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virtualbooks Anthologie du Journalisme Paul Ginisty Apoio: Patrocínio: Realização: Anthologie du Journalisme Paul Ginisty Copyright © 2000, virtualbooks.com.br Todos os direitos reservados a Editora Virtual Books Online M&M Editores Ltda.É proibida a reprodução do conteúdo desta página em qualquer meio de comuni- cação, eletrônico ou impresso, sem autorização es- crita da Editora. Anthologie du Journalisme Paul Ginisty COLLECTION PALLAS 3e Édition Anthologie du Journalisme Du XVIIe siècle à nos jours. par Paul Ginisty TomeI La Révolution. - Le Premier Empire. La Restauration. - La seconde Restauration. Le Gouvernement de Juillet. La Révolution de 1848. PARIS LIBRAIRIE DELAGRA VE 15, RUE SOUFFLOT, 15 1933 ***** TABLE DES MATIÈRES: INTRODUCTION LA RÉVOLUTION MIRABEAU La liberté de la presse ÉLYSÉE LOUSTALOT Contre la peine de mort CONDORCET Mes principes RIVAROL Traits et maximes Les Actes des Apôtres CAMILLE DESMOULINS Spartiates et Athéniens Le comité de clémence MAXIMILIEN ROBESPIERRE Des fêtes nationales et des honneurs publics ANDRÉ CHÉNIER Des manoeuvres des Jacobins MARAT Réveillons-nous, il en est temps HÉBERT La plus grande de toutes les joies du Père Duchesne GRACCHUS BABEUF Les moeurs du jour MALLET DU PAN La dictature ROEDERER D’une nouvelle maladie de la jeunesse MmeDE GENLIS Les Valets de comédie ANGE PITOU La mort du genre humain J.FIÉVÉE La politique d’un philosophe LE PREMIER EMPIRE GEOFFROY Les bourgeoises à la mode F.GUIZOT L’impolitesse CHATEAUBRIAND Néron... mais Tacite DE JOUY L’auteur mécontent KÉRATRY Gens de lettres d’autrefois LA RESTAURATION BENJAMIN CONSTANT Le retour de l’île d’Elbe J.- T.MERLE Paris à la fin de juin1815 LA SECONDE RESTAURATION VICTOR HUGO Un bilan PAUL-LOUIS COURIER La peur de la presse. ETIENNE Le respect de la Charte MARTAINVILLE L’assassinat du Duc de Berry CHARLES NODIER Du mot, «Monsieur» Polichinelle ETIENNE BÉQUET Malheureuse France! HENRI DE LATOUCHE Fausses nouvelles vraisemblables L.M. FONTAN Le mouton enragé ADOLPHE THIERS Protestations des journalistes contre les ordonnances. LE GOUVERNEMENT DE JUILLET SAINT-MARC GIRARDIN La curée ALFRED DE MUSSET La chute du bal de l’Opéra CHARLES DUVEYRIER Le Paris saint-simonien FÉLIX PYAT Le Théâtre-Français ARMAND MARRAST Attendre et se préparer! BARTHÉLEMY A Monsieur de Lamartine CH. PHILIPON Afin que si jamais l’Etat leur manque, ils ne manquent du moins jamais d’état. Si la justice a toujours deux poids, du moins elle ne garde plus de mesures. LOUIS DESNOYERS Les Béotiens de Paris SAINTE-BEUVE Les soirées littéraires A.JAY Contre les romantiques ARMAND CARREL Un défi HONORÉ DE BALZAC La revue parisienne GUSTAVE PLANCHE Le métier de journaliste VICTOR CONSIDÉRANT Le nouveau champ de bataille JULES JANIN Frédérick Lemaître aux Folies-Dramatiques L.-M. DE CORMENIN Une réforme judiciaire ÉMILE DE GIRARDIN La Presse THÉOPHILE GAUTIER L’an 1841 et l’an 1941 JOSEPH MÉRY Le climat de Paris ROGER DE BEAUVOIR Le touriste MmeÉMILE DE GIRARDIN Le premier voyage en chemin de fer. LE DOCTEUR VÉRON Rachel GÉRARD DE NERVAL Histoire véridique du canard EUGÈNE BRIFFAULT Les bains froids E.-J. DELÉCLUZE De la barbarie de ce temps ALPHONSE KARR La difficulté d’écrire l’histoire NESTOR ROQUEPLAN Le «chic» ÉTIENNE ARAGO Le figurant PHILIBERT AUDEBRAND Séductions et dangers du théâtre LOUIS REYBAUD Balzac jugé par un de ses contemporains TAXILE DELORD. Chicard CHAMPFLEURY Delacroix GRANIER DE CASSAGNAC Les mots et les choses. HENRI MURGER Souvenirs du Corsaire-Satan. ELZÉAR BLAZE Chasseurs et chasseurs CHARLES MAURICE. Talma Hugo et la parodie Le piano de Rossini Rubini SILVESTRE DE SACY La morale naturelle CUVILLIER-FLEURY Jules Janin ÉMILE DR LA BÉDOLLIÈRE La politique de l’invalide LA RÉVOLUTION DE 1848 PIERRE LEROUX Aux politiques P.-J. PROUDHON La propriété L’affirmation par la négation GEORGE SAND Au peuple AMÉDÉE ACHARD Le club du village LÉON GOZLAN Un paragraphe en faveur des femmes LOUIS BLANC La solidarité des intérêts. AUGUSTE BLANQUI Mes calomniateurs AUGUSTE LIREUX La morale au théâtre. LAMENNAIS Silence aux pauvres! LES JOURNAUX DE FEMMES Réponse de George Sand DE LEUVEN ET BRUNSWICK ET LE Journal- Vaudeville. ***** ANTHOLOGIE DU JOURNALISME INTRODUCTION I Du premier numéro de la Gazette de Théophraste Renaudot au journal actuel, quel chemin parcouru par la Presse! La fondation de la Presse, en France, date véritablement de cette petite feuille hebdomadaire qui commença à paraître le 30mai 1631 (1) sur quatre pages in-4°, au «Bureau d’adresses», autre invention de l’ingénieux Renaudot, à l’enseigne du Grand Coq, «sortant du Marché-Neuf, près le Palais». Débuts modestes, mais quelle idée était plus grosse d’avenir? [(1) Les premiers numéros ne portaient d’autre indication qu’un signe alphabétique. C’est par induction, une date apparaissant en tête du sixième numéro (4juillet 1631) qu’on a établi, pour le numéro initial, celle du 30 mai.] Cerveau sans cesse occupé de conceptions neuves, le médecin Théophraste Renaudot avait voyagé, en observateur curieux. C’est de l’étranger qu’il avait rapporté le principe d’institutions charitables, développé avec son tour d’esprit personnel et son sens avisé des réalisations pratiques. Les gazettes vénitiennes et hollandaises et un écrit périodique anglais lui inspirèrent la pensée d’une publication plus ordonnée et plus méthodique, plus véridique aussi. Ce souci de la vérité, fort altérée par les colporteurs de nouvelles, quand elle n’était pas travestie par les auteurs de pamphlets clandestins, le préoccupait fort. «Mes gazettes, dit-il dans un de ces exposés où il commentait et défendait son oeuvre, seront maintenues pour l’utilité qu’en reçoivent le public et les particuliers: le public, pour ce qu’elles empeschent plusieurs faux bruits qui servent souvent d’allumettes aux mouvements et séditions intestines;... les particuliers, chacun d’eux ajustant volontiers ses affaires au modèle du temps.» Le privilège de la Gazette était exclusif. Dès le mois de novembre de cette année 1631, un arrêt du Conseil du roi spécifiait que «quiconque porterait préjudice à Renaudot seroit puni de six mille livres d’amende» Louis XIII et Richelieu (rien ne reste plus, aujourd’hui, de la légende romantique de Louis XIII, fantôme de roi entre les mains du cardinal) avaient compris toute l’importance d’un organe de publicité; mais ils avaient compris, en même temps, les dangers, pour le Pouvoir, de la presse naissante. Ils prévenaient l’opposition en ne lui laissant pas de moyens d’expression. Son privilège, Renaudot le défendit parfois avec âpreté, mais ce n’était que contre des contrefacteurs. La concurrence était impossible. Ce n’était pas seulement la faveur royale qui soutenait l’auteur de la Gazette, c’était un intérêt de gouvernement. Louis XIII ne se bornait pas à accorder son efficace protection à la Gazette. Il était le plus important de ses collaborateurs anonymes, et de cette collaboration il reste la trace, des notes de la main même du roi, conservées aux manuscrits de la Bibliothèque nationale (fonds français 3840). Ces notes avaient trait surtout aux opérations militaires, mais Louis XIII adressait aussi à Renaudot des comptes rendus des ballets de cour, et il en fut ainsi, notamment, pour le ballet de la Merlaizon, qu’il avait composé. La Gazette n’offrit d’abord que des «informations» fort brèves, «commençant par les lieux les plus éloignés pour finir par la France». Pour la France, ce n’étalent guère que des nouvelles de la cour et des déplacements royaux. Dès le mois de novembre, Renaudot doubla son format. Il y eut bientôt aussi les «Extraordinaires», sortes de «suppléments» consacrés aux événements officiels dont le récit demandait quelques détails ou à des biographies de personnages dont la mort était récente. Le père du journalisme avait tout entrevu! En 1632 il accompagnait certains faits de quelques réflexions sommaires. Mais il avait accoutumé, généralement une fois par mois, de se plaire à une manière de causerie avec ses lecteurs, pleine de bonhomie et parfois de malice, où il répondait à ses détracteurs (il n’avait pas manqué d’en avoir), où il disait ses projets, où il constatait son succès, où il mettait aussi le public au courant des difficultés qu’il rencontrait, où il s’excusait de quelque erreur commise malgré sa bonne foi. «Guère de gens possible ne remarquent la différence qui est entre l’Histoire et la Gazette, ce qui m’oblige de vous dire que l’Histoire est le récit des choses advenues, la Gazette seulement le bruit qui en court. La première est tenue de dire toujours la vérité, la seconde fait assez si elle empêche de mentir. Et elle ne ment pas, même quand elle rapporte quelque nouvelle fausse qui lui a été donnée pour véritable. Il n’y a que le seul mensonge qu’elle controuverait à dessein qui la puisse rendre digne de blasme.» Dans une de ces causeries, il parlait des mesures prises par des Etats étrangers contre la circulation de la Gazette. Il en parlait non sans hauteur et d’une façon prophétique: «Feray-je en ce lieu prière aux princes et Estats estranges de ne point perdre inutilement le temps à vouloir fermer passage à mes Nouvelles, veu que c’est une marchandise dont le commerce ne s’est jamais pu deffendre et qui tient cela de la nature des torrents qu’il se grossit par la résistance.» La Gazette paraissait le samedi et était vendue, par cinquante colporteurs se répandant dans Paris, un sol parisis. Une estampe contemporaine, mêlant la réalité à l’allégorie, montre un de ces colporteurs, son panier en bandoulière et y entassant les exemplaires. Quant à la Gazette, elle est représentée sous la figure d’une uploads/Histoire/ anthologie-du-journalisme.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 06, 2022
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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