Grand oral hggsp La loi Taubira de 2001 reconnait l’esclavage et la traite négr

Grand oral hggsp La loi Taubira de 2001 reconnait l’esclavage et la traite négrière comme crime contre l’humanité. Cela nous montre qu'aujourd’hui il y a une volonté de construire une mémoire/ une histoire sur l’esclavage. La traite négrière et l’esclavage envers les noirs apparaissent au 15e siècle lorsque les portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes africaines. Il y a la découverte du nouveau monde et la colonisation des grandes puissances européennes maritimes qui va accélérer ce processus. Au 16e siècle, un commerce transatlantique se met en place, ce que l’on va appeler le commerce triangulaire reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Il y a la mise en place d’un échange d’humain car on a besoin de main d’œuvre pour exploiter les richesses qui vont devenir de la marchandise. L’esclavage est le fait pour un groupe social d’être soumis à un régime social et politique en le privant de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles. Plusieurs formes d’esclavage se sont mises en place durant cette période comme la traite négrière, l’économie de plantation aux États-Unis, ect... Grace à l’abolition de l’esclavage en 1848 par Victor Schoelcher, il y a une idée de mémoire qui se met en place. Une mémoire est une reconstruction affective du passé, elle est dite subjective. Elle une manière dont la société interprète le passé en fonction de leurs besoins présent. Il n’y a pas une mémoire mais des mémoires. Les mémoires sont dites plurielles, c’est à dire qu’il y a plusieurs visons de l’esclavage, ce qui peut créer des conflits mémoriaux. Comment la mémoire de l’'esclavage se transmet-elle et permet-elle de se construire ? Dans une première partie nous verrons qu’il y a la mise en place de lieux mémoriaux afin de se souvenir de l’esclavage, dans une deuxième partie nous verrons que la culture diffuse et transmet la mémoire et enfin dans une troisième partie nous verrons que malgré la mise en place tout cela il existe des différences de mémoire entre la traite négrière et l’économie de plantation. Afin de se souvenir de l’esclavage, on va mettre en place des lieux mémoriaux. En effet, il y a cette volonté de se souvenir et de comprendre l’histoire de l’esclavage. Par exemple, en France, à Nantes, il existe un mémorial sur l’abolition de l’esclavage. Ce mémorial consacré à la traite négrière, l’esclavage et son abolition est l’un des plus important au monde inauguré le 25 mars 2012. Il marque de manière solennelle le rapport de Nantes à son passé de premier port négrier de France au 18e siècle et rend hommage à ceux qui ont lutté et luttent encore contre l’esclavage dans le monde. C'est un bon exemple qui nous montre qu’aujourd’hui il y a cette détermination/volonté de transmettre la mémoire de l’esclavage. Il existe de nombreux mémoriaux dans le monde qui retrace l’histoire de la traite négrière comme la maison de l’esclavage au Sénégal racontant l’histoire de 15 000 déportés depuis Gorée entre 1726 et 1848 ou bien encore l’histoire de l’économie de plantation comme le “Whitney Plantation” aux États-Unis, en Louisiane qui est le 1er musée américain dédié à l’esclavage au 18e siècle ouvert en 2015. Ces lieux mémoriaux ont pour but de nous faire comprendre l’histoire de l’esclavage et ont une volonté de devoir de mémoire, de se souvenir de notre passé, ce qui va permettre de transmettre la mémoire. Après avoir vu la mise en place de lieux mémoriaux dans le monde, nous allons dès à présent voir que la culture permet aussi de diffuser l’histoire et la mémoire de l’esclavage. La culture diffuse et entraine la mémoire. En effet, plusieurs œuvres littéraires et cinématographique ont été réalisé afin de se souvenir de l’esclavage. En 1853, l’autobiographie de Salomon Northup va être publié et de la va commencer un devoir de mémoire. Cette autobiographie qui va devenir un roman puis un mémoire va aussi devenir une adaptation. En effet, Steve Mcqueen un réalisateur décide de réaliser un film sur l’histoire de cet homme. “12 years slave” est un film sorti en 2013 aux usa et en 2014 en France. Ce film dramatique raconte l’histoire de Salomon Northup qui est à la base un homme noir libre vivant avec sa famille près de New York qui va se faire enlever par des personnes et va être vendus comme esclave pendant 12 ans. Ce film inspiré d’une histoire vraie est un bon exemple qui nous montre qu’aujourd’hui il y a une volonté de se souvenir, de mémoire donc un devoir de mémoire. La violence de ce film peut choquer certains spectateurs. En effet S.Mcqueen n’hésite pas à montrer les esclaves pendus et tués ou bien encore des scènes ou les esclaves sont battues jusqu’au sang. Ce film est un exemple nous montrant la réalité des choses qui se sont passé au 18e siècle et veut nous faire comprendre l’histoire de l’esclavage. En 2004, Olivier Grenouilleau un historien écrit un livre appelé “les traites négrières : essai d’histoire globale” retraçant de manière monstrueuse l’histoire de l’esclavage. Ce livre a pour but de nous raconter l’histoire de l’esclavage et de se souvenir de cela. Après avoir vu que la culture diffuse et entraine la mémoire, nous allons expliquer que les 2 formes d’esclavage entre le 16e siècle et le 19e siècle ont des différences dans la manière dont le devoir de mémoire est mis en place. Les choses mises en place afin de se souvenir de l’économie de plantation aux usa et les traites négrières sont différentes. En effet, il existe beaucoup plus de film racontant l’histoire de l'esclavage au 18e siècle que des traites négrières au 16e siècle. Par exemple, le film “12 years slave”. uploads/Histoire/ grand-oral-hggsp.pdf

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  • Publié le Apv 25, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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