1 Dossier de presse 2 Sommaire Édito | p. 3 1. Une exposition-événement pour dé

1 Dossier de presse 2 Sommaire Édito | p. 3 1. Une exposition-événement pour découvrir la période Jômon et les origines de l’esthétique japonaise | p. 4 2. Un parcours thématique en trois sections | p. 6 2.1 - L’évolution de la beauté plastique des poteries de la période Jômon 2.2 - Esthétique et forme de la prière 2.3 - La beauté des ustensiles du quotidien et des parures 3. Autour de l’exposition | p. 11 4. Visuels disponibles pour la presse | p. 12 5. La Maison de la culture du Japon à Paris | p. 14 5.1 – Exposition à venir à la MCJP dans le cadre de « Japonismes 2018 - Les âmes en résonance » 6. Informations pratiques et contacts presse | p. 16 3 Édito L’exposition Jômon – Naissance de l’art dans le Japon préhistorique fait partie de « Japonismes 2018 – Les âmes en résonance », l’ensemble d’événements présentés à l’occasion du 160e anniversaire de l’amitié franco-japonaise. La période Jômon commence il y a environ 13 000 ans, c’est-à-dire au Néolithique à l’échelle de l’histoire mondiale. À cette époque, l’homme s’est sédentarisé, vit de la chasse et de la cueillette, et fabrique des ustensiles d’usage quotidien – en terre cuite pour cuire sa nourriture, en pierre pour chasser et pêcher. Dans ces poteries à l’esthétique innovante et puissante comme dans ces figurines dogû à la fois mystérieuses et pleines d’humour, produites sur une période de dix mille ans et dont on ne connaît pas d’autres exemples dans le monde, nous pouvons percevoir l’existence opulente de personnes qui vivaient au milieu des bienfaits de la nature. Vingt années se sont écoulées depuis l’exposition Jômon, l’art du Japon des origines qui s’est tenue à Paris, en 1998. La présente exposition, constituée de 64 pièces précieuses, parmi lesquelles 6 Trésors nationaux et 33 Biens culturels importants, ne manquera pas de susciter étonnement et émotion tant chez les personnes qui ignorent encore les beautés que recèle la période Jômon, que chez celles qui ont vu l’exposition de 1998. Nous espérons sincèrement que le public français sera sensible au sens du beau et à la spiritualité de la période Jômon, dont on trouve des échos jusque dans la culture japonaise contemporaine et qui connaît ces dernières années un nouvel engouement au Japon même, une récente exposition au Musée national de Tokyo ayant attiré de très nombreux visiteurs. Pour conclure, nous voudrions remercier du fond du cœur toutes les personnes qui ont prêté ces inestimables biens culturels pour cette exposition, ainsi que la NHK, l’Asahi Shimbun, ALL NIPPON AIRWAYS CO., LTD. et toutes celles et ceux, au Japon et en France, sans le soutien desquels cette exposition n’aurait pu avoir lieu. Fondation du Japon Musée national de Tokyo Agence pour les affaires culturelles du Japon 4 1. Une exposition-événement pour découvrir la période Jômon et les origines de l’esthétique japonaise « Première culture préhistorique découverte à révéler un temps profond de l’histoire humaine au Japon, première période à faire l’objet d’une diffusion précoce dans le monde occidental, première étape d’une histoire de l’art propre à l’archipel, Jômon est tout cela. » Laurent Nespoulous, Docteur en archéologie et maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales À partir du 17 octobre 2018, c’est un nouveau coup de projecteur sur la période Jômon que les visiteurs peuvent découvrir à la Maison de la culture du Japon à Paris, 20 ans après un premier dévoilement lors de l'exposition Jômon, l'art du Japon des origines organisée en 1998. Sous l’intitulé JÔMON - Naissance de l’art dans le Japon préhistorique, cette exposition exceptionnelle réunit de nombreux objets archéologiques, dont 6 pièces classées « Trésor national» et 33 classées «Bien culturel important». Figurines dogû, jarres et ustensiles permettent d’explorer l’étonnante vie culturelle et spirituelle qui se développa durant la période Jômon. L’ère glaciaire ayant pris fin peu après le début de la période Jômon (-11 000 – -400), le Japon jouit alors d’un climat doux où se développent les activités de chasse, de pêche et de cueillette. L’apparition de la poterie marque l’entrée dans cette époque qui tire son nom des motifs obtenus par impression de cordes qui ornaient les céramiques de l’époque. Articulé en trois sections, le parcours présenté à la MCJP permet aux visiteurs de découvrir les multiples facettes de la période Jômon, ses us et coutumes, ses croyances et sa riche production d’artefacts. La première section présente 10 000 ans d’évolution de la beauté plastique à travers divers types de motifs des poteries Jômon : marques d’ongle, de doigts, de cordes ou de coquillages, application d’argile, dessins gravés... La jarre flamboyante aux volumineuses saillies en crête de coq est l’une des pièces illustrant la richesse des formes de ces céramiques. La deuxième section est consacrée aux objets évoquant les croyances et la spiritualité du peuple Jômon. Les dogû – statuettes anthropomorphes en argile cuite – sont un exemple remarquable de l’esthétique liée au domaine spirituel. La majorité de ces dôgu sont des figurines féminines, les plus anciens représentant de simples bustes aux seins généreux. Celles aux formes opulentes auraient eu un rôle dans les pratiques propitiatoires liées à la fertilité ou aux ressources alimentaires. D’autres figurines utilisées comme offrandes funéraires ou ossuaires renseignent elles aussi sur les relations des hommes de Jômon avec l’au-delà. Les scènes de chasse ornant des jarres et les dôgu zoomorphes pourraient également être liés à certaines croyances. Gibier de prédilection, le sanglier occupe une large place dans ce bestiaire préhistorique composé de coquillages, de singes, etc. Même les objets du quotidien tels que les jarres pour la cuisson et le stockage des aliments, les haches, les paniers en bois tressé ou encore les hameçons possèdent, au-delà de leur aspect Poterie ornée d’un personnage Bien culturel important Jômon moyen (-3000 – -2000) Site d’Imojiya, Minami-Alps, département de Yamanashi Minami Alps City Board of Education, Yamanashi 5 fonctionnel, une beauté saisissante. Tout aussi surprenants sont les récipients laqués présentés dans la dernière section : on peine à croire que l’emploi de la laque remonte à une si lointaine époque. Créées à partir de divers matériaux, les parures indiquaient le rang social de ceux qui les portaient. Elles témoignent elles aussi de l’admirable capacité du peuple Jômon à marier le beau et l’utile. Exposition organisée par la Fondation du Japon, le Musée national de Tokyo, l’Agence pour les affaires culturelles du Japon Commissaires de l’exposition : - Masayuki Harada, Directeur de recherche spécialisé en archéologie de la section I du patrimoine culturel de l’Agence pour les affaires culturelles du Japon - Yoshiya Shinagawa, Directeur du département des recherches archéologiques du Musée national de Tokyo La culture Jômon, adaptée à l’environnement luxuriant dans lequel elle évoluait, est l’une des rares sociétés à ne pas avoir adopté l’agriculture et l’élevage. Les habitants de ses hameaux vivaient principalement de chasse, de pêche et de cueillette, en harmonie avec la nature, dans une société stable où les guerres et autres tensions étaient rares, et ont développé une culture céramique unique en son genre. Cette culture, qui s’est développée dans un environnement et un climat relativement proches de ceux que nous connaissons de nos jours, fait aujourd’hui partie intégrante de l’histoire des habitants du Japon. L’apparition de la poterie, par laquelle tout a commencé, est un tournant majeur de l’histoire de l’archipel, et la culture Jômon, qui a perduré pendant près de 10 000 ans après ce grand bouleversement, a donné naissance à une esthétique plastique unique au monde. Yoshiya Shinagawa, commissaire de l’exposition, directeur du département des recherches archéologiques du Musée national de Tokyo Poterie à goulot verseur Bien culturel important Jômon récent (-2000 – -1000) Amas coquillier de Shiizuka, Inashiki, département d’Ibaraki The TATSUUMA Collection of Fine Arts, Hyogo Photo : Yusuke Fujise 6 2. Un parcours thématique en trois sections Le parcours présenté à la MCJP réunit 64 pièces, reparties sur trois sections thématiques. 2.1 L’évolution de la beauté plastique des poteries de la période Jômon Dans cette section, 10 000 ans d’évolution de la beauté plastique sont illustrés à travers les mutations des formes et des motifs qui ornent les poteries Jômon L’apparition de la poterie marque l’entrée dans la période Jômon. À l’origine, les céramiques servaient à la cuisson des aliments, mais par la suite, elles ont cessé d’être de simples ustensiles de cuisine et en sont venues à remplir un rôle cérémoniel et à être utilisées lors des enterrements, où elles étaient placées aux côtés du défunt ou faisaient office d’urne funéraire. Les types de poteries retrouvées, mais aussi leurs formes et leurs décors, varient selon l’époque et la région. L’analyse de ces différences a permis aux archéologues japonais de distinguer six phases : le Jômon naissant/initial, le Jômon archaïque, le Jômon ancien, le Jômon moyen, le Jômon récent et le Jômon final. L’évolution de la forme et des motifs des poteries de la période Jômon, émaillée de nombreux changements, résume celle de la beauté plastique au cours des 10 000 ans qu’a duré cette période. Les uploads/Histoire/ 2018-11-14-culture-japon-jomon-dossier-presse 1 .pdf

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  • Publié le Dec 02, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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