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TÉLÉ-UNIVERSITÉ, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Travail sur les tendances émer

TÉLÉ-UNIVERSITÉ, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique Présenté à Claude Potvin Les normes et standards en ingénierie pédagogique Par Marc Thiffeault (et414363) 11/27/2013 TED 6312 Ingénierie pédagogique et technologies éducatives Hiver 2013 Travail noté 4 – Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique | 1 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 2 1 DÉFINITION DES TERMES 2 1.1. LES STANDARDS 2 1.2. LES SPÉCIFICATIONS 3 2 ORGANISMES MONDIAUX ET CEUX DU QUÉBEC : 4 IMS GLOBAL CONSORTIUM 4 IEEE 7 ADL – ADVANCED DISTRIBUTED LEARNING 8 ISO – ORGANISATION INTERNATIONALE DE NORMALISATION 9 GTN-QUÉBEC (GROUPE DE TRAVAIL SUR LES NORMES – QUÉBEC) 10 SCHÉMA 1 – RÉFÉRENTIEL REA NORMÉTIC (2013) 11 3 NOTRE POINT DE VUE PAR RAPPORT À L’USAGE DES STANDARDS: 13 ANNEXE 1 ISO (2013) 15 CONCLUSION 15 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 17 Travail noté 4 – Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique | 2 INTRODUCTION Le développement de l’ingénierie pédagogique offre de nouvelles possibilités d’apprentissage. L’apprentissage en ligne n’est pas indifférent à ce développement; l’enseignant pourra communiquer la matière sans être en présence de l’apprenant. Pour faciliter cela, de nouveaux outils sont créés pour l’e-learning. Pour harmoniser toutes ces nouvelles technologies et permettre un meilleur transfert de l’information, il convient d’avoir des standards et des spécifications. Autant de préoccupations nous poussent à travailler sur les standards et spécifications en matière de e-learning. Ce choix est aussi appuyé par notre conception pratique des technologies de formation et aussi par le fait que nous appartenons à des communautés d’apprentissage professionnelles. En effet, nos intérêts pour ce cours sont orientés vers des conceptions de technologies à utiliser avec les collègues en communauté, dans une école, une commission scolaire, etc. En commençant ce travail, plusieurs questions se posent à nous sur les termes précités. Que veut dire standard? Qu’entend-on par spécifications? Dans un premier temps, nous essayerons de définir ces termes et donner leurs origines, ensuite nous les mettrons en liens avec les organismes mondiaux existants, particulièrement ceux des technologies de la formation, en parlant des acteurs principaux qui y travaillent. Enfin, nous donnerons notre position sur les effets des standards sur la créativité, notamment pour le designer pédagogique. 1 Définition des termes 1.1. Les standards Guay (n.d.a.) présente le terme standard, en comparaison avec l’anglais, comme des spécifications et des normes. Pour lui, la spécification est un ensemble de règles définies collectivement par un groupe d’organisations. On parlera de norme quand lesdites spécifications auront une portée internationale, régionale ou nationale. Pernin (2006), cité par Basque (2011), sans rejeter cette approche, devient plus prescriptif, en ce sens qu’il prend les recommandations comme un ensemble de règles proposées, donc non obligatoires. Celui-ci dira qu’un standard : « est un ensemble de recommandations développées et préconisées par un groupe représentatif d’utilisateurs réunis autour d’une instance particulière ». La compréhension de ce terme passe par une connaissance précise des objectifs. Ainsi, Paquette (n.d.) nous explique Travail noté 4 – Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique | 3 les objectifs des standards. Pour l’auteur, les objectifs principaux sont l’interopérabilité et la réutilisation. Selon l’illustre professeur, la réutilisabilité est le fait de réutiliser la ressource dans un autre contexte. Pour ce faire, il faudrait que ces ressources soient décrites avec les mêmes propriétés et cela permettra par ailleurs d’interopérer. Il clarifie le sujet en justifiant que, partant de la réutilisation, les outils devront être adaptés pour atteindre l’interopérabilité. Il explique aussi que le respect des standards facilite l’interopérabilité. En entrevue sur le même sujet, Lapointe (n.d.a.) présentera quatre buts à atteindre. En plus de l’interopérabilité et de la réutilisation, elle expliquera la nécessité d’une accessibilité dans le sens où la ressource devra être facile à retrouver pour accommoder les utilisateurs. Pour ce faire, celle-ci devra être correctement identifiée. La professeure conseille, en guise de quatrième objectif, la durabilité, car la ressource devra exister dans le temps. En satisfaisant à ses différents objectifs, il appert que les standards répondront à un groupe représentatif (Pernin, 2006, cité par Basque). Pour l’aspect qui nous intéresse le plus en tant que membre du système éducatif, ce sera la standardisation en lien avec les technologies de formation. Là déjà, Lapointe explique que la définition est plus complexe dans la mesure où la standardisation y est encore immature dans le milieu de l’éducation et de la formation. Dans la suite du travail, nous présenterons les instances principales qui y veillent. 1.2. Les spécifications Le terme spécification est employé dans plusieurs domaines. Ce terme fait référence à un ensemble d’exigences à satisfaire. Œuvrant dans le même ordre d’idée, Gomez de Régil (2013), cité par Basque (2011) définit la spécification comme des exigences techniques auxquels doit répondre un produit, un processus ou un service. Il explique que ces exigences pourront être indépendantes de la norme, en ce sens que les standards et les recommandations peuvent être considérés comme des spécifications. Faisons remarquer que Wikipédia définit le terme par “Un ensemble…”, pendant que Gomez de Régil parle “des exigences"; le pluriel utilisé dans ces définitions n’est pas fortuit; cela nous conforte d’ailleurs avec Basque (2011) qui faisant une analyse des définitions précédentes, s’exprime en ces termes : « Le terme spécification est souvent employé au singulier, ce qui constitue un abus de langage si on s’en tient à la définition… » De ce qui précède, il apparait que le produit ou le service qui ne respecte pas les exigences est désigné comme hors spécification. Les spécifications sont donc nécessaires à plusieurs niveaux, suivant les besoins. Ainsi, au départ, c’est un ensemble de règles pour Travail noté 4 – Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique | 4 faciliter ou résoudre une situation; on parle de recommandation en moment. Quand ce sont des instances reconnues qui développent ces règles, ce sera une standardisation et celle-ci correspond aussi à une spécification. Enfin, la dernière forme de spécification sera la norme; c’est le cas quand les standards sont approuvés par des organismes de normalisation (Pernin, 2006, par Basque). Les spécifications se retrouvent ainsi dans plusieurs domaines, ce sera, entre autres, en génie logiciel, en biologie, etc. 2 Organismes mondiaux et ceux du Québec : IMS Global Consortium Pour donner un survol des origines et activités de cet organisme mondial, je m’appuierai sur le site de IMS Global Learning Consortium IMS GLC (2001-2013), lui-même. En 1995, IMS a vu l’existence à titre de projet sous le « National Learning Infrastructure Initiative of EDUCAUSE ». IMS avait débuté avec une emphase dans le milieu universitaire, mais les spécifications publiées et les projets en cours couvrent à ce jour un éventail de contextes d’apprentissages incluant le milieu scolaire, de maternelle à douzième année, ainsi que la formation en milieu d’entreprises et gouvernementale. Cette organisation mondiale est sans but lucratif, elle est une organisation de membres qui aspirent à faciliter la croissance et l’impact de la technologie dans les secteurs d’éducation, au niveau international. Les membres de IMS GLC sont les chefs de file de l’industrie du milieu éducatif. Ceux-ci se penchent, notamment sur le développement des normes pour faciliter l’interopérabilité entre les plates-formes de formation à distance et les technologies d’apprentissages, en milieu de l’éducation. Cet impact sur le monde éducatif en général et la formation à distance en particulier nous interpelle. D’une part, parce que nous sommes acteurs du système éducatif et d’autre part, apprenant des technologies de l’éducation. IMS Global Learning Consortium compte ainsi près de deux centaines d’organisations ; des meneurs en technologies éducatives et d’apprentissages, des fournisseurs de produits d’apprentissages et de technologies éducatives, des maisons d’édition, des institutions d’apprentissages et de formations, des organisations gouvernementales et de professionnels du milieu de l’éducation. Cette firme a approuvé et publié une vingtaine de normes qui sont utilisées à l’échelle mondiale dans le milieu des technologies éducatives. En guise d’exemple, nous citerons quelques-unes d’entre elles; meta-data, content packaging, question & test, sequencing, competencies, access for all, ePortfolio, learner information, learning tools Travail noté 4 – Travail sur les tendances émergentes en ingénierie pédagogique | 5 interoperability, common cartridge (CC) pour ne nommer que celles-ci. D’ailleurs, la dernière citée représente un des meilleurs exemples de standards ayant une viabilité dans le monde de la formation à distance selon Lapointe (n.d.b). Parlant de ce standard, elle dira qu’il rallie plus de personnes, et que ledit standard semble regrouper les aspects positifs de ceux existants à l’intérieur d’une même cartouche. CC enferme les contenus des cours dans une cartouche. La raison pour laquelle elle a une espérance accrue à une éventuelle adoption, selon Lapointe, est que ce standard s’avère poussé par les éditeurs eux-mêmes. Ses attentes envers CC sont d’ailleurs hautes si bien que ses réponses semblaient provenir de l’industrie de la publication de livres. Cela explique pourquoi l’industrie du livre semble limiter le niveau de responsabilité de sa propriété intellectuelle lors de la propagation de ses oeuvres dans différents types de format ou médium de diffusion. L’interviewée continue : « nous développons des contenus liés à un livre, ce livre est lié uploads/Geographie/ tn4-marc-thiffeault.pdf