1 MARQUIS DE LA FRANQUERIE LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE PREFACE DE LA SIXIEME

1 MARQUIS DE LA FRANQUERIE LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE PREFACE DE LA SIXIEME EDITION "Aimons les défenseurs de la Vérité. Ils ne sont que des hommes et peuvent avoir des défauts ; mais en défendant la Vérité, ils rendent à la Société, à l'Eglise et à Dieu Lui-même, le premier de tous les services. Plus je réfléchis, plus je suis consterné de la masse d'idées fausses dans lesquelles nous nous noyons ; plus je comprends cette décadence absolue de tant de peuples que nous retrace l'histoire. "C'EST L'ERREUR PLUS QUE LE VICE QUI LES A PERDUS. Le grand mal vient des sophistes qui se font une renommée en donnant une forme entraînante à l'erreur. Le vice et même le crime ont des limites, l'erreur n'en a pas. "IL FAUT DONC DIRE LA VERITE SANS FINESSE, NI STRATÉGIE HABILE. Je ne connais rien de plus dangereux que les gens qui propagent des idées fausses, sous prétexte que la nation ne voudra jamais y renoncer. Si elle n'y renonce, elle périra ; mais ce n'est pas un motif pour accélérer la décadence en adoptant l'erreur. Il n'y a d'autre règle de réforme que de chercher le vrai et de le confesser sans réserve quoiqu'il arrive. Je conçois qu'un homme prudent se taise momentanément sur le vrai, bien que je condamne cette prudence, mais je repousse tout homme qui se rallie par politique à l'erreur". MGR DELASSUS, SEMAINE RELIGIEUSE DE CAMBRAI, 1884, P. 735 Le Marquis de La Franquerie fut pour ma génération un Maître, un exemple, un ami, un conseiller, un apôtre. Un Maître, car ils furent peu nombreux1 ceux qui nous firent découvrir et enseigner les vérités historiques et religieuses qui, combattues, haïes, oubliées, sauveront demain la France et l’Eglise. Il nous fit découvrir le Cardinal Pie, Mgr Jouin, Mgr Delassus, les abbés Lémann, les Holzhauser, Barbier, Ayrolles, Dessailly, Vial, et tant d’autres dont plus personne ne parlait. Pour lui, et pour nous maintenant, un seul vœu : que SON Règne arrive. Un exemple de courage, d’obstination, d’humilité, de prière. Ne reniant rien, fidèle à ce qui a toujours été cru et fait, ridiculisé, moqué, méprisé, il fut pourtant à l’origine de nombreuses et durables conversions. Je n’oublierai jamais la leçon qu’il nous donnait en allant, malgré son grand âge, faire des conférences aux quatre coins de la France, à dix ou vingt fidèles, lui qui avait parlé devant des assemblées où se bousculaient des centaines d’auditeurs, dont des évêques et même des cardinaux. Il fallait transmettre le flambeau. Il fallait faire prier pour que SON Règne arrive. Il le fit. Il nous apprit à le faire. Un ami attentif, indulgent, chaleureux. Pendant cinq ans, en sa présence et par son enseignement nous avons pu approfondir, lors des Universités d’été Le Christ Roi de France, tout ce que nous devions purifier dans notre mémoire, notre intelligence, notre volonté pour que SON Règne arrive. Il nous fut aussi un conseiller prudent, sûr, compétent, dans notre projet de recherche exhaustive et d’étude approfondie des vrais Maîtres, ceux que nous avons appelés : L’Ecole antilibérale. Seuls, ces Maîtres ont bien compris, expliqué l’origine du mal ; seuls ils ont donné les véritables solutions pour que SON Règne arrive. Enfin, il restera pour nous l’apôtre qui sait enseigner, pardonner, encourager. Exemple de Foi et de vertu, de patience, de confiance, d’amour de Dieu et du prochain, supportant avec indulgence et sourire notre fougue impétueuse, il sut nous apprendre, à moi et mes amis, qu’Il Règnera, mais seulement quand nous aurons compris que toute Sa Sainte Volonté sera Faite quand SON NOM sera Sanctifié. Au Jésus hors-la-loi de la Révolution, il n’y a qu’une réponse : Jésus-Christ, Roi de France. AU NON REPOND LE NOM. Terminons par cette page prophétique, que l’éminent Père Ayroles en 1885, dans Jehanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France (p. 352), nous a transmise. Il nous confirme que ces vrais Maîtres ont enseigné avec persévérance ce que Dieu veut : "Prends l’Étendard de par le roi du ciel, et cela hardiment, Dieu t’aidera ; les saintes aimaient à répéter ces paroles à la libératrice. "Du haut des autels, elle nous les fait entendre à son tour. S’il est une parole qui puisse RESSUSCITER LA VRAIE FRANCE, c’est celle-là ; s’il est un drapeau qui puisse rallier tous ceux qui veulent voir la patrie se redresser, c’est le DRAPEAU DE JEHANNE D’ARC. Tout le programme de la contre-révolution y est inscrit, puisqu’il signifie : JESUS-CHRIST ROI. "Rien de plus court, et rien de plus plein : rien de plus patriotique, rien de plus propre à remuer toute fibre française. "On peut être divisé sur une foule d’autres points accessoires, et aimer la France ; on ne peut renier celui-là, sans se ranger dans le parti de la fausse France et renier le pays. 1 Ne pas oublier aussi les noms des Léon de Poncins, Pierre Virion, Jean Vaquié, qui furent ses amis les plus chers et les rares défenseurs des mêmes idées. 2 "Ce programme fut celui que la France proclama au lendemain de son baptême, c’est-à-dire de sa naissance. On lit en tête de la loi salique : «Vive Jésus-Christ qui aime les Francs», et encore : «Quand par la grâce de Dieu Clovis eut reçu le premier le baptême, tout ce qui se trouva de contraire au christianisme dans le PACTE (code) fut amendé excellemment et corrigé ainsi qu’il suit». "La France n’a jamais abjuré ce pacte et ceux qui en son nom en inscrivirent un tout contraire agissaient sans mandat, ou plutôt au rebours de leur mandat. "Jésus-Christ roi ! Ce programme, la vieille France nous le lègue brûlant des ardeurs de quatorze siècles (quinze aujourd'hui) scellé du sang de cent générations. "LA VIEILLE ET GLORIEUSE MERE "TRESSAILLERA DANS LA POUSSIERE DU TOMBEAU ET DES SIECLES, "LE JOUR OU DES HOMMES DE CŒUR LE PUBLIERONT HAUTEMENT ; "ELLE NOUS RECONNAITRA POUR SES FILS ; "ELLE NOUS RECONNAITRA DE SON SANG, "PARCE QU’ELLE RETROUVERA SES ACCENTS DANS NOTRE VOIX, "ET SES ENTHOUSIASMES DANS LES FLAMMES DE NOTRE CŒUR. "ELLE SE SENTIRA REVIVRE. "CE QUI FUT L’AME DE LA VIEILLE FRANCE SERA L’AME DE LA NOUVELLE ; "ET LA CHAINE DES TEMPS SERA RENOUEE". IL VEUT REGNER SUR LA FRANCE ET PAR LA FRANCE SUR LE MONDE Mgr Delassus. Le Marquis de La Franquerie aurait voulu voir le Règne du Sacré-Cœur et assister à Reims au Sacre de Son LieuTenant. Le Bon Dieu ne le permit pas. Mais s’Il l’a rappelé à Lui , c’est pour lui faire partager du Ciel le Triomphe de Sa Sainte Mère qui sera par Elle, le Triomphe de Son Divin Cœur. C’est certainement l’objet des prières qu’il fait avec tous les Saints de France auprès de la Très Sainte Trinité. Unissons-nous à leur prière. Pour nous le Marquis de la Franquerie restera dans l’histoire L’APOTRE DE LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE. LE 1 ER OCTOBRE 2001 EN LA FETE DE SAINT REMY, APOTRE DES FRANCS LOUIS-HUBERT REMY PRESIDENT DES AMIS DU CHRIST ROI DE FRANCE. QUELQUES LETTRES REÇUES LORS DE LA PREMIERE EDITION Rome, 23 décembre 1926. Le Cardinal Billot offre ses meilleurs remerciements à M. de la Franquerie pour l'hommage de son livre sur La Mission Divine de la France. On y trouve assurément beaucoup de belles pages, mais aucunes ne valent celles du dernier chapitre : Le plus grand des châtiments : la République. ARCHEVECHE DE ROUEN Rouen, le 24 septembre 1926, Votre livre, La mission divine de la France n'est, suivant votre propre expression, qu'une ébauche. Comment épuiser en un court volume les immenses miséricordes et la complaisance de Dieu pour Son peuple ? En nous annonçant une œuvre puissante, cette étude nous en donne l'avant-goût. A certaines heures de notre histoire, les signes de Dieu furent éclatants, s'ils se font plus rares aujourd’hui, nous n'oublions pas cependant les apparitions célèbres du XIXè siècle. Elles ont été des rappels de la vocation de la France. Notre mission continue, mais notre ingratitude envers le Seigneur, depuis la guerre, risque de la faire passer en d'autres mains. Votre livre ramène opportunément aux plus fécondes réflexions sur les desseins de la Providence à notre endroit et les conditions de notre grandeur nationale. Prenons conscience de notre glorieux destin, Croyez, Monsieur, à mes félicitations et à mes sentiments dévoués. ANDRÉ, Archevêque de Rouen. ARCHEVECHE DE BESANÇON Besançon, le 1er octobre 1926. Monsieur de la Franquerie, J'ai lu avec le plus vif intérêt votre beau livre La Mission Divine de la France. Que Notre Seigneur Jésus-Christ ait fait de la France Son royaume, et de notre peuple, Son peuple de prédilection, il est difficile de le nier ! Je vous félicite donc de l'avoir prouvé surabondamment, et mis en relief saisissant, les gloires ou les abaissements de notre Nation, selon qu'elle s'est montrée, unie à ses Chefs, fidèle ou infidèle à sa mission, à sa vocation. 3 Veuillez agréer, Monsieur de La Franquerie, avec mes remerciements, l’assurance de mes respectueux uploads/Histoire/ franquerie-mission-divine-france.pdf

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  • Publié le Oct 15, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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