Introduction Le présent document appartient à la discipline de Littérature et F

Introduction Le présent document appartient à la discipline de Littérature et Francophonie où seront abordés trois sujets. Le premier sujet c´est l’imposition du Français. Dans ce sujet nous allons apporter un peu de l’histoire de la langue jusqu’à sa utilisation obligatoire dans les institutions. Le deuxième est relationé avec le choix de normes et codification du français et finalement l’uniformisation de la langue française, à partir des écoles ou communication sociale. Le travail est structuré en chapitres : le chapitre d´introduction, le chapitre du développement et le chapitre de conclusion. Dans le chapitre d´introduction nous pouvons trouver les éléments pré-textuelles que sont les objectives et la méthodologie. Les objectifs sont aussi subdivisé en général et spécifiques. Et dans la méthodologie nous allons décrire les stratégies qu´on a utilisé pour l´élaboration de ce travail. Le chapitre suivant concerne au développement des sujets proposé à traiter. Et à la fin, nous avons le chapitre des éléments puis-textuelles : la conclusion et la citographie. Objectifs Générale :  L’imposition du Francais La France a connu une longue tradition d’interventionnisme linguistique, mais elle prit des visages différents avant et après la Révolution française. En 1533, un humaniste picard du nom de Charles de Bovelles (1479-1553) — un disciple de Jacques Lefèvre d'Étaples (1450-1536), l'un des pères de la Réforme française et l’un des plus grands philologues de la Renaissance «Il y a actuellement en France autant de coutumes et de langages humains que de peuples, de régions et de villes.» Il évoquait notamment les «peuples étrangers» que sont les Burgondes, les Francs, les Bretons, les Flamands, les Normands, les Basques et les «Germains cisrhénans». Son inventaire des langues indigènes (les langues d'oïl) comprenait «les Lorrains, les Bourguignons, les Poitevins, une partie des Belges comme les habitants d'Amiens et de Péronne, les habitants de Saint-Quentin, de Laon et les Esses, les Parisiens, ceux du Hainaut». Bref, l'auteur soulignait la très grande diversité linguistique dans la France de son époque. 1.1 Le Grand Siècle Sous le règne de Louis XIV, le français demeurait encore une langue de classe sociale et n’était pas juridiquement réglementé. C'était certes une langue officielle dans les faits, mais essentiellement courtisane, aristocratique et bourgeoise, littéraire et académique, parlée probablement par moins d'un million de Français sur une population totale de 20 millions. Durant l'Ancien Régime, on compte quelque six lois ou décrets concernant les actes administratifs et les procédures judiciaires, ce qui est peu, et ne touchait à peu près pas les gens du peuple, qui continuaient de parler leur «patois» local. La langue française parlée par l'élite pénétrait encore à pas de tortue la langue du peuple, qui ignorait tout des règles d'ordre, de pureté, d'élégance et d'harmonie. L'analphabétisme se situait à cette époque autour de 99 % en France (comme partout en Europe). Le peuple était gardé dans l’ignorance totale: l’essentiel de l'enseignement demeurait celui de la religion, qui se faisait en patois, parfois même en latin. Les nouvelles provinces annexées au royaume furent même dispensées d'appliquer l'ordonnance de Villers-Cotterêts. Lors de ses déplacements, Louis XIV se voyait souvent harangué en picard, en flamand, en alsacien, en occitan, etc. Malgré les velléités du ministre Colbert, aucune politique d'intervention linguistique ne fut entamée. 1.2 La Révolution française et le français Avec la Révolution française, tout changea. La non-intervention fit place à l'interventionnisme linguistique: plus d'une douzaine de lois linguistiques ont été adoptées. Elles concernèrent surtout l'administration, l'enseignement, la culture et la religion, bref des domaines qui atteignaient beaucoup plus de gens. Pour la première fois, on associa langue et nation. Désormais, la langue devint une affaire d'État: il fallait doter d'une langue nationale la «République unie et indivisible», et élever le niveau des masses par l'instruction ainsi que par la diffusion du français. Or, l'idée même d'une «République unie et indivisible», dont la devise était «Fraternité, Liberté et Égalité pour tous», ne pouvait se concilier avec le morcellement linguistique et le particularisme des anciennes provinces. Les révolutionnaires bourgeois y virent même un obstacle à la propagation de leurs idées; ils déclarèrent la guerre aux patois. Bertrand Barère (1755-1841), membre du Comité de salut public, déclencha l'offensive en faveur de l'existence d'une langue nationale: Combien de dépenses n'avons-nous pas faites pour la traduction des lois des deux premières assemblées nationales dans les divers idiomes de France ! Comme si c'était à nous à maintenir ces jargons barbares et ces idiomes grossiers qui ne peuvent plus servir que les fanatiques et les contre-révolutionnaires! La monarchie avait des raisons de ressembler à la tour de Babel; dans la démocratie, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale, incapables de contrôler le pouvoir, c'est trahir la patrie... Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous1. 1 http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/france-2politik_francais.htm Ainsi disparaîtront insensiblement les jargons locaux, les patois de six millions de Français qui ne parlent pas la langue nationale car, je ne puis trop le répéter, il est plus important qu'on ne pense en politique d'extirper cette diversité d'idiomes grossiers qui prolongent l'enfance de la raison et la vieillesse des préjugés. Dès lors, il devenait nécessaire d'imposer le français par des décrets rigoureux à travers toute la France. Charles-Maurice de Talleyrand (1754-1838), l'un des grands hommes politiques de l'époque, proposa qu'il y ait une école primaire dans chacune des municipalités: La langue de la Constitution et des lois y sera enseignée à tous; et cette foule de dialectes corrompus, dernier reste de la féodalité, sera contrainte de disparaître; la force des choses le commande. Puis, le décret du 2 Thermidor (20 juillet 1794) sanctionna la terreur linguistique. À partir de ce moment, les patois locaux furent pourchassés. Cette loi linguistique donnait par ailleurs une bonne idée des intentions des dirigeants révolutionnaires: Article 1. À compter du jour de la publication de la présente loi, nul acte public ne pourra, dans quelque partie que ce soit du territoire de la République, être écrit qu'en langue française. Article 2. Après le mois qui suivra la publication de la présente loi, il ne pourra être enregistré aucun acte, même sous seing privé, s'il n'est écrit en langue française. Article 3. Tout fonctionnaire ou officier public, tout agent du Gouvernement qui, à dater du jour de la publication de la présente loi, dressera, écrira ou souscrira, dans l'exercice de ses fonctions, des procès-verbaux, jugements, contrats ou autres actes généralement quelconques conçus en idiomes ou langues autres que la française, sera traduit devant le tribunal de police correctionnelle de sa résidence, condamné à six mois d'emprisonnement, et destitué. Article 4. La même peine aura lieu contre tout receveur du droit d'enregistrement qui, après le mois de la publication de la présente loi, enregistrera des actes, même sous seing privé, écrits en idiomes ou langues autres que le français. Dès lors, la France commença son véritable «génocide culturel» dans les régions françaises, particulièrement en Bretagne. Cette directive de monsieur Auguste Romieu, sous-préfet de Quimper en 1831, serait considérée au XXIe siècle comme de la pure discrimination: 2 La politique linguistique actuelle à l’égard du français Les dispositions constitutionnelles portant explicitement sur la langue étaient inexistantes jusqu'en 1992. La langue française était la langue officielle de la République française dans les faits (ou de facto) parce que cette reconnaissance n'avait jamais été proclamée ni dans la Constitution de 1958 ni d'ailleurs dans aucun texte de loi. Cependant, la Loi constitutionnelle n° 92-554 du 25 juin 1992 a apporté des modifications à la Constitution de 1958, notamment à l'article 2 qui se lit maintenant comme suit: «La langue de la République est le français.» Le choix de normes et codification du Français Nous vivons entourés de normes, et elles sont nécessaires. Il y a des normes industrielles, des normes de qualité, des normes pour les nouvelles technologies; il faut des normes pour construire un univers international de communication. C’est la norme qui permet d’avoir des références. Or, la norme c’est l’unité. Le territoire des langues est un des points d’application de cette question. Y a-t-il une ou plusieurs normes pour une langue? Mais je voudrais déborder ce cadre pour me demander, plus largement, d’où vient cette idée d’une unité nécessaire à la norme et comment il est possible, dans la constitution de la norme, de retrouver une éthique et une politique respectueuses du pluralisme. Une seule norme, oui, mais résultant d’un choix décidé par plusieurs Dans ce point, c´est pour analyser la langue française dans ses modalités. Il faut savoir que dans le contexte de la francophonie, sont très habitués à la différence de la langue selon le milieu où on la parle. Par exemple, le vocabulaire du français au Maroc n’est pas le même que celui du français en Côte d’Ivoire, bien différent à son tour de celui que l’on parle au Québec. Pour décrire toutes ces variétés de français, il faut des outils particuliers : - c’est la tâche que s’est fixée l’un de nos réseaux dans sa recherche lexicographique, «Étude du français en francophonie» - et pour apprendre à une catégorie de locuteurs, de citoyens donnés, uploads/Histoire/ 000131.pdf

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  • Publié le Mar 29, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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