République Algérienne démocratique et populaire Ministère de l’enseignement sup
République Algérienne démocratique et populaire Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Faculté des sciences économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales THESE DE DOCTORAT EN SCIENCES ECONOMIQUES Option : GESTION D’ENTREPRISE Présentée par : Sous la direction du Professeur M. MOULAI ALI AHMED BOUYACOUB Université d’Oran Président : M. CHOUAM Bouchama Professeur Université d’Oran Rapporteur : M. BOUYACOUB Ahmed Professeur Université d’Oran Examinateur : M. REGUIG-ISSAD Driss Professeur Université d’Oran Examinateur : M. BOUNOUA Chaib Professeur Université de Tlemcen Examinateur : M. KERZABI Abdelatif Professeur Université de Tlemcen Examinateur : M. BOUTALEB Kouider Professeur Université de Tlemcen Année Universitaire 2011/2012 LA PERFORMANCE DE L’INDUSTRIE NATIONALE DES CIMENTS A LA LUMIERE DES THEORIES CONTRACTUELLES DES ORGANISATIONS. La performance dans le secteur industriel de ciments 1 La faculté n’entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions émises dans cette thèse. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur. La performance dans le secteur industriel de ciments 2 A la mémoire de mes parents La performance dans le secteur industriel de ciments 3 Dédicace Je dédie ce travail à : Ma femme Et à Mes enfants : WALID, HICHEM, SABRINA et NADA, A mon petit fils : ISLAM La performance dans le secteur industriel de ciments 4 Remerciements Le travail que nous présentons dans le cadre de cette thèse aurait été impossible à réaliser si ce n’est le soutien moral de beaucoup de mes collègues et amis du secteur ciment qui m’ont encouragé en me dotant d’informations statistiques publiables nécessaires à mon travail. A tous, j’adresse mes remerciements les plus sincères. Mes remerciements vont particulièrement à Messieurs : GUESMIA, MANSOURI, MEBREK, SAIM, BOUKACEM MOKHTAR, OUAMARA :ERCO GUELLATI, Mr RIAD .HANNACHE ERCE Mr KARA :ERCC Je remercie, Messieurs les membres du jury qui, nonobstant leur multiple engagement ont accepté de réserver une partie de leur temps précieux à ma soutenance. Je ne peux pas oublier mon directeur de thèse le Professeur BOUYACOUB Ahmed qui a été tout le temps disponible pour m’apporter ses conseils et ses remarques toujours pertinentes qui m’ont permis de réaliser ce travail. Mes remerciements à tous ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin et que je ne peux nommément cités. Enfin mes remerciements les plus absolus et les plus humbles sont à ALLAH qui m’a aidé pour arriver à terminer ce travail qui sera in chaallah le lancement d’un processus de recherche que j’espère intense et bénéfique. La performance dans le secteur industriel de ciments 5 LA PERFORMANCE DE L’INDUSTRIE NATIONALE DES CIMENTS A LA LUMIERE DES THEORIES CONTRACTUELLES DES ORGANISATIONS. La performance dans le secteur industriel de ciments 6 -Introduction générale : D’une manière générale, la performance de l’entreprise a longtemps été réduite à sa dimension financière. Elle consiste à réaliser la rentabilité souhaitée par les actionnaires principalement avec deux paramètres, le chiffre d’affaires et la part de marché qui préservent la pérennité de l’entreprise1. C’est une approche qui donne aux règles du marché et aux indicateurs financiers une place prépondé- rante dans l’appréciation de la performance de l’entreprise. La performance peut prendre plusieurs formes. Elle peut être financière, éco- nomique, sociale, globale ou organisationnelle …etc., et peut concerner plu- sieurs domaines : économique, sportif, intellectuel et d’innovation ….etc. Elle peut être influée -aussi bien- par les ressources classiques de l’entreprise (capi- tal, travail, organisation), que par le niveau et la structure de son capital social2. C’est cet aspect polysémique qui rend difficile sa restitution dans une seule définition. Par ailleurs, la référence à l’aspect purement financier de la performance semble inappropriée pour expliquer celle de l’entreprise publique, car ses objectifs sont nombreux et multiformes. Ils peuvent être économiques, sociaux ou poli- tiques3 . Le plus souvent, certains d’entre eux ne peuvent être mesurables, et leur réalisation ne peut constituer une performance, parce que ˝ la performance n’existe que si on peut la mesurer, et cette mesure ne peut en aucun cas se limi- ter à la connaissance d’un résultat˝4, alors qu’est ce que la performance ? Tous les auteurs admettent la difficulté5 de définir ce construit et ont tendance à s’accommoder plutôt avec des concepts tels que l’efficacité organisationnelle, alors que la performance est bien plus ˝qu’efficience et efficacité, et elle n’est pas non plus « exploit » mais plutôt un travail persévérant dans un souci d’équilibre˝6 . 1 Angel Dohou et Nicolas Berlan : Mesure de la performance globale des entreprises inwww.iae.univ- poitiers.fr 2 Ranie-Didice Bah : capital social des dirigeants et performance des entreprises in La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 231-232 , mars 2008 ,p 133. 3 Le secteur ciment au temps des SGP s’est vu fixé par l’Etat un objectif relatif au nombre de privatisa- tion réalisée 4 Lebas M. (1995), « Oui, il faut définir la performance », Revue Française de Comptabilité, juillet- août, pp. 66-71. 5 Quinn R. E., ROHRBAUGH J. (1981), "A Competing Values Approach to Organizational Effective- ness", Public Productivity Review, Vol.5, n°2, pp.122-139 6 . Hélène Löning : Les enjeux cachés de la mesure de la performance in « les échos ,le quotidien de l’économie du jeudi 22/05/08 » numéro 20.177 numéro spécial /l’art du management. La performance dans le secteur industriel de ciments 7 Le lexique du management « AXCION » définit la performance comme étant : « Le résultat obtenu dans un domaine spécifique et considéré comme un abou- tissement victorieux. Elle peut être le fait d’une action humaine, ou de celle d’un matériel ou d’un processus, etc. Pour être appréciée, elle fait l’objet de mesure7. ». D’autres auteurs ont tenté de définir autrement la performance avec une vision plus large de ce concept. Nous citons la définition de Bourguignon qui consi- dère la performance « comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du pro- cessus qui mène au résultat (action)….»8. Avec cette nouvelle vision de la performance, on est schématiquement 9passé d’une représentation financière à des approches plus globales de la perfor- mance. Ainsi l’entreprise est constamment à la recherche de performances multiples et multiformes, dont l’objectif est de garantir sa pérennité et de consolider sa posi- tion face à la concurrence ou sur un marché ; dés lors, la responsabilité de ces entreprises s’élargit et dépasse l’exigence des seuls actionnaires pour prendre en charge celles des autres partenaires de l’entreprise : clients, fournisseurs, per- sonnel…etc. Est-ce à dire pour autant que la performance telle que définie, est un concept qui intéresse uniquement l’entreprise privé, et qu’en est –il de l’entreprise pu- blique ? L’entreprise publique est d’abord une entreprise, à ce titre, elle est appelée à satisfaire des besoins de la société. L’activité économique que cette entreprise développe, en combinant des facteurs de production dans le cadre d’une organi- sation de travail donnée, permet cette satisfaction. La combinaison efficace (re- cherche de l’efficacité) de ces facteurs de production ne constitue pas une prio- rité dans l’échelle des préférences du propriétaire (l’Etat) ; autrement dit, le pro- fit ne représente pas pour ce propriétaire un objectif majeur. Ce propriétaire, lorsqu’il agit en qualité d’actionnaire, impose des objectifs qui peuvent ne pas être ceux de la rentabilité et de l’efficacité que l’entreprise a na- turellement tendance à rechercher. 7 Lexique de management AXCION 2008. 8 Bourguignon A. (2000), « Performance et contrôle de gestion », Encyclopédie de comptabilité, Con- trôle de gestion et Audit, Ed. Economica, pp. 931-941. 9 Op cité page angel dahou et n b. La performance dans le secteur industriel de ciments 8 La particularité de l’entreprise publique réside donc, dans son rapport à l’Etat et son degré d’autonomie dans la prise de décision de gestion par rapport à cet actionnaire unique et particulier, à qui revient le droit d’évaluer sa performance, « définie par la mesure dans laquelle elle s’acquitte des tâches qui lui sont assi- gnées par les pouvoirs publics10 ». L’évaluation s’effectuera en référence à ces tâches, prenant la forme d’objectifs préalablement fixés, dans le cadre d’un style de gouvernance propre à l’entreprise publique. La recherche d’un style de gouvernance efficace, traduit les mutations tant juri- diques qu’organisationnelles que l’entreprise publique a connues. Ces changements qui tendent à rendre flexible la prise de décision dans l’entreprise publique, tiennent compte de la nature du secteur économique dans lequel l’entreprise évolue. Au moment où l’entreprise publique, évoluant dans un secteur concurrentiel entretient des rapports plus souples et moins contraignants avec l’Etat par rap- port à des décisions de gestion qui influencent aussi bien , la rentabilité que la performance ( prix , investissements, effectif, commercialisation ), il est, con- crètement problématique de généraliser ces pratiques l’entreprise qui détient le monopole d’une activité. Nous retrouvons cette distinction dans l’entreprise publique algérienne11 qui est passée par trois grandes phases : de la société nationale durant les années soixante dix, en passant par l’entreprise socialiste (puis publique) avec quelques réajustements organisationnels, puis à l’entreprise publique économique. uploads/Industriel/ 31201314t-pdf.pdf
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- Publié le Nov 30, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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