LA VÉRITÉ Mensuel Février 2004 Le sketch de Dieudonné - Mesrine par Knobelspies

LA VÉRITÉ Mensuel Février 2004 Le sketch de Dieudonné - Mesrine par Knobelspiess - Jamel par Alain Soral - Kadhafi par Carlos Textes de Nabe, Pound, Moix... Dessins de Vuillemin «La vérité pour ceinturon et la justice pour cuirasse. » Épître de Paul aux Éphésiens. 6.14 N°4 JAMEL N’A QU’UNE COUILLE ! JOURNAL INTERDIT PAR LES TROTSKYSTES 2 EZRA POUND VOUS PARLE ! Inédit Le motif Quand est-ce que le peuple américain et le peuple anglais vont enfin prendre en compte le motif, ce qu’il y a de fondamentalement com- mun à toutes les guerres ? Il faut bien retourner au commencement de cette guerre, en 1696, quand le virus mortel, le virus invisible et silencieux, plus mortel que la syphilis, fut inoculé au peuple anglais. La Banque d’Angleterre; faire de l’argent à partir du VIDE et en profiter pour prendre des intérêts là-dessus. Bon, vous ne pouvez pas être tous des con- naisseurs de l’Histoire. Mais essayez de voir ce dont vous pouvez vous souvenir, si vous avez plus de quarante ans. Comment la guerre précédente a-t-elle commencé ? Assassinat à Sarajevo. Voyez tous les assassinats qui ont servi d’étincelle pour les guerres. Et ceux qui avaient pour objectif le déclenchement de la guerre, mais où l’amorce était mouillée. Réfléchissez à ce qu’il y a en commun. PENSEZ à ce qui était peut-être derrière. Manipuler un peuple, le faire entrer en guerre sans aucune préparation, cela s’appelle détruire un peuple. Idéogramme du poignard et de l’éclat. Envoyer un peuple à la guerre sans aucune pré- paration. Cela s’appelle détruire un peuple. Bien, ne voyez-vous pas quelqu’un en train de cacher le soleil divin au moyen de son corps bouffi ? Roosevelt et Churchill, par exemple, qui ont entraîné les Américains et les Anglais dans la guerre. C’est ça la première phase. Balancer les gens dans des guerres qu’ils ne peu- vent gagner. Il était bien connu en Angleterre en 1938 que l’Angleterre ne pouvait pas gagner. Fichtre, on m’a bien dit à Londres en novembre 1938 que l’Angleterre allait perdre. Un expert militaire me l’avait dit : « Nous allons perdre l’Inde et nous perdrons toutes nos possessions en Orient ». Bon, et alors pourquoi n’a-t-on pas écouté ces hommes-là ? Pourquoi le peuple britan- nique ne les a-t-il pas écoutés, plutôt que toutes ces cochonneries. Quelle est la cause de tout cela ? Astor, le Times, le Manchester Guardian, et toute la bande. Le frère de l’usurier en chef à la tête de la BBC avant d’en être balayé et rem- placé par un autre traître tout aussi menteur et puis par un autre salopard, dernier coup par en dessous donné par M. Churchill. Ouais, et quelle est la seconde phase, ou deuxième étape dans l’attaque au poison — Londres ou Washington ? Les hurlements pour la poursuite de la guerre (et non pour la mise en cause des salopards qui en sont la cause). Bloquer le cou de la nation contre la scie circulaire, et puis APPUYER. Les Russes dans cette guerre et au cours de la dernière. Quelqu’un les poussait. Quelqu’un avait fait une erreur. Merde, tout homme qui meurt dans l’armée de McArthur est sacrifié pour les amis de Frankfurter. Mais non dans le but de vaincre. Pour se détruire lui-même, pour détruire toutes les nations, l’une après l’autre. Afin que ni l’em- pire russe, ni les autrichiens, ni l’Angleterre ou l’Empire ne survivent, mais pour abattre les puissants. Est-ce que vous allez enfin percevoir la nature profonde de ces forces, qui bousculent les nations d’un désastre vers un autre ? La France précipitée contre les invincibles Allemands, l’Angleterre, poussée sans y être préparée, en fait au sommet de l’impréparation, le triomphe des Lehman, Frankfurter, Morgenthau, qui ont précipité l’Amérique dans le conflit, et qui hurlent pour qu’il y ait de nouveaux désastres. Je n’ai pas soutenu Lindbergh, je ne suis pas un pacifiste du type de ceux qui reçoivent des prix. Il y a des moments où une nation doit combattre, même quand elle n’a presque aucune chance, comme la Finlande contre la Russie. Quand elle est menacée de disparaître. Cela n’était pas le cas en 1939 avec les États- Unis. Personne, dans les cent dernières années, n’a songé à menacer de faire disparaître les États-Unis d’Amérique. Un sacré imbécile, une sorte de niais à moitié sous hypnose logé dans notre Maison Blanche a menacé d’affamer le Japon, a adressé à Mussolini et à Hitler des messages indignes d’une collégienne, a menacé d’affamer le monde entier, a raconté des parfaites idioties aux puis- sances de l’Axe et au Japon. Le monde a vu cette propagande et en a ressenti l’odeur infecte. Je n’ai pas, cependant, choisi la ligne de Lindbergh, je la considère comme erronée. La race nordique semblait ignorer totalement la nature des propriétaires de l’Angleterre, expri- mait de la sympathie pour ce pays, ne faisant pas la différence entre les agréables Anglais qu’opeut rencontrer, et la bande de voyous assassins et de souteneurs qui ont pris le contrôle du gouvernement de Londres. Derrière ces derniers il y a les Beit, Goldsmid, Sassoon, Sieff, et Rothschild. J’ai dit que la cause était pourrie, elle était POURRIE, et on savait qu’elle était pourrie, et on savait que la majorité de l’or dans le monde est aux Etats- Unis, dans l’Empire britannique et en Russie. Et comme on me l’a dit à Washington, toute tenta- tive de diminuer leur pouvoir allait rencontrer de très sérieuses résistances. Ouais, enfin, ce ne fut pas une résistance honnête, voyez cette ordure de Donovan, en Yougoslavie, voyez la trahison des uns et des autres par les nations qui sont sous le contrôle de la Vermine de l’or. William Bryan devait être malade. Sa famille est si pourrie qu’ils peuvent laisser Hank Wallace dire «Pas de paix sans retour à l’étalon-or » et ne pas le faire soigner pour infantilisation accélérée. Où sont les fils des hommes qui avait le bon sens d’entendre la croix de l’or, sont-ils tous morts ? En tous cas, ce n’est plus un secret main- tenant. Tous ceux qui sont morts à Dunkerque sont morts pour l’or. Tous ceux qui ont été tués à Dakar l’ont été au nom de l’or. Et le bombardement de Paris ? Comme je vous l’ai dit, pas d’objectif militaire, cela a été fait pour empêcher que les guerres ne cessent, pour accroître le ressentiment en France de telle façon qu’il n’aura pas de paix entre la France et l’Angleterre. En espérant voler la Martinique et puis Madagascar. Mais Bon Dieu, regardez l’objectif poli- tique, regardez la trame ? Qui maintenant reçoit une rémunération substantielle pour demander que la guerre soit poursuivie avec la plus grande vigueur ? C’est Frankfurter, et ses gants de marion- nettiste. Frankfurter dans son guignol, et ce fléau de Dieu, Franklin D. Roosevelt, gesticulant et hurlant afin de distraire les enfants, tout en expé- diant les gars dans les tranchées. Et les journaux, la presse aux ordres, hurlant que la guerre doit être poussée à tout prix. Le lieu où il faut défendre l’héritage améri- cain est sur le continent américain. Et quiconque a aidé Delano Roosevelt à faire entrer l’Amérique en guerre ne peut être assez sensé pour gagner quoique ce soit. Si Roosevelt ne se situait pas en-dessous du niveau biologique où le concept de l’honneur entre dans l’esprit humain, sous le niveau biologique où un être humain peut concevoir une chose comme l’honneur, ce menteur mon- terait les marches du Capitole à Washington et ferait hara-kiri pour se faire pardonner le mal qu’il a fait au peuple américain. Et je le dis. Voici mon John Hancock. Ezra Pound parlant de Rome, comme citoyen américain, et espérant qu’il existe encore de vrais Américains, à distinguer des IMPORTATIONS. 30 mars 1942. Discours improvisé à Radio- Rome. « The Pattern». Traduction : Anne-Sophie Benoit. Ezra Pound Ezra Pound, le 1er décembre 1935 L e succès est aussi terrible que l’anonymat pour un véritable écrivain et Arunthati Roy en fait les frais aujourd’hui. La romancière a fait la une de tous les magazines, présentée pour l’occasion en égérie du Forum Social de Bombay. Pour la presse française, coincée entre un « anti-américanisme » d’envieux et une peur congénitale pour tout ce qui est vraiment oriental, Roy, l’écrivain indien de langue anglaise dressée contre l’impérialisme économique américain, est un « sujet » rêvé. Roy est transformée en un tour de main en nouveau produit culturel comme les aiment les journalistes. «Combattante », « Activiste» du week-end pour le compte des lecteurs dépressifs du Monde 2, sa subversion s’apparente à celle de Ferran Adrià, le restau- rateur catalan qui sert des tripes de poulpe à la poudre de fois gras dans ses cuisines del Bulli. Ce rebelle de la fourchette succèdera à “l’Arunthadi combattante” à la Une du nouveau magazine. Les Inrockuptiblesfont de l’écrivain indien une nouvelle icône seventies dans l’éternel registre « Peace and Love ». Le passé présente toujours un avantage : il est devenu inoffensif. uploads/Geographie/ verite-n4.pdf

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