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DE L’ANNÉE 1789 À L’EXÉCUTION DU ROI : LOUIS XVI, LA RÉVOLUTION, LA NATION PART

DE L’ANNÉE 1789 À L’EXÉCUTION DU ROI : LOUIS XVI, LA RÉVOLUTION, LA NATION PARTIE SCIENTIFIQUE INTRODUCTION La Révolution française est un événement fondateur de l’Histoire de France. En effet, durant cette période relativement courte, de 1789 à 1804, beaucoup de changements politiques et sociaux sont à l’origine de l’organisation de notre société contemporaine. Cette période très dense, tant par ses nombreux régimes politiques que par ses événements brutaux, est parfois difficile à assimiler. C’est pourquoi, via le thème « Le temps de la Révolution et de l’Empire », les élèves de cycle 3, en CM1 abordent le sous- thème « De l’année 1789 à l’exécution du roi : Louis XVI, la Révolution, la Nation ». Ainsi il sera question de proposer un enseignement qui permettra aux élèves d’une part, à comprendre ce que la Revolution française constitue mais aussi, ses répercussions en France. Comment la Révolution française a-t-elle impacté notre société actuelle ? Dans un premier temps, nous aborderons un contexte favorable à la révolution puis l’année 1789 : un bouleversement historique et enfin d’une monarchie constitutionnelle à une République. I. Un contexte favorable à la Révolution En 1774, Louis XVI devient roi de France et hérite d’un royaume en grande difficulté. Il n’a aucune expérience en politique et n’a pas les qualités réacquises pour devenir roi. En 1789, la France est constituée de 26 millions d’habitant divisée en classes sociales hiérarchiques : le clergé représente 1% de la population, la noblesse 1% et le tiers état 98%. Or le tiers état est le seul a payé des impôts : le clergé et la noblesse ne participe pas au financement de l’état et jouissent de divers privilèges et droits. La monarchie absolue de droit divin donne alors au roi la possibilité contrôler le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Depuis 1778, l’État monarchique souffre d’une crise financière : la France est endettée. Au cours du XVIII siècle, les dépenses n’ont pas cessé d’augmenter. Parmi elles, on compte le financement de la guerre d’indépendance en Amérique, les constructions aux châteaux de Versailles mais aussi l’entretien de bâtiment parisiens et de la vie à la cour. La rumeur circule alors dans toute la France et le climat devient de plus en plus tendu. Afin de payer cette dette colossale, le roi augmente les taxes sur une population affamée par les mauvaises récoltes. Les conditions de climatique sont déplorables. Le monde des campagnes traverse une période rude : froid, disette, famine. C’est la crise économique et alimentaire. Le peuple a de plus en plus de sur 1 10 mal à supporter le poids des impôts. Tous ces facteurs font naître un désir de changements et invitent le peuple à exprimer son ressenti contre les privilégiés. Au XVIII siècle un mouvement intellectuel, scientifique et culturel naît en Europe. Les philosophes des mouvements des lumières spéculent sur la monarchie absolue de droit divin avec leur idées innovatrices. « Ai le courage de te servir de ton propre entendement » est leur devise. Cette invitation à réfléchir par sa soi même s’oppose à l’obscurantisme et à l’ignorance. Pour les lumières, la raison est la source de tous savoirs. Ils proclament que tous les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droit. Parmi eux, on retrouve Diderot, Voltaire, Montesquieu ou Rousseau. Le succès de la révolution américaine suivi par la mise en place d’un régime démocratique renforce le désir de nouveauté. On voit alors émerger des publications critiquant le pouvoir royal. II. 1789 : Un bouleversement historique La société d’ordre n’a jamais été aussi divisé. Plusieurs ministres ont tenté de résoudre le problème mais aucun n’y été parvenu. En 1788, face à la crise que subit le royaume, Louis XVI convoque les états généraux. Chaque ordres est représentés à part égale avec le même nombre de député mais proportionnellement le tiers-état état était sous-représenter. Le but du roi était de faire accepter ses taxes, a contrario la population espère améliorer leur conditions de vie grâce à l’abolition de certaines privilèges. Le 5 mai 1789, ceux-ci sont réunis pour la première fois depuis 1614. Chaque ordres à rédiger un cahier de doléances où figurent leur demandes et plaintes. Mais le roi ne désir introduire aucunes réformes. Mécontents, les députés du tiers états décident, contre la volonté du roi, de se séparer des deux ordres. Ils se proclament Assemblée nationale. Le 20 juin 1789, sous prétexte d’effectuer des travaux le roi ferme la salle où se réunissaient les Etat généraux. Les représentant du tiers états se rassemblèrent alors dans un gymnase à proximité qui servait au jeu de paume. Ce jour là, ils s’engagèrent « à ne jamais se séparer » avant d’avoir donner une constitution à la France. Malgré des efforts pour dissoudre ce regroupement, Louis XVI abandonne et ordonne au clergé et à la noblesse de participer a l’élaboration de ces textes constitutionnels. Le 9 juillet 1789, l’assemblée nationale devient constitutionnelle. Le roi, se sentant menacé, va restitué les troupes autour de la capitale. La nouvelle se reprend alors que des soldats vont attaquer Paris. Des émeutes éclatent et la population pillent les arsenaux. Le 14 juillet 1789, les parisiens s’introduisent dans la prison royale de la Bastille, symbole de l’arbitraire du pouvoir absolue. Ils vont alors prendre la poudrent et les armes pour se défendre. Louis XVI cède a la panique et replie ses troupes. Mais il est trop tard, les mouvements de révoltes s’étendent partout en France. Dans les campagnes, les paysans attaquent les seigneurs locaux et pillent leur domaine. Les révolutionnaires arborent pour la première fois des cocardes tricolores aux couleurs des bourdons et de là villes de Paris. Ce désordre général engendre la grande peur. La noblesse cherche à fuir dans d’autre pays. La nuit du 4 août 1789, l’assemblée constituante vote l’abolition des privilèges afin d’enrayer ces émeutes. Le 26 août 1789, sur 2 10 un texte fondamental est voté et marquera tous les mouvements révolutionnaires d’Europe : c’est la déclaration des droit de l’homme et du citoyen. Elle prône les droits de l’homme pensée par les Lumières auparavant : la liberté individuelle et l’égalité des droits. La France a était la première nation à se révolté, n’ayant aucun modèle sur lequel s’appuyait, elle va connaître une longue période de chaos, d’incertitude et de tâtonnement politique. III. D’une monarchie constitutionnelle à une République Par des mouvements de foules, le roi est contraint de quitter Versailles pour le palais de Tuileries, il est considéré comme prisonnier puisqu’il n’est plus libre de ses mouvements. Le 29 août 1791, on voit apparaître les première élections législatives en France. Le peuple vote le texte définitif de la constitution cela marque le début de la monarchie constitutionnelle. Bien que Louis XVI est perdu beaucoup de privilèges, celui- ci a toujours le statue de roi. Il manigance avec les autres puissances royales européenne afin d’organiser sa fuite et son retour au pouvoir. Dans la nuit du 20 juin 1791, il tente alors de rejoindre l’Autriche pour avoir le soutien militaire des familles royales voisines. En chemin, il sera reconnu à Varennes et se fera arrêter avec l’ensemble de sa famille. De retour à Paris, il est placé sous surveillance dans le palais des Tuileries. La confiance entre le roi et le peuple est brisée. L’assemble législative se divise alors en deux courants : les cordeliers qui sont des monarchistes constitutionnelles modérés et les jacobins, des radicaux qui veulent en finir avec la monarchie quelqu’en soit sa fin. A cela s’ajoute la guerre avec l’Autriche et la Prusse. Ces puissances s’inquiètent de cette prise de pouvoir et craigne que leur citoyen s’en inspirent. Cependant leur déclarations contre les révolutionnaires sont perçus comme des menaces. Le peuple français se mobilise et prient tous les volontaires d’affluer à Paris. Plusieurs grandes figures comme Danton ou Robespierre insiste sur l’idéal pacifique de la révolution. En avril 1792, la guerre est déclarée. Les débuts de guerre sont très difficile pour les révolutionnaires car ils ne sont pas organisés. En août 1792, la pression populaire contrainte l’assemble législative d’emprisonner le roi et sa famille. Sa suspension et son internement marque la fin de la monarchie constitutionnelle. La constitution n’a plus de raison d’être et prononce sa propre dissolution. La convention siège le 20 septembre 1792. Le même jour elle abolit la royauté et proclame la république. Tous les députés de la convention sont des républicains convaincu. Ils sont chargés d’´écrire la nouvelle constitution. Ils ont était élus pour la première fois au suffrage universel masculin. S’affirme pendant la convention les girondins, un groupe qui représente la riche bourgeoise provinciale révolutionnaires modérés qui se méfie des parisiens qui selon eux sont incontrôlables. Sous la pression de la rue, ils organisent le procès du roi pour grande trahison. Ainsi c’est dans ce contexte que le roi est jugé, condamné puis guillotiné le 21 janvier 1793. C’est une façon symbolique pour le peuple de se débarrasser de la monarchie de façon définitive. sur 3 10 PARTIE PÉDAGOGIQUE PRÉSENTATION I. Les instructions officielles Bulletin officiel spécial n°31 uploads/Histoire/ dossier-la-revolution-francaise.pdf