Les méthodes didactiques Une comparaison entre la méthode directe et la méthode

Les méthodes didactiques Une comparaison entre la méthode directe et la méthode communicative Mémoire de bachelor Anne-Lize Hertgers S4460626 Radboud Universiteit Romaanse Talen en Culturen Begeleider: Prof. Dr. H. M. G. M. Jacobs 2 Voorwoord Het is niet moeilijk om de waarde van vreemde talen in onze huidige wereld te begrijpen. Doordat de wereld figuurlijk steeds kleiner wordt en bijna alle culturen heel toegankelijk zijn, is het leren van vreemde talen tegenwoordig van groot belang en in de toekomst zal het een grote rol blijven spelen. Vreemde talen zijn nodig om te communiceren met mensen uit andere culturen, ze zijn vaak van levensbelang voor regeringen en economieën en dit zal zich nog verder gaan ontwikkelen. In Nederland zijn de belangrijkste vreemde talen die geleerd worden Engels, Duits, Frans en Spaans. Op een middelbare school is het van groot belang dat het onderwijs dat gegeven wordt interessant en effectief is, voor de leerlingen zowel als voor de docent. Op middelbare scholen worden verschillende modules gebruikt die zich steeds verder ontwikkelen, maar soms lijkt men oude(re), al lang bestaande methodes te vergeten. In deze bachelor-scriptie vergelijken wij al twee tamelijk lang bestaande methodes, de directe en de communicatieve methode, om te kijken welke methode het meest effectief is. We zullen volgens de twee methodes verschillende woorden aanleren aan de leerlingen en door middel van een toets deze woorden testen. De resultaten zullen ons de gelegenheid bieden om een goede vergelijking te maken en te bezien welke methode het meest effectief is voor het onderwijzen van een tweede taal aan leerlingen. 3 1. Introduction Dans le monde d’aujourd’hui, il n’est pas difficile de comprendre la valeur de pouvoir parler une langue étrangère. Le monde est devenu plus multiculturel et multilingue et pour être capable de communiquer avec d’autres gens, on a souvent besoin de parler une autre langue. Une des langues mondiales les plus importantes est le français. De plus, le français est une des langues les plus enseignées dans les écoles secondaires en Europe. Aux Pays-Bas, le français est vu par des élèves, contrairement à l’anglais et souvent l’allemand, comme la langue la plus difficile à apprendre. L’anglais est une langue que l’on apprend déjà à un jeune âge et on le rencontre beaucoup plus dans la vie quotidienne. L’allemand est plus facile parce qu’il ressemble beaucoup au néerlandais. Ce sont les raisons pourquoi ces deux langues sont considérées comme plus faciles. Comme il est difficile d’apprendre le français pour des élèves néerlandais, il est important pour les enseignants d’utiliser une méthode efficace. Dans ce mémoire de bachelor, nous étudierons deux méthodes didactiques, plus précisément la méthode directe (connue comme « direct method ») et la méthode communicative (connue comme « communicative language learning method »). La méthode directe utilise des objets réels et des matériels visuels pour enseigner. La méthode communicative se caractérise par la liaison de l’enseignement en classe avec des activités plus pratiques en dehors de la classe. Les deux méthodes ont été beaucoup étudiées. Il y a plusieurs publications qui expliquent les deux méthodes, mais il est plus difficile de trouver des recherches qui avancent des résultats spécifiques. Ce qui rend notre recherche intéressante est le fait que nous allons tester les deux méthodes dans quatre classes d’un lycée pour avoir des résultats pour pouvoir les comparer. La question de recherche de ce mémoire est la suivante : Laquelle des deux méthodes didactiques est la plus efficace pour l’enseignement aux Pays-Bas ? Est-ce la méthode directe ou la méthode communicative qui convient le mieux à l’enseignement du français comme langue étrangère ? Nous avons l’idée que la méthode communicative est la plus efficace et nous allons essayer de vérifier cette hypothèse à l’aide d’expériences. Les expériences sur ces méthodes seront effectuées dans deux classes d’un seul lycée néerlandais. Comme les deux classes sont constituées de garçons et de filles, une autre question que nous voulons poser et brièvement étudier est si l’efficacité des méthodes dépend aussi du genre des apprenants. Ce mémoire est organisé comme suit. Dans le deuxième chapitre, nous donnerons une esquisse globale de l’histoire des deux méthodes didactiques et nous expliquerons les deux méthodes. La méthodologie utilisée pour les expériences sera expliquée dans le chapitre trois, 4 qui est suivi par la présentation de nos résultats dans le quatrième chapitre. Nous terminerons ce mémoire par une conclusion dans le chapitre cinq. Nous espérons que nos résultats et notre recherche peuvent être utiles dans l’enseignement, afin que le français soit enseigné d’une manière aussi efficace que possible pour les élèves. 5 2. Le cadre théorique Comme nous l’avons déjà dit, le sujet général de ce mémoire de bachelor est une comparaison des méthodes didactiques qui sont utilisées dans l’enseignement pour enseigner une langue étrangère. Les méthodes didactiques n’ont pas été développées depuis quelques années, mais elles existent déjà depuis des siècles, parce qu’apprendre une autre langue a été important dans toute l’histoire. 2.1 L’histoire de l’enseignement des langues Au XVème siècle, le latin était la langue la plus étudiée. Cela n’est pas étonnant, parce que le latin était la langue de l’éducation, de la religion et du gouvernement dans le monde occidental. Au XVIème siècle, le français, l’italien et l’anglais devenaient plus importants, grâce aux changements politiques en Europe. Cependant, le latin était encore le langage de la communication orale et écrite (Waquet, 1998 : 843). Ce qui est intéressant à la lumière du sujet de ce mémoire en ce qui concerne l’enseignement du français, c’est que l’on enseignait surtout l’orthographe. Au XVIème siècle, les sources d’archives étaient presque inexistantes, les sources livresques rares et d’interprétation malaisée (Chervel, 2006 : 5). Il était donc nécessaire d’enseigner l’orthographe du français, ce qui a bien été le cas jusqu’au siècle suivant. Au XVIIIème siècle, au moment où les langues modernes commençaient à être enseignées dans les écoles européennes, elles étaient enseignées en utilisant les mêmes méthodes qui étaient utilisées pour enseigner le latin. Les méthodes didactiques consistent de livres de texte, remplis de règles grammaticales abstraites, de listes de vocabulaire et de phrases à traduire. Il n’était pas important de parler la langue étrangère. La seule pratique orale était limitée à lire les phrases traduites à haute voix. Ces phrases illustraient le système grammatical de la langue et elles n’avaient pas nécessairement un lien avec la langue utilisée dans la vraie communication. 2.1.1 La méthode grammaire-traduction Au XIXème siècle, cette approche, basée sur les études latines, était devenue la manière générale pour enseigner des langues étrangères dans les écoles (Richards, 2001 : 4). Cette méthode est connue comme la méthode grammaire-traduction (« Grammar-Translation Method »). L’apprentissage du vocabulaire était seulement basé sur des textes lus et des listes de mots bilingues. Dans cette méthode, la langue maternelle était utilisée pour enseigner les 6 élèves ou les étudiants. Surtout, elle est utilisée pour expliquer de nouvelles choses et pour comparer la langue étrangère avec la langue maternelle : Grammar Translation is a way of studying a language that approaches the language first through detailed analysis of its grammar rules, followed by the application of this knowledge to the task of translating sentences and texts into and out of the target language (Richards & Rodgers, 1986: 6). The first language is maintained as the reference system in the acquisition of the second language (Stern, 1983: 455). La méthode a dominé l’enseignement des langues européennes et étrangères dès les années 1840 jusqu’aux années 1940. Depuis les années ‘40, on a beaucoup discuté cette méthode grammaire-traduction. La lecture et l’écriture sont les éléments les plus importants de cette méthode, le langage parlé et la compréhension sont moins importants. A l’époque, il y avait plus de possibilités pour communiquer entre les Européens et on avait besoin d’une capacité orale en langues étrangères. Quand on apprend seulement des mots qui viennent des textes lus, on n’apprend pas forcément de mots utiles pour la communication réelle. Au début des années ‘40, des livres de conversations apparaissaient, écrits pour des études privées, et en même temps les spécialistes commençaient à étudier la manière dont les langues modernes avaient été enseignées dans les écoles secondaires (Richards & Rodgers, 1986 : 7). Les années ‘50 jusqu’aux années ‘80 du XXème siècle étaient la période la plus active dans l’histoire des approches et des méthodes. « […] the Audiolingual Method and the Situational Method, which were both superseded by the Communicative Approach. » (Richards & Rodgers, 1986 : 15). Ces différentes méthodes, à leur tour, ont contribué au développement de nouvelles idées et plus tard de nouvelles méthodes. 2.1.2 De nouvelles méthodes didactiques A titre d’exemple, regardons de plus près deux nouvelles méthodes didactiques développées par deux linguistes. Commençons par le linguiste F. Gouin. Il a développé une approche qui était basée sur l’utilisation de la langue par des enfants. Dans sa méthode, des situations et des thèmes sont utilisés comme des manières pour organiser et présenter la langue orale. L’apprentissage d’une langue étrangère était basé sur la langue quotidienne : Un enfant apprendrait sa langue maternelle par un uploads/Histoire/ les-methodes-didactiques.pdf

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  • Publié le Mar 15, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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