Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Étude du macrocosme /
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Étude du macrocosme / Robert Fludd ; annotée et trad. pour la première fois par Pierre Piobb... Fludd, Robert (1574-1637). Étude du macrocosme / Robert Fludd ; annotée et trad. pour la première fois par Pierre Piobb.... 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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TnAtiH !tt: Mtn'At'HVStQCH (Dt; M.\CMM(MMt MKT.U'HVStC.t) T~ IV. T)tAnËu'OxT«L<)(:n-:(.HXÉ- t(.\t,K (Un MAC)M':OMtt'HYStCA) t)U TRAUCCTECH: FoM!n.Aum UE HAUTE MAciE, 1 vo! 2 fr. 50 )U):tJOTH<:<t: ORS. StUH~t:!?! MAF~t~ES HOH!T T'~LUDD É T m E D r M A <: H 0 (: 0 S M K ~A~)t't))'<'Gttntth)itpt'tt))t')tt)'t'~tt)i')')'<'t'i!< <.<k*' Nil t'Att it Pt!:n!U<: P!()HH TKAtTE xA~MtUMiiE (iMttALË (DE ASTROLOGtA) PARIS (IX") H. DARAGON, LIBRAIRE-ÉDITEUR ~0, m't: m'pEKHË, 30 1907 Pubtisked on thGjn:x' 2~ t;M7.– Priv:tege «f Copyright in thé United Statcst-cset'vednndo'the Act oppt'oved )n.trch3'~ I!W3 byH.Dara~on "fP.tti:' ~'VANT-PROPOS DU TRADUCTEUR PRÉFACE A l'heure où le domaine de la Science paraît s'élargir, où le positiviste commence à compren- dre que la realité existe peut-être aussi dans maint fait que jusqu'ici il avait considéré comme mys- térieux, surnature! et indigne par conséquent de considération, à l'heure où, par la découverte à jamais mémorable de la radio-activité, le maté- rialiste voit ses idées sur la matière légèrement bouleversées, où enfin le rationaliste est obligé d'admettre que les aictiimistes du vieux-temps n'étaient pas autant à mépriser qu'on a bien voulu le dire, à l'orée de ce vingtième siècle qui sera certainement encore plus fécond en trouvail- les que le dix-neuvième, le nom glorieux de Robert Fludd doit être remis en lumière. Robert Fludd, par son savoir, par son esprit froid et positif, par sa pensée libérée de toute contrainte, par son génie enfin, a été, parmi les philosophes du commencement (tu dix-septième siècle, celui qui a eu la compréhension la plus grande, la plus nette, la plus belle de ITnivers en entier. C'est, avant tout, un philosophe synthétique, un métaphysicien si l'on veut, mais un métaphysicien sans rêverie, sans mysticisme, sans littérature, qui raisonne, qui explique, qui prouve. C'est ensuite un kabbaliste initié dans les cé- nnctes de la Rosé-Croix au\ mystères de la cosmo- gonie et de la théosophie', il est féru de cet admi- rable système de philosophie qu'est la kabbale. Il s'en sert comme d'un outil merveilleux à l'aide duquel il ouvre à ses lecteurs les portes de la Connaissance. « L'école kabbaliste, dit Ad. Franck~, com- mence avee Paracelse au début du xvi" siècle et se prolonge avec Saint-Martin jusqu'à la fin du xvm". Elle se divise en deux branches l'une po- pulaire et plus théologîqueque philosophique, plus mystique que savante, l'autre érudite, raison- neuse, plus philosophique que théologique, plus mystique en apparence qu'en réalité. A la pre- mière se rattachent Paracelse, Jacob Boehme et Dictionnaire des MtsucM philosophiques. Saint-Martin, à la seconde Cornélius Agrippa, Va- h~tin Weigel, ~6e~F~ van Helmont. Chacun de ces noms que nous venons de citer représente véritablement un système distinct qui demande à être étudié séparément. » Le système de Robert Fludd est vaste et com- plet. II est éminemment matérialiste et pan- théiste il exclut toute intervention volontaire d'un Dieu supérieur à la Nature, il admet la ma- térialité de tout de la matière d'abord et de la substance ensuite. D'après lui, la Nature, réduite à sa plus simple expression, a évolué au point de donner naissance à un Agent universel, lequel s'est subdivisé en quatre Eléments et ceux-ci en plu- sieurs Elémentaires. Cela fonctionne comme une immense pyramide régulière à base carrée et par analogie, tout atome, tout corps, tout système de corps, toute partie de l'Univers et l'Univers lui- même est constitué de la même façon. C'est là la pure essence de la doctrine ésotérique, celle dont la T~ble d'Emeraude, d'Hermès Trismégiste, donne la clef dès le premier verset « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose ». Robert Fludd a concentré son système dans un ouvrage qui porte le titre de !7j~M~M6 Cosmi 7'~c- <<i~, qui, de même que ses autres œuvres, n'a ja- mais été reédite ni traduit en aucune langue, bien que chacun, depuis Kant jusqu'à Auguste Comte, ait été y puiser quelque idée sur l'Infini. Cet ou- vrage est en deux parties Le Traité du Af<?eyo- co~e et le Traité f/M ~e~'oco~e. L'un est un tableau de la Connaissance depuis la Divinité jusqu'à l'Homme, l'autre une étude de l'Homme au point de vue des Causes Premières. Chacun de ces traités généraux est subdivisé en traités particuliers. L'œuvre est homogène, quoi- que diverse, et conçue sur un plan préalable, donné dès le début, dont l'auteur ne s'écarte jamais ave~ cette admirable maîtrise de soi qui le caractérise. Sous leur forme encyclopédique, ces traités cons- tituent des ouvrages fondamentaux qui se recom- mandent à tous par leur clarté, leur précision et leur érudition les occultistes, ces hardis novateurs qui osent reprendre des études que les savants des écoles craignent ou n'avouent pas, y trouvent une exposition logique et rationnelle de la doctrine éternelle et les savants des écoles, ces hommes de science pure, qui n'ont, au demeurant, que le tort d'affecter de croire que le positivisme n'existait pas avanteux, y verront, non sans surprise, que leurs conceptions les plus hardies, les plus rationalistes avaient été déjà formulées par Robert Fludd et prouvées surabondamment, ce qui e~t mieux. Néanmoins, cette œuvre grandiose présente un défaut capital pour le lecteur de notre époque. Elle est conçue selon la méthode déductive. C'est- à-dire que, après avoir, au début du Afac~oco~Me, établi les grandes lignes de son système et en avoir démontré l'excellence, l'auteur part du point le plus élevé où la Connaissance humaine puisse at- teindre, pour descendre progressivement jusqu'au monde sublunaire. Dans ces conditions, le lecteur, qui n'a pas, avant d'ouvrir le livre, la moindre idée de cette conception immense, ne se trouve avoir compris que lorsqu'il a parcouru l'ouvrage tout entier. Cette manière est du reste, celle qui a prévalu jusqu'à l'ère de la prépondérance de l'analyse et de l'induction, c'est-à-dire jusqu'à nos jours. Nous ne raisonnons plus ainsi mainte- nant et le lecteur se rebuterait dès les premières lignes si on lui présentait un ouvrage établi de cette façon. Il a donc fallu employer un artifice pour per- mettre uploads/Geographie/ etude-du-macrocosme-robert-fludd-robert-bpt6k655014-pdf.pdf
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- Publié le Jui 26, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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