RESPONSABLE CLIENTELE : Sylvie BROQUET COMITÉ DE RÉDACTION : Christophe CONY, M
RESPONSABLE CLIENTELE : Sylvie BROQUET COMITÉ DE RÉDACTION : Christophe CONY, Michel LEDET, Frédéric STAHL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION & RÉDACTEUR EN CHEF : Michel LEDET Rédacteur en chef adjoint : Christophe CONY Principaux collaborateurs : Matthieu Comas - Jean-Louis Roba - Alain Coste – Giancarlo Garello – Christophe Cony – Philippe Saintes – Kari Stenman. Illustrateurs : Profils couleur de ce numéro : Thierry Dekker Publicité : à l’adresse de la rédaction Composition & Montage : J-B. Delcambre Photogravure : Lela Presse Impression : Graficas Monterreina - Espagne. La reproduction, même partielle, des articles et des illustrations de ce magazine est soumise à autorisation préalable de l’éditeur et des auteurs. SARL LELA PRESSE Les Farges, 15 rue des Ligures, 87110 LE VIGEN. FRANCE Tel : (00.33) 05.55.31.08.28 E.mail : contact@avions-bateaux.com Site : www.avions-bateaux.com Revue trimestrielle éditée par la SARL LELA PRESSE RCS LIMOGES 387 641 202 Édito N° 85 JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE 2018 Imprimé en ESPAGNE All contents copyrights LELA PRESSE N° ISSN : 1253-5354 Ventes messagerie : I.Press 5 rue du Colonel Fabien 95390 SAINT PRIX 01.39.59.76.42 dom.bellevrat@orange.fr Distribution France et Export (Hors Belgique) Diffusion PRESSTALIS 30 rue Raoul Wallenberg - Paris 19ème. 01.49.28.70.00 Distribué en Belgique par : Tondeur Diffusion Avenue Fr. Van Kalken 9 B-1070 Bruxelles, Belgique Tél : 00.32.02.555.02.18 - Fax : 00.32.02.555.02.19 Pour en savoir plus et commander nos produits sur notre nouveau site (paiement sécurisé) Votre prochain numéro en kiosque le 19 octobre 2018 ! www.avions-bateaux.com / www.aircraft-navalship.com Vous avez entre les mains le cinquième numéro que Batailles Aériennes consacre aux combats aériens de la Première Guerre mondiale. Même s’il est un peu tôt pour le faire, nous pouvons désormais informer nos lecteurs que le bilan est loin d’être négatif concernant cette série. Nous avions quelques craintes quant à l’accueil que vous pouviez lui réserver mais finalement, sans atteindre celles de numéros consacrés à la Seconde Guerre mondiale, les ventes n’ont cessé de progresser. Certains lecteurs, qui ignoraient totalement l’histoire des combats aériens de ce conflit, nous ont remerciés de leur avoir fait découvrir cela. C’est donc très encourageant car cette histoire est très riche et trop souvent ignorée dans notre pays alors qu’à l’époque, l’aviation française était la plus puissante du monde ! Que dire des chasseurs Nieuport, Hanriot et Spad ou des bombardiers Breguet XIV qui équipèrent non seulement les escadrilles françaises mais furent largement exportés pour équiper celles de nos alliés. L’industrie aéronautique française fut capable de construire en grande série de nombreux modèles et de satisfaire les besoins de nos unités. Les avancées technologiques furent énormes quand on compare les modèles en service en 1914 avec ceux de 1918 et permirent notamment à l’aviation civile de se développer après la guerre. Tout cela est largement ignoré et oublié dans notre pays ; nous avons donc tenté, modestement, de rappeler à nos lecteurs le déroulement de « 14-18 » dans le ciel. Cela nous incite également à prévoir d’autres numéros qui détailleront les combats aériens au-dessus des champs de bataille de Verdun ou du Chemin des Dames (entre autres), de la Somme. David Méchin nous prépare une suite à ce numéro dédié à 1918. En effet, la « paix » généra de nombreux conflits en Europe, tant les chamboulements furent importants. De nouveaux pays furent créés aux dépens des puissances vain- cues, ce qui ne se passa pas toujours dans les meilleures conditions. L’aviation prit une part active à ces divers conflits, ce sera donc l’occa- sion de découvrir les combats aériens qui se déroulèrent dans les cieux européens après l’armistice de 1918. Rendez-vous dans un an donc. Bonne lecture à tous et excellent été, que vous partiez ou non en vacances ! Et n’oubliez pas de jeter un œil aux nouveaux ouvrages en pré- vente, dont l’un est consacré aux aéroplanes Voisin, un sujet unique traité de main de maître par Henri Lacaze (Les avions Morane-Saulnier, Les Avions Breguet). De ces préventes, dépend la publication. Michel Ledet Introduction Chapitre 1 : guerre industrielle, à quatre contre un contre l’Allemagne 1.1-L’Aéronautique Française, au sommet de la qualité aéronautique 1.2-Le Royaume-Uni se hisse au niveau de ses capacités industrielles 1.3-L’arrivée de l’aviation américaine 1.4-L’apport de l’Italie 1.5-L’Allemagne est loin derrière 1.6-L’Autriche-Hongrie est au dernier sous-sol Chapitre 2 : la guerre aéronavale est déjà gagnée 2.1-La Royal Air Force prend le relais du RNAS 2.2-L’Aviation maritime française en 1918 2.3-L’aviation navale américaine entre dans la lutte 2.4-L’aviation de la marine italienne patrouille l’Adriatique Chapitre 3 : bombardement stratégique ou tactique ? 3.1-Les bombardements stratégiques allemands 3.1.1-Paris sous les bombes et obus 3.1.1.1-Veillée d’armes au CRP 3.1.1.2-Les attaques aériennes 3.1.1.3-Chasse à la Grosse Bertha 3.1.2-Dernières attaques allemandes sur l’Angleterre 3.1.2.1-Gotha et géants sur Londres 3.1.2.2-Le chant du cygne des Zeppelin 3.2-Les bombardements stratégiques alliés Chapitre 4 : les offensives allemandes sont contenues 4.1-De pied ferme : la Division aérienne en formation 4.2-« Michaël » sur la Picardie (21 mars – 5 avril) 4.3-« Georgette » contre les Britanniques dans les Flandres (9-29 avril) 4.4-« Blücher-Yorck » et « Gneisenau » : Paris menacée (27 mai – 12 juin) 4.5-« Friedensturm » : dernière offensive allemande sur Reims (15-17 juillet) Chapitre 5 : le reflux 5.1-Contre-attaque sur la Marne 5.2-Somme, 8 août 1918 : le jour noir de l’armée allemande 5.3-« Septembre Noir » pour la Royal Air Force 5.4-Division aérienne et US Air Service en Champagne et Argonne Chapitre 6 : percée sur le front d’Orient 6.1-Mouvements derrière les lignes alliées 6.2-La grande offensive Chapitre 7 : la Turquie demande grâce 7-1-Palestine : déroute turque à Megiddo 7-2-L’aviation turque écrasée en Mésopotamie 7-3-Combats en mer Égée et « blitz » sur Constantinople Chapitre 8 : victoire en Italie 8.1-Refaire ses forces 8.2-Ultime offensive autrichienne sur la Piave 8.3-La victoire de Vittorio-Venetto Conclusion Page 4 Page 5 Page 26 Page 40 Page 52 Page 72 Page 85 Page 89 Page 93 Page 96 1918 - LA GRANDE GUERRE 4 19 18 LA GRANDE GUERRE Introduction Sur les terres labourées par les obus allant des Flandres à la frontière suisse, alors que poussent les premiers coquelicots, les soldats, les états-majors et même l’opinion publique française comme britan- nique savent que l’arrivée du printemps va annon- cer une vigoureuse offensive de l’armée allemande. Celle-ci a en effet retrouvé une supériorité numé- rique depuis l’armistice signé avec la Russie le 15 décembre 1917, ce qui lui a permis pendant l’hiver d’effectuer le transfert massif de troupes sur le front occidental. Les Franco-Britanniques s’apprêtent à tenir le choc avec d’autant plus d’espoir qu’ils savent qu’arrivent par pleins navires des troupes et du matériel venant des États-Unis d’Amérique et qui permettront d’emporter la victoire. L’Allemagne, déjà en infériorité numérique concer- nant son aviation, va être encore plus distancée dans la guerre industrielle avec l’entrée en scène de l’Amérique qui apporte une aide quantitative non négligeable, même si la France reste la nation la plus avancée pour la production et surtout la conception des appareils et des moteurs (Chapitre 1). Il y a peu d’espoir pour l’Allemagne de tenter d’em- pêcher ou de ralentir significativement l’arrivée de ces renforts : la guerre aéronavale est déjà perdue par les U-Boot, notamment en raison du dévelop- pement de l’arme aéronavale qui contribue à la sur- veillance des mers (Chapitre 2). Tenter de frapper les industries de l’ennemi par des bombardements aériens, compte-tenu des moyens techniques de l’époque, n’est pas plus efficace mais l’Allemagne va s’y employer dans l’espoir de démoraliser les popu- lations civiles (Chapitre 3), causant plusieurs cen- taines de victimes mais sans parvenir à faire fléchir l’opinion dans la poursuite de la guerre. Quand l’offensive tant attendue est lancée contre l’armée britannique dans la Somme le 21 mars 1918, d’importants succès sont obtenus tant au sol que dans les airs où la nouvelle Royal Air Force est toujours en état d’infériorité technique. Mais la France va colmater la brèche grâce à l’emploi de ses réserves et, en l’air, par l’emploi d’une gigan- tesque armada organisée, la Division Aérienne que dirige directement le général Duval, chef de l’avia- tion française, et qui va avoir une influence directe sur le champ de bataille. Toutes les offensives alle- mandes vont être contenues et l’aviation va avoir un rôle direct dans le blocage de la dernière d’entre elle autour au Reims au mois de juillet 1918 (Cha- pitre 4). Après cette date vient pour les Allemands le temps du reflux ; les contre-offensives alliées auxquelles participe de manière active l’aviation américaine vont reprendre tout le terrain perdu et au-delà, tandis que s’effondre l’aviation allemande qui ploie sous le nombre mais continue d’infliger d’énormes pertes à l’aviation britannique qui subit un « Septembre Noir » (Chapitre 5). La fin de la guerre est précipitée par l’effondrement des fronts secondaires, qui tombent comme un château de cartes. Une importante victoire est rem- portée sur le front d’Orient par le général Franchet d’Esperey, entraînant la capitulation de la Bulgarie le 15 septembre 1918 (Chapitre 6), suivie quelques jours plus tard par la capitulation turque (Chapitre 7) et par la uploads/Industriel/ batailles-aeriennes-85-2018-07-08-09.pdf
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- Publié le Dec 25, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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