à mes lignes de code pour livrer une bataille supplémentaire sur le champ des phylactères, peu satisfait de mes premières ébauches trop éloignées du style du maître bruxellois, décédé en 1987. Mais revenons à l’origine de ce combat. Du 3a (1993) au 3mx (1998) Cinq ans séparent les deux machines qui se distinguent, en dehors du confort du rétro-éclairage pour la plus récente, principalement par deux processeurs diférents (NEC V30H à 7,68 MHz puis 45 Psion 3mx pris en fa#rant eélit e'excès ee vitesse : enfreinere la rè#le pet faire partie e je. La Gazete ees Pocketiquaires n° 11 NEC V30MX à 27,684 MHz?) :::; la compatibilité demeure heureusement totale entre les deux engins, mais la rapidité du second, surprenante pour celui qui aura passé de nombreux mois sur le premier, n’apporte pas que des avantages à l’utilisateur :::: un jeu d’adresse prévu pour le 3a se déroulera beaucoup plus rapidement sur le 3mx et une pression simultanée de deux touches sera nécessaire pour réduire cete vitesse d’exécution. Or le jeu de cartes, avec sa mise en scène très animée (jusque dans les fumées de la pipe du professeur ou de la cigarete de son ennemi juré?), n’autorise pas cete rapidité environ quatre fois supérieure :::: conformément à ce que j’avais annoncé dans l’épisode précédent, j’ai alors entrepris d’ajouter une procédure dans le module d’initialisation qui permet de vérifer grossièrement la vitesse du proces- seur au moyen d’une simple boucle de comptage, et d’avertir ou sanctionner l’utilisateur qui aura oublié de la réduire. Ne voyez pas là un excès d’égalitarisme :::: j’y ai été aussi contraint par le déroulé du prologue (générique mouvant, succession des images et des sons?) qui était devenu totalement asynchrone :::; malheureusement, la réduction de la vitesse ne permet pas la parfaite resynchronisation espérée :::: il faudra utiliser un 3a (et tous les fchiers en mémoire interne, non sur des disques?) pour bénéfcier d’un déroulé optimal. Le Raymond Polydor de l’OPL À l’exécution du programme, le module GENERAL appelle le module VERIFICH qui :::: • vérife la localisation des fchiers essentiels (et arrête le programme après expli- cations s’il ne les trouve pas?) et des fchiers acces- soires (avertissant l’utilisateur de leur absence éventuelle?), conservant les chemins respectifs dans les variables globales GviaESS$ et GviaACC$ :::; • lance alors la boucle DO n%=n%+1 UNTIL n%=10000 et vérife que son temps d’achèvement n’est pas inférieur à 3.10-6 h (valeur expérimentée au doigt mouillé?) :::; dans le cas contraire, un sifet britannique (sans roulete, donc?) se fait entendre… IF Gson%=1 Lson1$=GviaACC$+"Sifflet.wve" Lson1$=Lson1$+CHR$(0) Call(7814,UADD(ADDR(Lson1$,1),0,0,0,0) ENDIF ... et sur l’écran apparaît un policeman fort urbain – mais approximativement découpé. La difculté graphique de cete avertissement policier est de faire appel, par deux fois, à la fonction gPOLY dont il faut reconnaître que je repoussais sans cesse l’utilisation aux calendes grecques. C’est qu’on peut voir dans le programmeur un « forçat de la route » qui doit parfois passer de longues minutes à taper des séries de caractères sans signifcation immédiate, telles que celles utilisées pour dessiner de simples segments sortant du cadre des rectangles proposés sur le 3a. La première utilisation de gPOLY dans l’illustration d’avertissement d’excès de vitesse n’est pas la plus évidente :::; j’ai cru pouvoir y échapper en utilisant la fonction gDRAWOBJECT dont le manuel anglophone dit qu’elle dessine un lozen#e, mais j’avais été trompé par mon modeste niveau d’anglais :::: uploads/Geographie/ silipok-9-gazettepocketicairesno11-44-52.pdf

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