Définition de Renaissance Etymologie : du préfixe itératif re- et de naissance,
Définition de Renaissance Etymologie : du préfixe itératif re- et de naissance, venant du latin natus, né, issu de, qui a reçu le jour de. Une renaissance est une nouvelle ou une seconde naissance. Ex ; les renaissances du phénix. En littérature, une renaissance est un renouveau, un renouvellement, une nouvelle vie, un nouvel essor. Synonymes : réapparition, réincarnation, renouveau, résurrection. La Renaissance La Renaissance est une période située entre le Moyen Age et l'époque classique, de la fin du XIVe au début du XVIIe siècle qui voit une profonde transformation et un grand renouvellement social, culturel et artistique en Europe occidentale. Apparue dans les cités-Etats de l'Italie, elle gagne la France, puis le reste de l'Europe. Le terme "Renaissance" est utilisé en 1855 pour la première fois par l'historien Jules Michelet (1798- 1874) pour évoquer la "découverte du monde et de l'Homme" au XVIe siècle. Jakob Burckhardt (1818- 1897), historien suisse, élargit la notion de Renaissance en 1860 dans son ouvrage "Civilisation de l'Italie au temps de la Renaissance" (1860), pour en faire le début de l'humanisme et de la conscience modernes. La Renaissance trouve son origine dans l'accroissement démographique, le développement des techniques (l'imprimerie) et des échanges commerciaux, l'urbanisation et l'apparition d'une bourgeoisie d'affaires. Les changements dans la société et dans l'économie ont entraîné des mutations politiques importantes avec la fin de la féodalité au profit de la notion d'Etat et d'institutions centralisées. Contrairement aux savants du Moyen Age qui n'y voyaient qu'ignorance et barbarie, les penseurs de la Renaissance, appelés humanistes, voient dans l'Antiquité une période de lumière et louent la gloire des civilisations gréco-romaines. La Renaissance est marquée par un essor culturel important avec l'abandon de l'esthétique byzantine et l'instauration du modelé et du réalisme. En peinture et en sculpture, Léonard de Vinci, Raphaël, Titien, le Tintoret, Véronèse et Michel-Ange sont souvent associés à l'apogée de l'art de la Renaissance. En France, la Renaissance, notamment sous le règne de François Ier est la conséquence des guerres d'Italie. En littérature, Rabelais, Marot, Ronsard, La Boétie, Montaigne et le groupe de la Pléiade contribuèrent à asseoir le rayonnement de la langue française La Renaissance est à la fois une période de l’histoire et un mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans toute l’Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes. Un retour vers l'Antiquité Dans le courant du XVe siècle, les sociétés européennes se transforment, l'art aussi. Dès le XIVe siècle, les artistes italiens vont ramener au grand jour l'héritage de l'Antiquité grecque et romaine. C'est pourquoi cette période est appelée « renaissance », mot qui vient du terme italien Rinascita, utilisé pour la première fois au XIVe siècle . La production artistique du Moyen Âge était très riche, mais la Renaissance amorce un grand changement dans la façon de représenter le monde. Ce changement débute avec Giotto (vers 1266-1337), artiste italien. Il va beaucoup influencer les peintres du XVe siècle. On redécouvre l’art des anciens grecs et des romains. On s’intéresse aux ruines des monuments romains, on fait des fouilles et on collectionne des antiquités. La littérature grecque et romaine était déjà étudiée dans les monastères et par l’élite médiévale qui conservaient ses textes sous la forme de manuscrits très coûteux. Mais, à partir du XVe siècle, la diffusion de ces connaissances, en Europe, à un plus large public est possible grâce à l'invention de l' imprimerie. On relit les textes de la littérature antique qui abordent les valeurs humaines et intellectuelles. L'humanisme Un courant humaniste naît. Alors que Dieu était au cœur de la pensée médiévale, la Renaissance place l'homme au centre de ses préoccupations. On s’interroge sur le monde qui l’entoure. Les humanistes sont des penseurs, des écrivains ou des savants. Ils apprennent les langues pour traduire, avec exactitude, les textes anciens. Ils sont passionnés par l’antiquité et veulent changer la place de l’homme dans la société. En Hollande, le penseur Érasme (vers 1467-1536) préconise l’éducation et la lecture des textes pour former l’esprit critique. Les humanistes sont croyants mais dénoncent l’influence de l’Église sur la pensée et les abus de pouvoir du Clergé. Ils pensent que l’homme est libre et responsable. Le moine allemand Luther (1483-1546) s’oppose aux indulgences (pardons donnés aux fidèles, par l’église, contre de l’argent). Il pense que seule la foi peut assurer le salut. Il veut réformer la religion et créer l’Église protestante qui ne reconnaît pas l’autorité du pape. Définition de la Renaissance Période de renouveau artistique, littéraire et scientifique, la Renaissance débute au XIVe siècle en Italie du Nord. Véritable révolution de la pensée et de tous les champs artistiques, ce mouvement diffuse rapidement ses modèles dans toute l’Europe, où il domine jusqu’à la fin du XVIe siècle. Il transforme radicalement l’art occidental, mais plus profondément, au-delà des modes de représentation, il s’infiltre jusque dans le rapport de l’homme à la nature, au monde, à Dieu, à l’autre. Le mot Renaissance est employé pour la première fois au XVIe siècle par Giorgio Vasari, père fondateur de l’histoire de l’art des Temps modernes, dans le célèbre recueil Vies des plus célèbres peintres, sculpteurs et architectes, pour évoquer le courant artistique apparu en Italie deux siècles plus tôt. La Renaissance s’épanouit sur près de trois siècles, en trois périodes successives : le Trecento (XIVe siècle), le Quattrocento (XVe siècle) et le Cinquecento (XVIe siècle). Dans son ouvrage, Vasari parle de trois âges : celui des précurseurs, Cimabue et Giotto, celui des initiateurs, Masaccio, Brunelleschi et Donatello, et enfin celui des maîtres accomplis, Bramante, Vinci, Raphaël et Michel-Ange, qui selon Vasari égalent et même dépassent ceux de l’Antiquité. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que les historiens Michelet et Burckhardt étendent le concept de Renaissance à l’ensemble d’une civilisation. La Renaissance artistique succède à l’esthétique médiévale, dont il remet en cause les codes et les canons. Cette nouvelle forme de culture se caractérise en premier lieu par le regard porté sur l’Antiquité. Sa singularité tient à la restauration d’une grandeur passée, à la recherche de la leçon antique. Dès le Trecento, les hommes de lettres italiens Pétrarque et Boccace expriment une aspiration à la renovatio : cette reconquête trouve à Florence ses premières formes artistiques (voir la partie « Au cœur de la Renaissance : Florence »). L’humanisme et la Renaissance Le renouvellement de la réflexion philosophique du XVIe siècle se caractérise par l’affirmation d’une libération de l’homme vis-à-vis de Dieu. La création artistique ne se limite plus au seul service de la religion et au strict respect de ses canons de représentation. Elle s’ouvre lentement à la représentation humaniste qui donne une nouvelle place à l’individu. Les artistes ressentent, puis affirment, que l’homme appartient à la nature, et se dresse au centre de l’univers. Les personnages représentés ont une nouvelle présence, un poids du corps et de l’âme. Dans la peinture, les figures ne s’étagent plus sur le fond des panneaux de bois des retables, elles habitent l’espace qui gagne en profondeur, en perspective, tandis que les fonds dorés hérités des icônes byzantines ou les tapis de fleurs médiévaux cèdent doucement la place aux nouvelles lignes de fuites des jardins et des architectures novatrices. Les signes de la sainteté (mandorles, auréoles), encore ostentatoires dans la peinture du Trecento, s’effacent pour incarner le divin dans une nouvelle humanité. Au XIVe siècle, la pensée humaniste et les nouveaux modèles de représentation se diffusent encore plus largement et plus rapidement, avec tous les autres savoirs, grâce à l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, à partir de 1468. Ils profitent aussi du développement des échanges commerciaux et internationaux qui font suite à la découverte des terres inconnues d’Amérique, le Nouveau Monde, en 1492. Le retour vers l’Antiquité La leçon de l’Antiquité est partout. À son exemple, le nu devient pour les artistes de la Renaissance l’une des formes artistiques les plus accomplies. Au sein de ce grand mouvement antiquisant, chacun travaille toutefois à l’épanouissement de sa propre expression. Cette conscience artistique, cette recherche est elle aussi très nouvelle. Peintres et sculpteurs retranscrivent singulièrement l’influence des classiques et tentent d’affirmer désormais leurs visions et leurs aspirations à travers leurs œuvres. La connaissance de l’art antique est à peine amorcée que le sculpteur toscan Donatello a l’idée, en 1430, de représenter le futur roi David en tout jeune berger terrassant Goliath, comme le raconte la Bible. Juvénile, le torse encore frêle, ce premier David de la Renaissance arbore des proportions qui s’affranchissent du canon grec. Plus tard, les nus de Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange, sculpteur, peintre et architecte toscan, s’inscrivent plus fermement dans l’héritage grec, mais avec une maniera singulière, unique, éloignée des stéréotypes (David de 1501), et où s’exprime une humanité, une émotion et une tension nouvelle. Le goût pour l’Antiquité reste omniprésent. Artistes et amateurs prennent des leçons de beauté devant les monuments romains redécouverts, les statues gréco-romaines collectionnées par les nouveaux mécènes, mais aussi à uploads/Histoire/ definition-de-renaissance 1 .pdf
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- Publié le Mai 08, 2022
- Catégorie History / Histoire
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