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www.tabbourt.com (notes et outils d’archéologie algérienne) Nouvelles archéologiques parues dans la Presse en 2008 2008 01 02 : Lutte contre les vols d’objets d’art L’expression, Mercredi 02 Janvier 2008 LE BUSTE DE MARC AURÈLE RETROUVÉ AUX ETATS-UNIS L’urgence d’agir 02 Janvier 2008 - Page : 21 L’un des meilleurs empereurs que Rome ait connus. La mémoire collective aura besoin un jour de ces preuves qui, aujourd’hui, paraissent anodines. Le pouvoir reconnu à l’Etat en matière de protection du patrimoine résulte historiquement de l’héritage reçu. Ainsi, il se dote progressivement d’une administration, de crédits et d’instruments juridiques qui lui permettent d’assumer cette responsabilité. La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a annoncé, lundi à Alger, que «le buste de Marc Aurèle, une pièce archéologique volée en 1996 à Skikda et retrouvée aux Etats-Unis, sera bientôt récupéré». Marc Aurèle est originaire d’Espagne, il était membre de la dynastie des Antonins. Adopté par l’empereur Adrien puis par son héritier Antonin, il est élevé au palais impérial, apprend tant l’exercice du pouvoir que la réflexion morale et les leçons du stoïcien Epictète, qui lui enseigne l’amour de la liberté. Pendant les dix-neuf ans que dure son règne, et malgré son aversion pour la violence, Marc Aurèle ne cesse de défendre l’Empire contre les attaques incessantes des Barbares. Et s’il passe pour être tolérant, il laisse tout de même persécuter les nouveaux chrétiens. C’est sur le front du Danube que Marc Aurèle s’éteint, vaincu par la peste. On retrouve dans Pensées pour moi-même, qu’il écrivit durant ses expéditions militaires, la philosophie stoïcienne dont il avait fait un examen de conscience permanent. Marc Aurèle est considéré comme l’un des meilleurs empereurs que Rome ait connus. En réaction au pillage et à la destruction, Mme Toumi précise, dans une allocution prononcée à la clôture d’une session de formation au profit de la police judiciaire et de la police des frontières sur la protection du patrimoine national, «que le ministère a reçu une correspondance de l’ambassade d’Algérie à Washington notifiant la récupération du buste de Marc Aurèle». «Depuis cinq ans déjà, des démarches ont été entreprises avec les parties concernées et Interpol pour le gel de l’opération de vente de cette pièce archéologique dans les marchés mondiaux», a indiqué la ministre. Elle a mis en avant le rôle de la Sûreté nationale dans la lutte contre toute forme de crime et atteinte au patrimoine culturel national tels le pillage et le trafic illicite vers l’étranger. Rappelant la loi de 1998 sur la protection du patrimoine culturel, renforcée en 2003 par des textes de loi exécutifs, Mme Toumi a indiqué que «l’Algérie avait déjà ratifié en 1974 la Convention internationale sur l’interdiction d’importation, exportation et vente des biens archéologiques». Elle a relevé, par ailleurs, que «cette formation d’un mois a permis aux agents de la police judiciaire et de la police des frontières de s’enquérir de la manière idoine d’intervention pour protéger le patrimoine qui représente la mémoire collective de la nation». De son côté, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M.Daho Ould Kablia, a souligné la détermination de l’Etat à aller de l’avant dans la protection du patrimoine culturel, estimant nécessaire de poursuivre l’organisation de sessions de formation dans ce domaine. M.Ould Kablia a mis en exergue les efforts consentis à ce jour pour protéger le patrimoine culturel contre le pillage et le trafic exercés par des réseaux criminels nationaux et internationaux. A l’occasion de la clôture de cette session de formation, des prix symboliques et des attestations ont été remis aux agents de la police judiciaire et des frontières, lors d’une cérémonie organisée en leur honneur au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, en présence du directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), M.Ali Tounsi, et du directeur général des Douanes, M.Mohamed Abdou Bouderbala. Le maintien de cette réputation est vital car la mémoire collective aura besoin un jour de ces preuves qui, aujourd’hui, paraissent anodines mais qui pourraient se révéler, dans l’avenir, essentielles pour établir la vérité historique. Ainsi, le patrimoine participe aussi à la vie économique du pays en termes d’emplois et d’activités, par les liens qu’il entretient avec l’industrie touristique et le développement du territoire. Idir AMMOUR 2008 01 03 : Lutte contre les vols d’objets d’art 2008-01-03 Volé en 1996 à Skikda et retrouvé aux Etat-Unis Le buste de l’empereur romain, Aurèle bientôt récupéré Volé en 1996 à Skikda et retrouvé aux Etat-Unis, l’une des pièces constituantes de notre patrimoine, en l’occurrence le buste de l’empereur romain Marc Aurèle sera bientôt récupéré. L’annonce a été faite par Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une cérémonie qu’elle a présidé au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Khalida Toumi qui présidait la cérémonie de clôture d’une session de formation au profit de soixante éléments de la police judiciaire et de la police des frontières, relevant de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), sur la protection du patrimoine, a révélé qu’avec une telle spécialisation, les éléments de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale trouveront plus de facilités à épingler les trafiquants et autres réseaux organisés. La ministre de la Culture a souligné qu’elle a été destinataire d’une correspondance de l’ambassade d’Algérie à Washington, lui notifiant la récupération d’une pièce archéologique inestimable. “Le buste de l’empereur romain, Marc Aurèle, une pièce archéologique volée en 1996 à Skikda et retrouvée aux Etats-Unis, retournera très bientôt dans les musées algériens”, a-t-elle annoncé en présence de Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, de Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale et de Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes. Avant de rappeler l’importance du rôle de la DGSN dans la lutte contre la criminalité multiforme et les atteintes répétées au patrimoine culturel comme le pillage, la ministre de la Culture a indiqué que pour la récupération de cette partie de notre histoire “des démarches ont été entreprises depuis 5 ans avec les parties concernées et Interpol pour stopper toute opération de vente dans les marchés internationaux de cette pièce rarissime”. Cette formation, qui a duré un mois, et dispensée par des cadres du ministère de la Culture, en la personne des directeurs des musées nationaux et des deux directeurs du patrimoine, comprendra deux volets, l’un théorique et l’autre pratique. L’apprentissage théorique, le temps d’une semaine, a permis aux agents de la police d’approfondir leurs connaissances en matière de législation, de textes d’application de la loi régissant les biens culturels et les conventions internationales. Le programme de l’apprentissage pratique de trois semaines, qui se résume en la visite sur terrain, musées et autres sites archéologiques, permettra également aux protecteurs du patrimoine d’utiliser la manière adéquate d’intervention pour protéger le patrimoine qui représente “la mémoire collective de la nation”. Cette formation, la première du genre pour les agents de la police judiciaire dans ce domaine, aura pour objectif de spécialiser ces mêmes éléments dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels et des œuvres archéologiques, cible de réseaux nationaux et transnationaux bien organisés dans le trafic des œuvres archéologiques de grande valeur. Il est à rappeler que plusieurs agents de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale ont bénéficié, il y a deux ans de cela, de la même formation et ce, avant la création de la cellule de lutte contre le trafic illicite du patrimoine national. Enfin, des attestations de succès et des prix symboliques ont été remis aux participants à cette première formation qui sera, très certainement, le début d’une longue série de formation. R.C. Le Maghreb, lundi 8 janvier 2008. 2008 01 10 : Dellys http://www.lexpressiondz.com/article/3/2008-01-10/48765.html DELLYS : Un plan d’urgence pour la Casbah 10 Janvier 2008 - «La stratégie de restauration du patrimoine culturel, restauration de la Casbah de Dellys», constitue la thématique de deux journées d’étude ouvertes lundi à Boumerdès en présence d’universitaires, chercheurs et spécialistes en la matière. «Cette manifestation est organisée dans l’optique de mettre en lumière la dimension historique ainsi que la valeur archéologique de la Casbah de Dellys, outre l’étude des dispositions légales de mise en application du plan permanent de sa préservation et restauration, notamment les travaux anticipés et les techniques modernes adoptées pour ce faire», soulignent les organisateurs. Une communication sur le thème «le plan permanent de préservation et restauration des secteurs protégés» a été animée par le responsable de projets d’un bureau d’études techniques, M.Ouagni Yacine, qui a relevé «la complexité de ce genre d’opérations, tel qu’il a été révélé par les premières expériences algériennes tentées en la matière au niveau de la Casbah d’Alger et du Vieux Rocher de Cirta,» tout en signalant le constat d’erreurs diverses à l’achèvement des actions de restauration en question. «Ces erreurs ont été expliquées par l’inexpérience de l’Algérie en la matière eu égard», a-t-il dit, «au jeune âge de cet Etat, ainsi qu’à l’imprécision des lois régissant ce domaine et la non- maîtrise des mécanismes et autres méthodes adoptées dans ce genre de travaux requérant une grande rigueur et précision». Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale de gestion et uploads/Histoire/ 2008-algnouvelles.pdf

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  • Publié le Aoû 25, 2021
  • Catégorie History / Histoire
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