Montréal: la ville dont les étudiants français raffolent (France 2, 21/05/2017)

Montréal: la ville dont les étudiants français raffolent (France 2, 21/05/2017) Vocabulaire 1. Raffoler (de...) : adorer 2. Détrôner (quelqu’un) : faire perdre à quelqu’un sa première place / remplacer quelqu’un à la première place dans un classement, une compétition 3. Faire la bise : dire bonjour, joue contre joue 4. Banal : courant ; commun ; anodin 5. Une Licence : a B.A. 6. Tutoyer : utiliser la deuxième personne du singulier lorsque l’on parle à quelqu’un 7. Répondre aux attentes (de ...) : meet somebody’s expectations 8. Une Grande Ecole : un établissement d’éducation supérieure (généralement) privé, accessible sur concours (exemple : Sciences Po(litiques) 9. La fac : la faculté ; l’université (publique, ou accessible sur dossier) 10. (Sélectionner/prendre) sur dossier : recruter en fonction des notes, des diplômes, des expériences passées 11. Le bachotage/bachoter : réviser ses cours de façon intensive pour retenir un maximum de choses avant un examen, un concours. 12. Le bac : le baccalauréat ; le diplôme de fin de lycée 13. Un concours : aussi ‘concours d’entrée’ ; a competitive exam 14. Une bourse : argent donné à un élève / étudiant pour qu’il puisse payer ses études ou une partie 15. « Ce n’est pas donné » : « c’est cher » 16. Plébisciter : élire / approuver par une très grande majorité 17. « il fait bon y étudier » : s’il fait bon « étudier » quelque part, ce lieu est un lieu agréable pour y faire ses études 18. Abordable : qui est peu cher ; accessible 19. Dépaysant (verbe : dépayser) : (sens positif) qui fait changer les habitudes ; qui expose à un nouvel environnement social, culturel, géographique, climatique, etc... 20. Carrément (fam.) : vraiment, complètement 21. Décrocher un emploi : obtenir un emploi 22. Inciter (à ...) : encourager (à ...) 23. Un salarié : un employé 24. Monter une boîte : démarrer une entreprise 25. « Dans la foulée (de...) » : « juste après (...) » 26. Dérouler le tapis rouge (à ...) : traiter quelqu’un comme un personne très importante ; lui offrir tout ce dont elle a besoin 27. Un stage: an internship 28. Post-diplôme (adj.) : après l’université Compréhension On peut classer les informations de la vidéo en deux grands points pour expliquer l’intérêt des étudiants français pour la ville de Montréal (comme 50.000 autres étudiants étrangers) : 1. Les raisons pour lesquelles Montréal est une ville « où il fait bon étudier » :  Des professeurs plus accessibles la bise ; des rendez-vous autour d’un café ; possibilité de les appeler le tutoiement (pas de hiérarchie professeur/étudiant ; « le prof n’est pas Dieu sur Terre ») ils essaient de répondre à tous leurs besoins Les raisons ? Les professeurs sont eux aussi systématiquement évalués.  Un système plus simple et plus juste une admission sur dossier (si obtention d’un minimum de 12 de moyenne au baccalauréat) et non pas sur concours permet ainsi d’éviter le « bachotage », ainsi que la reproduction d’un « élitisme » à la française (voir cours semaine II-2)  Une ville où il « fait bon étudier » des espaces verts (une dizaine de grands parcs) au cœur de la ville des loyers 2 fois moins chers qu’à Paris ; un coût de vie abordable une différence culturelle (un quasi-dépaysement, mélangeant cultures nord- américaines et européennes) ; le multiculturalisme. 2. Les raisons pour lesquelles « il fait bon y rester » après ses études.  La direction privilégiée de l’université vers l’employabilité une orientation « assumée » de l’enseignement vers le marché du travail. La volonté d’allier la théorie avec la pratique ; permettre un impact concret des études sur la société (dans toutes les filières, « de la littérature à la médecine dentaire »)  Un environnement propice au lancement d’une carrière allègements fiscaux ; des « cadeaux fiscaux » faits aux nouveaux entrepreneurs la remise d’un permis de travail « post-diplôme » pour travailler au Canada tout de suite après la fin de ses études l’existence d’un programme de bourses pour « start-up » Les raisons ? Une population québécoise vieillissante, un manque de main d’œuvre jeune et qualifiée. Le Québec essaye de garder 1 étudiant étranger sur 3, dans le but de « nourrir » son économie. Des points négatifs ? Les frais de scolarité (en moyenne 4500 euros par an) et de vie (5500 euros) ; mais c’est moins cher que les études aux Etats-Unis, et il existe des bourses d’excellence pour les meilleurs étudiants incapables de financer leurs études en entier. uploads/Geographie/ solutions-vocabulaire-comprehension-montreal.pdf

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