Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Traité théorique et pr

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne , avec l'art de faire le vin, les eaux-de-vie, esprit de vin, [...] Chaptal, Jean-Antoine (1756-1832). Auteur du texte. Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne , avec l'art de faire le vin, les eaux-de-vie, esprit de vin, vinaigres... par le C[itoy]en Chaptal,... M. l'abbé Rozier,... les C[itoy]ens Parmentier,... et Dussieux,... Tome premier [-second]. 1801. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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JVouS plaçons la présente Edition sous la sauve-garde 2 des lois protectrices des propriétés littéraires, ' déclarant que g nous poursuivrons , suivant toute leur rigueur , tous ceux | qui se permetiroierit.de contrefaire tout ou partie du-présent I Ouvrage. ^ % T R A I T É THÉORIQUE ET PRATIQUE . * ' ' ': SUR LA CULTURE DE LA VIGNE, AVEC L'ART DI FAIRE LE VIN, LES E AUX-DE-VIE, E SP RIT -DE -Y IN, VINAIGRES SIMPLES ET COMPOSES; PAK leCen. CHAPTAL, Ministre del'Intérieur, Conseiller d'État, membrede l'Institut national deFrance ; des Sociétés d'Agriculture dès Départemens de la Seine , de l'Hérault, du Morbihan ; etc. M. l'Abbé ROZIËtt, membre de plusieurs Académies, auteur du Cours Complet d'Agriculture; les Cens. PARMENTIEK, de l'Institut national"; etDUSSIEUX, de la Société d'Agriculturedé Paris. OuVHAGE dans'lequel se trouvent les meilleures métlïbdes pour faire, gouverner,»t perfectionner les VINS et E AU X-DE-v IE ;: avec XXI Flanches représentant 1er diverses espèces de Yigncs; les Machines et Instrumsns servant à la fabrication des Vins et Eaux-de-vie. TOME P R E M, IE R. Chez DEIAIAIH, fils, 1libraire, quaidesAugustiris;,n°. ao. : DE"L'IMF-RÏMERlk DE MARCHANT. :.'..>, AN ix.— 1801. •-•. INTRODUCTION, k^i les travaux et les écrits des hommes de génie qui consacrent leurs talens au perfectionnement de l'agriculture et des arts , et qui enseignent l'emploi des pro- ductions de la nature , sont une source de prospérités et de richesses pour les nations et les siècles qui les ont vu naître , il est peu d'agronomes aussi dignes de la re- connoissance et de l'estime de leurs cou-* temporains que M. l'abbé Roxien L'agriculture fut de bonne heure sa pas* sion dominante , la nature son premier maître-, l'expérience son guide* et ce fut toujours par ses observations propres qu'il apprécia le mérite des-théories,et des pratiques de ceux qui. l'avoient précédé» La chaîne indissoluble qui unit l'art de la culture à toutes les sciences physiques et naturelles l'engagea à. étudier celles-ci avec une attention particulière ^ persuadé qu!un cultivateur est toujours incertain sur a ii} vj le succès des méthodes qu'il emploie, s'il ne sait pas connoître les causes naturelles des phénomènes dont ses yeux sont té- moins.- La culture de la vigne fixa son atten- tion d'une manière particulière. La cha- leur tempérée de l'heureux climat de la France,l'excellenteexpositionde ses riches coteaux, la délicatesse et le parfum de ses vins, leur spirituosité qui leur permet de traverser les mers et d'être convertis en eau-de-vié , le commerce . immense qui s'en fait dans tout l'univers, concoururent à lui prouver que les cultivateurs français seroient heureux et riches, s'ils savoient toujours tirer le parti le plus avantageux de leurs vignobles. O^forbanatos nimou>m^ sucbsoboriaixôrorii! Gomment se fait-ir donc qu'un grand nombre,de vins de France , autrefois re- nommés j soient tombés dans le discrédit ? Pourquoi ces vins sont-ils d'une qualité si médiocre , tandis que ceux d'autres cantons acquièrent ou conservent une réputation vij méritée ? Unexamen réfléchi empêche de l'attribuer à la différence de l'exposition > du climat, ou du sol : c'est donc au peu de soin des cultivateurs 9 à la pratiqué d'une aveugleroutine, à l'ignorance ou à ï'oublr des lois de la nature , à la préférence qu'ils accordent aux cépages les plusabondans en sucs grossiers sur ceux qui produisent les vins de meilleure qualité. Iln'en estpas ainsidupropriétaire éclairé qui, dirigeant lui-même ses travaux agri^- coles, est persuadé qu'il n'est, pour voir, que L'oeil du maître. Il fixele génie de l'ob- servation sur le produitde ses champs. Les lois de la végétation soumises à ses re- chercheslui apprennentque la vigne plan-* tée dans un terrein trop gras poussera des sarmens vigoureux, il est vrai, mais que la sève qui se communiquedu cep au rai- sin n'étant pas assez élaborée, le vin sera plat et foible. Il modère la vigueur de la vigne, pour obtenirun vin plus généreux. . Il choisit le terreinle plus,avantageux, les meilleurs plants -, il attend la maturité par- a iv viij --._'' 1 faite desraisins, lé tems le plus favorable pour la vendange, La chimie lui fait cori- noître les élérnens du vin , la manière de .' diriger sa fermentation, lé point précis où il doit être tiré de la cuve , les moyens j de corriger ses défauts, et de prévenir ' son dépérissement. H suit -, dans chaque c opération, lamarche de la nature*, il sait l'étudier; il est tdocile à ses leçons : elle seule ne.trompe jamais, ; En traçant cetableau, nous avons peint Rosier d'après lui-même, retiré sur le patrimoine dé ses pères, y étudiant pen- dant long-temsl'agriculturepratique,avant d'en tracer les préceptes*, comparant les méthodes anciennes avec l'expérience , les , pratiques locales avec les principes de la . nature et les règles d'une saine physique; suspendant sonjugement sur chaque point d'économie rurale , jusqu'à ce que l'ex- périence lui .eut prêté son flambeau, et qu'il fût parvenu à ce degré de savoir où la théorie est le principe de la pratique, et où une pratique éclairée affermit les théories que l'on a puisées dans la nature. MX Le perfectionnement de la culture de la vigne , et l'art d'en tirer, dans chaque pays, les meilleurs vins, fut toujours l'ob-- jet de ses méditations particulières. On le vit d'abord pratiquer et enseigner une méthode nouvelle de prpvigner la vigne, et d'entretenir constamment sa vigueur, sans être jamais obligé de l'arracher. La société d'agriculture de Limoges proposa, en 1767 , pour sujet de son. prix-, de déterminer la meilleure manière de distiller les vins, et la plus avanta- geuse relativement à ta qualité et à la quantité des eaux-de-vie. Il traita cette matière avec la supériorité du génie , aidé d'une longue expérience : son mé- moire fut couronné. Les abus nombreux qui existoient dans la manière de faire les vins en Provence engagèrent l'académie de Marseille à pro- poser, pour sujet de son prix , en 1771, la solution dé cette question : Quelle est fa meilleure manière dejuirç'et de gou- verner Les vins de Provence y soit pour L'usage y soit pour leurjuire passer les mers ? Rosier remonta aux causes pre- mières de la médiocrité de ces vins. Dans un mémoire plein d'observations et de vues, il démontra les abus des pratiques qui privoient les vins de cette province de la réputation qu'ils auroient méritée. 'Mais il uploads/Geographie/culture-de-la-vigne-pdf.pdf

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