Réchauffement planétaire de 1,5 °C Rapport spécial du GIEC sur les conséquences

Réchauffement planétaire de 1,5 °C Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les trajectoires associées d’émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la parade mondiale au changement climatique, du développement durable et de la lutte contre la pauvreté GT I GT II GT III Résumé à l’intention des décideurs, Résumé technique et Foire aux questions Réchauffement planétaire de 1,5 °C Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les trajectoires associées d’émissions mondiales de gaz à effet de serre dans le contexte du renforcement de la parade mondiale au changement climatique, du développement durable et de la lutte contre la pauvreté Résumé à l’intention des décideurs Résumé technique Foire aux questions Glossaire Publié sous la direction de Valérie Masson-Delmotte Coprésidente du Groupe de travail I Panmao Zhai Coprésident du Groupe de travail I Hans-Otto Pörtner Coprésident du Groupe de travail II Debra Roberts Coprésidente du Groupe de travail II Jim Skea Coprésident du Groupe de travail III Priyadarshi R. Shukla Coprésident du Groupe de travail III Anna Pirani Responsable de l’Unité d’appui technique du Groupe de travail I Wilfran Moufouma-Okia Responsable scientifique Clotilde Péan Responsable des opérations Roz Pidcock Responsable de la communication Sarah Connors Administratrice scientifique J. B. Robin Matthews Administrateur scientifique Yang Chen Administrateur scientifique Xiao Zhou Assistante scientifique Melissa I. Gomis Administratrice graphique Elisabeth Lonnoy Assistante de projet Tom Maycock Rédacteur scientifique Melinda Tignor Responsable de l’Unité d’appui technique du Groupe de travail II Tim Waterfield Administrateur informatique Unité d’appui technique du Groupe de travail I Maquette de couverture : Nigel Hawtin Illustration de couverture : Time to Choose d’Alisa Singer — www.environmentalgraphiti.org — © Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette illustration est inspirée d’un graphique figurant dans le RID (figure RID.1). © Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2019. ISBN 978-92-9169-253-8 Les appellations employées sur les cartes et la présentation des données qui y figurent n’impliquent, de la part du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant aux tracés de leurs frontières ou limites. Avant-propos et préface Avant-propos et préface Avant-propos Avant-propos Avant-propos Le Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C a été approuvé officiellement par les gouvernements du monde entier en 2018 – année au cours de laquelle le GIEC a fêté ses 30 ans. Ces trois dernières décennies, le GIEC a permis de mieux comprendre le changement climatique, ses causes et ses conséquences ainsi que les possibilités de gestion des risques grâce aux mesures d’adaptation et d’atténuation. Parallèlement, le réchauffement de la planète s’est poursuivi sans interruption et l’élévation du niveau de la mer s’est accélérée. Année après année, les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines, cause principale du réchauffement planétaire, continuent d’augmenter. Le cinquième Rapport d’évaluation du GIEC, publié il y a cinq ans, constitue la base scientifique de l’Accord de Paris, lequel vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques en contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. À l’époque, de nombreux pays avaient jugé qu’un réchauffement de près de 2 °C était dangereux, alors que l’on connaissait mal les impacts d’un réchauffement de 1,5 °C en termes de risques climatiques mais aussi l’envergure des mesures d’atténuation requises et leur faisabilité. Les Parties à l’Accord de Paris avaient donc invité le GIEC à évaluer les impacts d’un réchauffement de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les trajectoires d’émissions compatibles avec cet objectif mondial plus ambitieux. Au début du sixième cycle d’évaluation, les gouvernements ont décidé en séance plénière que trois rapports spéciaux seraient établis, y compris le présent rapport, dont ils ont élargi la portée de façon qu’il s’inscrive dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Grâce aux objectifs de développement durable, l’action climatique peut être envisagée sous un jour nouveau, en tenant compte des multiples facettes de la durabilité. Le présent rapport est innovant à de nombreux égards. Chaque chapitre fait ressortir l’importance de la collaboration entre les groupes de travail habituels du GIEC et entre les disciplines. Pour chaque secteur, des possibilités de transition combinant adaptation et atténuation sont étudiées selon six dimensions de la faisabilité, avec indication tant des solutions à portée de main que des obstacles à surmonter. Le présent rapport propose des orientations scientifiques sur des stratégies d’intégration de l’action climatique dans les programmes de développement et sur les solutions qui favorisent des transitions justes et éthiques et sont les plus avantageuses au regard des différents aspects du développement durable. Dans son allocution à l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018, M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a cité les données de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) selon lesquelles les deux dernières décennies comptent 18 des 20 années les plus chaudes observées depuis le début des relevés, en 1850. « Le changement climatique évolue plus vite que nous » a déclaré M. Guterres. « Nous devons écouter ce que les meilleurs spécialistes des sciences de la Terre ont à nous dire ». Un mois plus tard, le GIEC a présenté son Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C, fondé sur l’évaluation d’environ 6 000 publications validées par des pairs, la plupart datant de ces dernières années. Le Rapport spécial confirme que le changement climatique porte déjà atteinte aux êtres humains, aux écosystèmes et aux moyens d’existence dans le monde entier. Il montre que du point de vue des lois de la physique et de la chimie, la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 ºC est possible, mais qu’il faudrait, pour la réaliser, des transitions sans précédent à tous les niveaux de la société. Limiter le réchauffement à 1,5 °C et non à 2 °C, voire plus, présente des avantages évidents. Chaque fraction de degré en plus compte. Limiter le réchauffement à 1,5 °C permettrait également d’atteindre d’autres objectifs mondiaux tels que ceux du Programme de développement durable. Chaque année qui passe, chaque choix que nous faisons a une importance. Le Rapport spécial révèle également que les tendances récentes en matière d’émissions et le niveau d’ambition international que reflètent les contributions déterminées au niveau national, présentées dans le cadre de l’Accord de Paris, s’écartent de la v vi trajectoire à suivre pour contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °C. Si des mesures d’atténuation renforcées ne sont pas prises dans les années à venir afin de diminuer fortement les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C dans les décennies suivantes et provoquera la perte irréversible des écosystèmes les plus fragiles ainsi que des crises à répétition au sein des populations et des communautés les plus vulnérables. Le Rapport spécial soutient les efforts déployés par l’OMM et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour évaluer de façon approfondie nos connaissances sur le changement climatique afin d’en faire plus pour y faire face, de parvenir à un développement résilient face au climat et de promouvoir une démarche intégrée pour la prestation de services climatologiques à toutes les échelles de gouvernance. Le GIEC a travaillé en un temps record de façon à présenter son rapport pour la 24e Conférence des Parties (COP24) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le dialogue Talanoa. Nous tenons à remercier Hoesung Lee, Président du GIEC, pour la compétence avec laquelle il a dirigé l’élaboration du Rapport spécial. Nous félicitons les auteurs et les nombreux auteurs collaborateurs et réviseurs qui se sont acquittés de leur mission en respectant un calendrier d’une rigueur inédite, ainsi que les coprésidents des Groupes de travail I, II et III : Valérie Masson-Delmotte, Panmao Zhai, Hans- Otto Pörtner, Debra Roberts, Jim Skea et Priyadarshi R. Shukla. Nous remercions les membres du Bureau des Groupes de travail I, II et III ainsi que l’Unité d’appui technique du Groupe de travail I, qui a reçu le soutien des Unités d’appui technique des Groupes de travail II et III. Nous sommes gré à la communauté internationale des chercheurs, pour sa réactivité et les données qu’elle a produites pour servir de base au présent rapport, et aux réviseurs du rapport pour leurs milliers d’observations qui ont aidé les auteurs à améliorer leur évaluation. Chaque fraction de degré en plus, chaque année, chaque choix compte. Petteri Taalas Secrétaire général Organisation météorologique mondiale Joyce Msuya Directrice exécutive adjointe Programme des Nations Unies pour l’environnement Avant-propos Avant-propos Préface Préface Préface Ce rapport spécial dont le titre complet est « Réchauffement planétaire de 1,5 °C, Rapport spécial du GIEC sur uploads/Geographie/ sr15-summary-volume-french.pdf

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