9»* ANNÉE — N» 5 (Nouvelle Série) SEPTEMBRE-OCTOBRE 1946 LES CAHIERS ASTROLOGIQ

9»* ANNÉE — N» 5 (Nouvelle Série) SEPTEMBRE-OCTOBRE 1946 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES Sous la direction de A. VOLGUINE SOMMAIRE A. Volguine .... André Costesèqire L. Ternrer ......... J. Hièroz ............ F.-Xavier Kieffer. M. Malagié .... Jean Provens .... H. Le Rflche .... F.-Xavier Kieffer. Vivian E. Robson. Yves Le Contellec La Géographie Astrologique. Astrologie et Archéologie. Le Verrier et son Thème. Le Calcul des Probabilités appliqué à l’Astrologie. La Section d’Or dans l’Astrologie (suite). Planètes et Couleurs. Pluton, le libérateur de l’énergie intra- nucléaire. Hortus Astrologiae : Thème de Franz Liszt. Des rapports mystérieux entre les taches du Soleil et les événements terrestres. Etudes d’Astrologie Hindoue (fin). La Tempête Astrale. Les.Nouveaux Livres. EDITIONS DES CAHIERS ASTROLOGIQUES 15z rue Rouget-de-l’lsle, NICE Prix : 60 Fr. ÉDITIONS DES CAHIERS ASTROLOGIQUES tf». Une lloujsct’dc’l’lxlc • XI CK C. G. P. Marseille 290-3*» “ Les Maîtres de l’Occultisme ” Collection des textes fondamentaux et des travaux originaux <ur le: diverses branches de la tradition occulte, dirigée par A. Volgume * Vo| | __ Gérard de Crémone : « Géomancie Astronomique » (1661) ................................................................... 120 fr- * Vol. II. __ Claude de Saint-Martin : « Des Nombres ». Précédé d’une introduction inédite de Pierre Orletz................. 150 fr. + Vol. I II. — Ehphas Lévy : « Clef ces Grands Mystères » (Sous presse). < Vol. IV. — M.-C. Poinsot : « Le Banc du Silence ».:.... 180 fr. > Vol. V. — Dr Marc Haven : « La Magie d’Arbatel » . . . . 120 fr. 4 Vol. VI. — A. Volguine : « Astrologie chez les Mayas et les Aztè­ ques » ..................... ........... 180 fr. 4 Vol. VII. — Philippe d’Aquin : « Interprétation de l’Arbre de la Caba­ le » (1625). Préfacé par le Docteur Marc Haven. (Sous presse). ♦ Vol. VIII. — Th. Terestchenko : « Initiation ». (Sous presse). Vol. IX. — Henri. Ranîzau : « Traité des jugements des Thèmes Astrologiques » (1657). Vol. X. — J.-M. Ragon : « De la Maçonnerie Occulte et de l’ini­ tiation Hermétique », préfacé par A. Volguine. Vol. XI. — Dr ).-H. Probst-Biraben : « Les Mystères des Templiers ». Vol. XII. — Pezelius : « Préceptes Généthliaques » (1607), traduits pour la première fois et annotés par Jean Hièroz. * V.^iinie» ♦ Premiers à paraître. Les Livres recommandés E. Brulard. — Nouvelle Méthode d'Astrologie pratique : 100 fr . (fr anco 106 fr .). André Costesèque. — La Prédétermination de VAvenir : 250 fr . (fr anco 260 fr .). André Costesèque. — Les Correspondances Symboliques dés Degrés du Zodiaque .............. 40 fr . (fr anco 44 fr .).- André Costesèque. — Sur certains modes de Correspondances des Transits ................................. 25 fr . (fr anco 28 fr .). Dr V. Dembo. — Du Tempérament à la Maladie (Dét er minisme et l iber t é du point de vue ast r ol ogique) : 36 fr . (fr anco 39 fr .). Ad. Ferrière. — Fer s une classification naturelle des types psychologiques ............................ 65 fr . (fr anco 70 fr .). 9’™ Année. -— N° 5 (Nouvelle série) Septembre-Octobre 1946 LES Cah ier s as t r o l o g iq u es REVUE D'ASTROLOGIE TRADITIONNELLE Paraissant tous les deux mois sous la direction de A. VOLCUINE Rédaction et Administration : 15, Rue Rouget-de-l’lsle NICE (A.-M.) Abonnement (6 numéros) : France : 300 francs — Etranger : 350 francs Prix du numéro : 60 francs. C. C. Postaux : Marseille 290-35. La Géographie Astrologique La pensée et la vie de (’Antiquité étaient entièrement dominées par (’Astrologie, poussée à des développements et substilités de rai­ sonnement ou d’intuition dépassant nos moyens actuels. Cette vérité a besoin d’être répétée afin de l’avoir présente à l’esprit, car elle explique plusieurs problèmes sociaux, économiques et même politiques de l’Antiquité. Même un domaine si typiquement terrestre comme la Géographie doit tout à l'Astrologie. On attribue généralement à Hipparque la fondation de la géographie, mais même chez lui la dépendance de la géographie de la Science du Ciel est manifeste, car il ne fait qu’appli­ quer à la terre les longitudes et les latitudes célestes connues bien longtemps avant lui. II. nous est parvenu une carte du monde remontant à l’époque de Sargon d’Agadé (2750 avant J.-C. environ) montrant nettement que la topographie céleste précède la topographie terrestre. Cette carte (1) prend la capitale de Sargon comme centre de la terre et est dressée par cercles concentriques absolument analogues aux cer- (i) Voir sa reproduction dans l’ouvrage de Conlenau : La Civilisation d’Aranr et de Babylone, 1987, p. 21-22. 226 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES des planétaires, au-delà desquels se trouve une zone extérieure com­ me la zone des étoiles fixes se place au-delà des cieux des planètes. Autant que les fouilles archéologiques permettent de le suppo­ ser. Babylone était construite d’après les données astrologiques et n’était autre chose qu’une gigantesque carte du ciel'. L'énorme qua­ drilatère de cette ville magnifique était entouré d’une muraille exté­ rieure dont les faces se hérissaient de larges tours carrées, distantes de 44 mètres l’une de l’autre ; il y en avait 90 en tout sur chaque côté, donc en tout 360 ( 1 ), et il est difficile de ne pas y voir l'image des 360“ du Zodiaque. Cette disposition semble être commune à toute l’antiquité. Tout dernièrement, René Guénon a rappelé qu’à l’intérieur de l’enceinte quadrangulaire ou circulaire des cités hindoues orientées aux quatre points cardinaux, les Brahmanes occupaient le Nord considéré com­ me le point de départ de la tradition; les Kshatriyas, l’Est (ce qu'on doit mettre en parallèle avec le caractère solaire de la caste royale) ; les Vaishyas, le Sud (porte des hommes), et les Shûdras, l’Ouest, qui est regardé partout comme le côté de l’obscurité spirituelle (2). « Pour justifier plus complètement le caractère « zodiacal » du plan traditionnel des villes, dit-il, nous citerons maintenant quelques faits qui montrent que, si la division de celles-ci répondait principa­ lement à la division quaternaire du cycle, il y a des cas où une sub­ division duodénaire est nettement indiquée. Nous en avons un exem­ ple dans la fondation des cités suivant le rite que les Romains avaient reçu des Etrusques : l’orientation était marquée par deux voies rec­ tangulaires, le « cardo ». allant du Sud au Nord, et le « decumanus. », allant de l’Ouest à l'Est ; aux extrémités de ces deux voies étaient les portes de la ville, qui se trouvaient ainsi exactement siuées aux quatre points cardinaux. La ville était partagée de cetfe façon en quatre quartiers... A cette division en quartiers se superposait une division.en « tribus », c’est-à-dire, suivant le sens étymologique de ce mot, une division ternaire : chacune des trois « tribus » compre­ nait quatre « curies »' réparties dans les quatre quartiers, de sorte qu on avait ainsi en définitive une division duodénaire. Un autre exemple est celui des Hébreux qui vraisemblablement se sont inspires du modèle babylonien. Leurs douze tribus territoria­ les étaient réparties en quatre groupes de trois tribus, dont une prin- C’pale, )uda, la tribu royale, campait à l’Est ; Ruben au Sud, Ephraïm a I Ouest et Dan au Nord (3) Mais si ces exemples de la géographie astrologique peuvent s'ex­ pliquer aux yeux des sceptiques par le rayonnement de la Mésopo­ tamie (les rapports suivis entre celle-ci et la civilisation de l’Indus par exemple, sont historiquement prouvés), il ne s’agit nullement a une invention chaldéenne. Les documents préhistoriques sont trop ? in?7ri'r KoM',7,V Th e étions at Babylon, p. ! et vivante* mbrciZX’p^i cardinaux <hn' E,ud« Traditionnelles’, 3 Nombres. II et III. n° 2Z17 d’octobre- LA GÉOGRAPHIE ASTROLOGIQUE 227 nombreux pour affirmer leur ancienneté et leur universalité, et parmi ceux-ci un des plus connus est' certainement l'immense « temple stellaire » de Glastonbury, qui est loin d'être unique en Grande-Bre­ tagne ( 1 ). Glastonbury et la région avoisinante du Somerset consti­ tuaient, à une époque fort reculée (au moins trois mille ans avant l’ère chrétienne), une sorte de gigantesque carte du ciel déterminée par le tracé sur le sol d’effigies représentant les constellations et disposées en une figure circulaire qui est comme une image de la voûte céleste projetée sur la surface de la terre. « Il y aurait là un ensemble de travaux qui rappelleraient en somme ceux des anciens mound-builders de l’Amérique du Nord », dit René Guénon (2) : « La disposition naturelle des rivières et des collines aurait d’ailleurs pu suggérer ce tracé, ce qui indiquerait que l’emplacement ne fut pas choisi arbitrairement, mais bien en vertu d'une certaine « prédétermination » ; il n’en est pas moins vrai qu’il fallut pour compléter et parfaire le dessin... un art fondé sûr les principes de la géométrie. Si ces figures ont pu se conserver de façon à être encore reconnaissables de nos jours, c’est suppose-t-on, que les moines de Glastonbury, jusqu’à l’époque de la Réforme, les entre­ tinrent soigneusement, ce qui implique qu’ils devaient avoir gardé uploads/Geographie/cahiers-astrologiques-5.pdf

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