Youna THOUVIGNON Art Egyptien 04/10/2021 L’ARCHITECTURE FUNÉRAIRE À L’ÉPOQUE GR
Youna THOUVIGNON Art Egyptien 04/10/2021 L’ARCHITECTURE FUNÉRAIRE À L’ÉPOQUE GRÉCO-ROMAINE INTRODUCTION L’ÉPOQUE ROMAINE • 30 av. J.-C. : défaite de Cléopâtre VII et Marc-Antoine face aux armées d’Octave, futur empereur Auguste, à Actium • IVe s. ap. J.-C. : christianisation massive de l’Egypte, fermeture des temples égyptiens • L’Egypte est placée sous l’autorité d’un préfet nommé par Rome Période particulière dans l’histoire égyptienne car on a tendance à l’exclure de l’époque pharaonique. Elle commence tradi en 30 av JC avec défaire de Cléopâtre et Marc Antoine face à Octave. Après cela, l’Egypte devient une province de l’empire romain, placé sous l’autorité d’un préfet nommé par Rome. Dans les faits, cela fait des années qu’ils avaient des liens. Sous une sorte de tutelle politique de la part de Rome mais s’officialise avec la mort de la dernière souveraine d’Egypte. Plus de pharaon ni de Roi en Egypte (donc en faveur de l’exclusion de l’époque Romaine de l’époque pharaonique). Cependant, en terme concret, il y en a encore : le préfet. Ils se font représenté comme les pharaons, écrivent nom en hiéroglyphe dans des cartouches, tradition égyptienne du pharaon même s’ils règnent depuis Rome. Pas la première fois qu’Egypte gouverné par étranger : sous domination perse, il y avait l’empereur perse représenté comme un pharaon bien qu’il régnait depuis chez lui. Pourtant, Domination perse par exclus de la période pharaonique. Pays ne fonctionne pas de la même manière (faveur exclusion) de manière économique et politique. Tout dépend donc du point de vue qu’on décide d’adopter. Si on a un point de vue culturel, il y a une continuité en époque ptolémaïque et romaine, ce qu’on ne voit pas d’un point de vue économique. Même thème et manière de représenté. Religion se maintiens dans les temples. La langue Démotique continue à être parlée même si Grec est la langue de l’élite dirigeante et administrative. Ecriture hiéroglyphique vas se perpétuer grâce aux temples qui vont conserver texte religieux et funéraire. Continuité de pratique funéraire selon rite et croyance de l’époque Problématique. On arrête la période au Ive siècle ap JC, même si l’époque Romaine ne s’arrête pas en tant que tel. C’est cependant là que s’éteigne dernière trace de l’Egypte pharaonique car l’Egypte se convertis majoritairement au christianisme. Disparition des vestiges entraine fin de cette période. Youna THOUVIGNON L’empereur Trajan (98 – 117 ap. J.-C.) massacrant les ennemis dans le temple d’Esna Relief du temple d’Esna qui montre l’empereur Trajan représenté en Pharaon Egyptien. Debout, stativité (représenté sous tous les angles), collier OUSIKH (large), pagne, couvre cheffe, massue qu’il brandit au-dessus de sa tête (symbole royale depuis période prédynastique). Il tient une mèche de cheveux des ennemis vaincus qu’il s’apprête à fracassé de sa massues. Scène connu qui apparait dès l’époque près dynastique et qui représente le premier devoir du roi : combattre le chaos et étendre l’ordre et la loi divine. Trajan respecte convention art égyptien et l’idéologie qui y est associé. Maintenir la Maât et combattre l’Isephet ? Grande scène de plusieurs mètres de haut, dans un temple pour être reconnue de tous. Dernière inscription hiéroglyphique connue : en langue démotique, gravée le 24 août 394 ap. J.- C. dans le temple d'Isis à Philae, sur la porte d'Hadrien Stèle représentant Cléopâtre VII Epoque Ptolémaïque, 2 juillet 51 av. J.-C. Provenance inconnue Calcaire H. : 52,4 cm ; L. : 28 cm ; Pr. : 4 cm Musée du Louvre à Paris E 27113 Toute dernière inscription hiéroglyphique qu’on a trouvée, rédigé en langue démotique. Inscription nous donne date. Après cela, langue égyptienne et écriture hiéroglyphique. Démotique vas devenir le kopte aujourd’hui encore parlé comme langue liturgique par les chrétiens d’Egypte. Pour l’écrire, on utilise l’alphabet Kopte qui ajoute 3 caractères à l’alphabet grec. Première fois qu’on passe à un mode alphabétique à la place d’un système hiérographique avec énormément de caractère. Juxtaposition des cultures qu’on voit avec stèle au nom de Cléopâtre VII. Style de forme cintré avec 2 registres : figuré en supérieur et écrit en inf. URAEUS : cobras dressé qui sont emblème de la royauté. Cobra protecteur qui crache venin au visage des ennemies de roi. Souvent figuré au sommet des monuments, épousant ici forme du cintre. Cléopâtre en dessous du disque solaire ailé. Représenté en tant que Roi d’Egypte. Porte le PSCHENT Youna THOUVIGNON (la double couronne qui lie couronne blanche de basse Egypte et couronne rouge de haute Egypte ?), vêtu d’un pagne et fait une offrande à la déesse Isis paré d’un disque solaire entre corne de vache. Perruque tripartite, jupe longue et tiens un enfant qu’elle est en train d’allaité (donc on est sure que c’est Isis, représenté en train d’allaité Horus, fils qu’elle a eu avec Isis. On appelle cela Isis LACTAMS ?). Toutes les conventions de l’art Egyptien sont respecté et montre le respect que Cléopâtre avait vis-à-vis de la déesse Isis dont elle se présentait comme la fille. Texte avec une date très précise. On ne sait pas si c’est la date de réalisation du texte, ou celle de la stèle. Rédigé en langue grec. Scène égyptienne légendé d’un texte écrit en grec. Ne choquait pas à l’époque ptolémaïque où des références s’entremêlent. On appelle cela un style double. Nous apprend qui a fait réaliser la stèle : un particulier vivant dans la région d’Alexandrie et l’a fait au nom d’une association dédié à la déesse Isis. Typique de cette époque où particulier se rassemble autour du culte envers une divinité en particulier (finance monument, cérémonie, pour une divinité particulière). Isis est l’une des divinités les plus importantes de cette époque (le plus récent temple est cela d’Isis à Phialae). Son culte s’étend même dans le territoire Romain, jusqu’au frontière. Culte particulièrement apprécié. Buste du dieu Sérapis Copie romaine d’un original du sculpteur grec Bryaxis, daté du IVe s. av. J.-C. et destiné au Sérapéion d’Alexandrie Musée Pio-Clementino à Rome • Sérapis = Ousir (Osiris) + Apis (le dieu taurin Apis) • Apparence d’un dieu grec coiffé d’un modius : une mesure de graines • Remplace Osiris dans la triade formée avec Isis et Harpocrate Juxtaposition de deux cultures donne aussi naissance à de nouvelle divinité. A partir du nouvel empire, de plus en plus de population d’origine étrangère s’installe en Egypte, bien que ce soit immigration combattu par le pouvoir en place. Très important mixage et métissage. Population proche orientale à cause des guerres (mercenaire, prisonnier…), grec durant le 1er millénaire (donc bien avant époque ptolémaïque)… Donc empire très mélangé. Ils apportent avec eux leur culture qui va se mélanger à la culture égyptienne et créer de nouveau dieux. Par exemple, le dieu Sérapis qui est la fusion d’Osiris (dieux des morts) et le dieu Apis (dieux funéraire à forme de taureaux (un vrai taureau était vénéré comme un dieu dans le temple)). Fusion des deux noms. Iconographie qui reprend celle d’un dieu grec, notamment dans le rendu des cheveux, de la barbe, du vêtement, et pas l’apparence d’un dieu égyptien : très poilus, vêtu d’une toge qui évoque d’avantage Zeus qu’Osiris ou Anubis. Il porte un MOVIUS sur la tête et cela permettait de mesurer le grain. On lui a attribué cet attribut car lié aux récoltes, à la végétation et donc à la renaissance et au cycle de la nature. Auparavant thème lié à Osiris. Deviens extrêmement populaire, réservé aux élites de la période qui parlent grec. Population divisé en classe sociale selon résidence et origine. Tout en bas il y a les Egyptien en souche et au-dessus il y a les grecs et les romains (peut de romain viennent mais certain). Difficile de déduire leur ethnie mais tous dépend de la manière dont ils sont enregistré. Polis : 4 villes qui vont être de véritable enclave grec au sein du territoire égyptien : meilleurs avantage fisco, économique et politique et où la pop est en majorité hellénisé. Peu d’influ égyptienne Youna THOUVIGNON dans la culture. Naukratis, Ptolématïs, Alexandrie et Antinoë. Antinoë va se rajouter au moment de sa fondation par l’empereur Adrien (les autres existaient déjà). Accueil l’élite du pays. En dessous, on a les metropolis : à la tête des régions de l’Egypte. « Nome » qui a à leur tête une métropolis. Porte généralement le nom du Nome dont elles sont responsables. La vie y est aisé mais moins que dans les Polis. Encore en dessous, aucun avantage particulier et juste définit comme des villages en grec. En dessous, la Chora, campagne égyptienne et représente la majorité du territoire. Là que la culture égyptienne vas perdurer et s’enraciner. Concept d’élite ont conséquence sur divinité et pratique funéraire. Le dieu Sérapis sera donc énormément Hellénisé. Volonté de conserver culture grec d’une dynastie à l’élite grecque qui doit régner sur peuple égyptien. Ils doivent donc consigner les deux cultures. Syncrétisme. Ne fonctionne pas forcement car d’avantage les grecs qui vont l’adopter, et pas vraiment le peuple égyptien du territoire. La déesse Isis, dans la mythologie, est mariée avec Osiris et ils ont un fils, Horus. Triade familiale uploads/Histoire/ egypto-cm4.pdf
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- Publié le Jan 18, 2022
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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