01/02/2020 CO2 – ArcelorMittal en France https://france.arcelormittal.com/devel

01/02/2020 CO2 – ArcelorMittal en France https://france.arcelormittal.com/developpement-durable/co2.aspx 1/3 Nous avons mis en ligne un rapport présentant l'avenir des matériaux, le défi carbone de l'acier, les voies à faibles émissions que nous avons identifiées, notre stratégie et les technologies que nous mettons à l'essai et nos recommandations stratégiques. Le rapport complet, en anglais, est disponible sur le site ArcelorMittal Monde. Vous trouverez ici, en français, ce qu'il faut retenir du rapport sur l'action climat 2019. La réduction de nos émissions de CO2 est un enjeu majeur pour ArcelorMittal. En France et ailleurs, nos usines ont lancé de nombreuses initiatives pour diminuer ou réutiliser le CO2 généré par la fabrication d’acier primaire. Certaines initiatives sont en place depuis plusieurs décennies, telles que la récupération de chaleur pour chauffer la ville de Dunkerque. D’autres projets visent à explorer et tester des technologies de rupture pour moins émettre ou mieux capter le CO2. « ArcelorMittal mobilise l’ensemble de ses ressources pour explorer de nouvelles voies vers une sidérurgie décarbonée » commente Eric Niedziela, Vice-Président d’ArcelorMittal et Country Head France. « De la R&D jusqu’à nos sites industriels, de larges équipes se consacrent à ces sujets. Notre objectif est de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais l’industrie de l’acier va devoir pour cela réaliser des investissements considérables afin d’identifier et mettre en œuvre les technologies qui permettront une réduction significative des émissions de CO2. Le soutien de programmes de financement publics (Horizon Europe, fonds pour l’innovation…) sera indispensable pour y parvenir. Nous réclamons également la mise en place d’un cadre réglementaire adapté qui garantisse des conditions de concurrence équitables, avec notamment l’instauration d’une taxe carbone aux frontières. » CO2 En plus du projet 3D, voici quelques exemples de projets de réduction du CO2 menés par ArcelorMittal, en France et ailleurs : Igar, un projet pilote pour réduire le CO2 sur notre site de Dunkerque Le projet Igar (Injection de gaz recyclé) a été lancé en 2019 après un an d’études. Ce pilote sur le haut-fourneau n° 2 de Dunkerque (Nord) utilise une technologie de recyclage du CO2 : les gaz sidérurgiques sont captés à la sortie du haut-fourneau, convertis par une torche à plasma puis réinjectés dans le haut-fourneau à la place des combustibles fossiles. Cela permet de consommer moins de coke et de charbon, et donc de réduire les émissions de CO2. De l’acier usagé à l’acier neuf : recycler pour émettre moins de CO2 L’acier, contrairement à la plupart des autres matériaux, peut se recycler à l’infini sans perdre ses qualités. ArcelorMittal enfourne une portion d’acier usagé (les ferrailles) dans son processus de production, et a pour objectif d’augmenter progressivement cette part de ferrailles. Sur le site de Dunkerque, la part de ferrailles enfournées devrait passer à 210 kilos par tonne d’acier d’ici à 2020. A l’échelle de la France, 1,9 million de tonnes de ferrailles ont été recyclées dans la production d’acier nouveau par ArcelorMittal, évitant l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2 (chiffres 2017). 01/02/2020 CO2 – ArcelorMittal en France https://france.arcelormittal.com/developpement-durable/co2.aspx 2/3 L’acier produit consomme ainsi moins de ressources naturelles (minerai de fer, charbon) et émet moins de CO2. Du CO2 + des microalgues = du biocarburant ? A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ArcelorMittal participe à Vasco2, un programme de recherche sur la valorisation des fumées industrielles, aux côtés de partenaires industriels, scientifiques et institutionnels. Objectif : valider des procédés innovants de production de microalgues et de biocarburants par une valorisation du CO2. Vasco2 est en phase d’expérimentation préindustrielle en milieu réel : des bassins de culture ont été installés notamment sur le site d’ArcelorMittal pour cultiver des microalgues. Ces microalgues seront ensuite récoltées, concentrées puis transformées en biobrut, qui sera lui-même raffiné jusqu’à l’obtention d’un biocarburant. Parmi les bénéfices attendus, une contribution à la transition énergétique et une réduction des rejets atmosphériques de CO2 et de NOx pour les acteurs industriels. Faire bénéficier nos riverains d’une énergie sans CO2 Depuis 1982, la chaleur de l’usine ArcelorMittal chauffe la ville de Dunkerque. Sur les deux chaînes d’agglomération de l’usine, ArcelorMittal récupère la chaleur qui était perdue auparavant. L’air à 250o C chauffe l’eau qui est ensuite envoyée au réseau municipal et chauffe 6 000 logements ainsi que la piscine municipale, l’hôpital, des écoles…Le réseau va s’étendre à la ville voisine de Grande-Synthe par la récupération de l’énergie générée par les gaz sidérurgiques de l’usine d’ArcelorMittal, pour chauffer l’équivalent de 3 000 logements supplémentaires. Des initiatives similaires sont menées sur d’autres sites d’ArcelorMittal tels que celuide Saint-Chély d’Apcher (Lozère), où la chaleur dégagée par le refroidissement de l’acier est récupérée et chauffe l’équivalent de 1 150 logements. A la clé pour toutes ces collectivités, la possibilité de disposer d’une chaleur régulière et abondante sans émettre de CO2 supplémentaire. Rien ne se perd à Florange A Florange (Moselle), les fours de réchauffage du laminoir à chaud sont équipés de récupérateurs de chaleur. Ceux-ci utilisent la chaleur présente dans les fumées, ce qui permet 4 % d’économie sur la consommation de gaz annuel et évite l’émission de 4 000 tonnes de CO2 chaque année. Sur l’actuelle ligne de galvanisation, les fumées de combustion du four sont captées et la chaleur est utilisée pour le circuit d’eau surchauffée. Cette récupération permet de réduire d’environ 8 % la consommation de gaz naturel de la centrale vapeur, ce qui représente une économie de gaz de 15,8 GWh par an et 3,2 tonnes de CO2 évitées par an. Tous les grands sites de production d’ArcelorMittal en France sont équipés de systèmes récupérant la chaleur et/ou les gaz pour produire de l’énergie et la réutiliser dans le process de production, afin de consommer moins d’énergie et d’émettre moins de CO2. Carbon4PUR : la symbiose industrielle Mené à Fos-sur-Mer avec un consortium d’universités et d’industriels, le projet Carbon4PUR a pour objectif de recycler le CO2 et le CO industriels pour fabriquer des résines époxy ou des mousses rigides qui pourront servir d’isolant dans la construction par exemple. Deux des principaux partenaires du consortium, ArcelorMittal et l’allemand Covestro (chimie), installés sur des sites voisins l’un de l’autre à Fos-sur-Mer, étudient le moyen de fonctionner sur le mode de la symbiose industrielle, les fumées de l’un étant acheminées et traitées directement chez l’autre. La proximité de différentes industries dans la zone de Fos-sur-Mer en fait un terrain privilégié pour l’expérimentation des symbioses industrielles. Objectif de Carbon4PUR : fabriquer des produits chimiques à haute valeur ajoutée à partir de gaz industriels. Ecocem : un coproduit devient un matériau de construction sans CO2 Ecocem France, implanté à Dunkerque et à Fosà proximité immédiate des usines ArcelorMittal, valorise le laitier de haut-fourneau, un coproduit de la fabrication de l’acier. Le laitier granulé fourni par ArcelorMittal est moulu par Ecocem et valorisé en matériau de construction : le laitier moulu Ecocem. 01/02/2020 CO2 – ArcelorMittal en France https://france.arcelormittal.com/developpement-durable/co2.aspx 3/3 La plupart des ordinateurs ouvrent automatiquement les documents au format PDF, mais il pourra s'avérer nécessaire de télécharger le logiciel Adobe Reader. Ecocem France a une capacité de production de 1,4 million de tonnes de laitier moulu par an. ArcelorMittal valorise ainsi son laitier, et permet à Ecocem France de proposer un matériau de construction économe en ressources naturelles et très bas carbone. Une tonne de laitier moulu Ecocem représente 20 kg d’équivalent CO2, soit 34 à 38 fois moins que du ciment traditionnel. Siderwin : changer la donne avec l’électrolyse Et si demain on produisait de l’acier par électrolyse et donc sans émission de CO2 ? Le projet Siderwin, lancé en octobre 2017 et qui rassemble 12 partenaires européens, a pour but de développer un procédé de production d’acier radicalement nouveau, sans émissions de CO2, en se basant sur la technologie de l’électrolyse. Siderwin a pour objet de démontrer la faisabilité de la technologie d’électrolyse en concevant une cellule pilote de grande taille (3x1m) qui sera installée sur le campus de recherche d’ArcelorMittal à Maizières-lès-Metz et sera mise en route au 1er trimestre 2020. La technologie de l’électrolyse présente également un avantage de flexibilité : le processus de production du fer-métal peut être interrompu, ce qui est un atout clé pour faciliter l’intégration d’énergies renouvelables et donc intermittentes dans le réseau électrique. Du bioéthanol à partir de CO2 à Gand Sur le site ArcelorMittal de Gand (Belgique), la première pierre du projet Steelanol a été posée le 2 mai 2019, après plusieurs années de recherche et développement. Cette installation industrielle, une première européenne, sera capable de produire 80 millions de litres de bioéthanol par an. Grâce à une technologie brevetée par la société LanzaTech, des microbes transformeront le monoxyde de carbone contenu dans les gaz de haut-fourneau de l’usine en bioéthanol, utilisable dans les transports ou même pour la production de matériaux de synthèse. L’installation Steelanol devrait démarrer et commencer à produire fin 2020. De l’hydrogène pour remplacer le charbon* En 2019, ArcelorMittal lancera un nouveau projet dans son usine de Hambourg (Allemagne) : pour la première fois, de l’hydrogène sera utilisé à échelle industrielle pour réduire le minerai de fer dans le processus uploads/Industriel/ co2-arcelormittal-en-france.pdf

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