Université Sidi Mohamed Ben Abdellah - FÈS Faculté des Sciences et Technique de

Université Sidi Mohamed Ben Abdellah - FÈS Faculté des Sciences et Technique de Fès Département de chimie Génie des Matériaux et Procédés Réaliser par: ISMAILI Chaimae EL BOUADI Oussama AADNAN Imane Encadré par : Pr H.ZAITAN Catastrophe nucléaire de T chernobyl Catastrophe nucléaire de T chernobyl Plan 1 2 3 4 5 6 7 Introduction Historique Chronologie des faits Cause de la catastrophe Les conséquence de la catastrophe Les interventions Conclusion 7 Retour d'expérience (REX) 2 Introduction La catastrophe nucléaire de Tchernobyl est un accident nucléaire qui a commencé le 26 Avril 1986 dans le centrale Lénine, situé à l’époque en République socialiste soviétique d’UKRANIE URSS . Il s’agit de la plus grave catastrophe nucléaire du XXème siècle, elle est classé au niveau 7; le plus élevé sur l’échelle internationale des événement nucléaire . 3 Historique Autre point délicat: le délai de mise en route du système d’arret d’urgence bien trop long (20 secondes). Le 26 Avril 1986 à 1h23 (heure locale), une catastrophe se produit en UKRANIE: le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de T chernobyl vient d’exploser. ce réacteur de type RBMK ( Réacteur de grande puissance à tubes de force) doit être 4 Chronologie des faits Le test prévoyait que la puissance du réacteur soit située entre 700 et 1 000 MW. La puissance de 700 MW est atteinte le 26 avril 1986 à 00 h 05 mais continue à baisser. Lorsqu'elle atteint environ 500 MW, le responsable du régime du réacteur , commet une erreur en insérant les barres de commande trop loin. Ceci conduit à la chute de la puissance de sortie qui tombe à 30 MW, provoquant un empoisonnement du réacteur au xénon. Les opérateurs essaient alors de rétablir la puissance, mais le xénon 135 accumulé absorbe les neutrons et limite la puissance à 200 MW. Pour débloquer la situation, les opérateurs retirent les barres de carbure de bore, qui servent à piloter la température du réacteur, au-delà des limites de sécurité autorisées. 5 L'essai proprement dit débute à 1 h 23 min 4 s. Les vannes d'alimentation en vapeur de la turbine sont fermées, ce qui fait augmenter la pression dans le circuit primaire. Les générateurs diesel démarrent et atteignent leur puissance nominale à 1 h 23 min 43 s. Durant ce temps, l'alimentation des pompes était fournie par l'inertie des turbo- alternateurs. Le débit d'eau passant dans le réacteur décroît au fur et à mesure de la baisse de régime des turbo-alternateurs, ce qui provoque la formation de bulles dans le liquide de refroidissement. À cause du coefficient de vide positif, le réacteur entre dans une rétroaction positive (amplificatrice du processus engagé), entrainant une rapide montée de la puissance du réacteur. À 1 h 23 min 44 s, la radiolyse de l'eau conduit à la formation d'un mélange détonant d'hydrogène et d'oxygène. De petites explosions se produisent, éjectant les barres permettant le pilotage du réacteur. « En 3 à 5 secondes, la puissance du réacteur centuple ». Les 1 200 tonnes de la dalle de béton recouvrant le réacteur sont projetées en l'air et retombent de biais sur le cœur du réacteur qui est fracturé par le choc. Un incendie très important se déclare, tandis qu'une lumière aux reflets bleus se dégage du trou formé 6 Les techniciens présents sur place, ainsi que le directeur réveillé à 1 h 30, ne saisissent pas immédiatement l'ampleur de la catastrophe. Ce dernier appelle le ministère de l'Énergie à 4 h en déclarant que « Le cœur du réacteur n'est probablement pas endommagé ». Il reçoit pour ordre de maintenir le refroidissement par eau du réacteur ; cet ordre, que le directeur persistera à appliquer toute la journée, n'aura pour effet que de libérer plus de radioéléments dans l'atmosphère et de noyer les installations souterraines communes aux réacteurs 3 et 4, menaçant gravement le fonctionnement et l'intégrité du réacteur 3. L'ingénieur en chef responsable du réacteur 3 prendra, au cours de la journée et contre les directives du directeur , la décision de faire passer ce réacteur en arrêt à froid, permettant ainsi de le sauver d'une destruction certaine, au vu de la destruction progressive des installations. 7  Les causes : 1- La cause majeure de la catastrophe : Un essai d'îlotage était prévu sur le réacteur No 4, pour tester l'alimentation électrique de secours qui permet au réacteur de fonctionner en toute sécurité pendant une panne de courant. NB: L'îlotage permet d'assurer la sécurité du réacteur en cas de défaillance du réseau électrique, et de reprendre rapidement la production sur le réseau après un black- out (coupure de courant), 2- Les causes conjuguées de l’accident: le réacteur lui-même : les autorités soviétiques n’ont pas assez pris en compte les problèmes de sûreté lors de sa conception. • Le cœur de ce type de réacteur est instable en dessous de 700 MW. En clair, à faible puissance le réacteur devient difficilement contrôlable. • L’insertion complète des barres de contrôle des RBMK est lente : elle demande une vingtaine de secondes, ce qui est beaucoup trop lent pour interdire l’emballement de ce cœur lorsqu’il fonctionne dans son domaine d’instabilité. • Il n’existe pas, dans les réacteurs RBMK, de barres d’arrêts d’urgence à insertion rapide. • Les réacteurs RBMK ne sont équipés ni de dispositif d’épuration des rejets gazeux ni d’enceinte de confinement. Fautes du personnel d’exploitation: mauvaise maîtrise de l’essai d’un nouveau système de refroidissement de secours du cœur. Le non respect des consignes de sécurité et la désactivation de certains systèmes d’arrêt et de refroidissement. Six erreurs et fautes humaines ont été identifiées : Deux violations de consignes permanentes (fonctionnement prolongé à moins de 700 MW ; moins de 30 barres de commandes insérées dans le cœur); Un non-respect de la procédure d’essai ; Trois mises hors-circuit volontaires de dispositifs de sécurité (l’injection de sécurité et, successivement, 2 dispositifs d’arrêt d’urgence). 2- Les causes conjuguées de l’accident: A l’évidence le personnel, insuffisamment formé, n’avait pas conscience du caractère dangereux de ses actions. S’il avait évité une seule de ces 6 erreurs l’explosion ne se serait pas produite. Mais la responsabilité ne se pose pas uniquement pour le personnel D’o ù • Le fort besoin de la fonction plutonigène militaire du RBMK impose le caractère d’urgence qui n’autorise pas les « pertes de temps » pour impliquer les perfectionnements absolument nécessaires de la sécurité de ces réacteurs • C’est ainsi que le 2 mai 1986 (6 jours après l’explosion) le Ministre de l’Electrification déclarait à une réunion du Politburo : « Malgré l’accident l’équipe de construction fait face à ses obligations socialistes et se lancera très prochainement dans la construction du réacteur N°5 » Causes politiques 2- Les causes conjuguées de l’accident: Les conséquences Tcherno byl  Conséquences sanitaires confirmées Le seul chiffre certain est le bilan des décès directement attribués à la catastrophe - Moins de 50 morts parmi les liquidateurs, les pompiers de Pripiat et les opérateurs de centrale des suites d'irradiation massive. La plupart d'entre eux sont morts quelques mois après l'événement. - Environ 4 000 cas de cancer de la thyroïde chez les enfants les plus exposés en Ukraine, Biélorussie et Russie. Neuf en sont décédés. Conséquences sur l’environnement - La radioactivité libérée par l’explosion a contaminé une superficie d’environ 160 000 km2 au Nord de Kiev et aussi au Sud de la Biélorussie, et a détruit la forêt rousse proche de la centrale. - Une large zone autour de la centrale est fortement contaminée et la plupart des espèces vivantes ont été atteintes.  Conséquences T echniques - La catastrophe a accéléré la recherche sur les réacteurs RBMK et leur modernisation. - Elle a également mis en évidence la nécessité d'une enceinte de confinement autour des installations, - En 2000, les autres tranches de la centrale ont été arrêtées définitivement, sous la pression de l'Union européenne et en échange d'aides financières - Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a lancé en 2003 un programme spécifique pour le développement des régions touchées par l'accident intitulé : Programme pour le développement et le renouveau de T chernobyl.  Développement des régions touchée - Avec l'aide d'un financement européen, il a été entrepris de remplacer le sarcophage de béton et de plomb construit à la hâte par les Soviétiques, destiné à durer 30 ans, par une structure métallique prévue pour tenir un siècle. - Aujourd'hui la construction d'un nouveau sarcophage plus performant dont le chantier est déjà en cours coûterait 2,1 milliards d'euros. Conséquences psychologiques  Conséquences Financières - Le choc de l’accident et le fait de vivre dans des zones contaminées affectent les populations. Des troubles psychologiques sont observés chez les personnes résidant dans les zones contaminées, mais aussi chez celles qui ont été évacuées. Interventions après T chernobyl  Les premières interventions sur le site • L’explosion fut si inattendue et violente que les techniciens crurent qu’il s’agissait d’un tremblement de terre, de l’explosion d’une bombe ou du début de la guerre ! • Cette explosion uploads/Histoire/ expose-tchernoyl.pdf

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  • Publié le Mar 07, 2022
  • Catégorie History / Histoire
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