AGC Zone industrielle Atlantic Free Zone-Kénitra Etude d’impact sur l’environne

AGC Zone industrielle Atlantic Free Zone-Kénitra Etude d’impact sur l’environnement des travaux de construction d’une unité industrielle de production de produits verriers destinés à l’industrie automobile Résumé non technique Janvier 2017 1. Présentation et justificationdu projet Le projet de AGC est situé sur une parcelle de l’extension de la zone industrielle AFZ (Atlantic Free Zone) de Kénitra à 20 km environ à l’est de la ville de Kénitra au niveau de la commune AmeurSaflia. La superficie de la parcelle du projet est de 12,6 ha, en cours d’achat par AGC auprès de la société AZFI gestionnaire de la zone détenue par un groupement EDONIA/MEDZ. Ce projet s’inscrit dans la politique de développement industrielle du Maroc pour le secteur automobile et dans sa volonté à développer un écosystème dédié au secteur. AGC est un des leaders mondiaux dans le secteur du vitrage automobile (pare-brise, vitres latérales, lunettes arrière, toits panoramiques). Le groupe produit, vend et distribue des gammes complètes pour les marchés d’origine et de remplacement. Le site d’installation d’AGC est en phase avec les orientations du Maroc qui a développé des infrastructures dédiées à l’implantation d’activités industrielles et particulièrement pour le secteur automobile. La production de cette unité est destinée à 80% à l’export. Le montant des investissements globaux comprenant les coûts associés au terrain, au bâtiment et au fonctionnement du site est estimé à : 1 183 millions de dirhams marocains (MAD). 2. Description du projet L'unité de production dans sa totalité sera réalisée en quatre phases dont les deux premières font l'objet d'aménagement du projet actuel alors que les deux restantes feront l'objet d'une future extension. Les produits finis expédiés depuis le site sont :  Vitres latérales  Lunettes arrière de voiture  Pare-brise  Description du process Le projet prévoit la mise en œuvre d’une activité de production de verre destiné au secteur automobile. Sur le futur site, 2 types de verres seront produits, il s’agit du verre :  Trempé utilisé comme vitre latérales et lunettes arrières de voiture,  Feuilleté utilisé pour les pare-brises. Le verre trempé et feuilleté est fabriqué à partir de plaques de verre plat livrées sur site. A partir de cette matière première, les opérations suivantes pour le verre trempé sont réalisées :  Découpe de la forme / rectification des bords par rodage : les chutes de verres sont évacuées par un convoyeur à bande situé dans un tunnel traversant l’usine et se déversant dans des containers extérieurs.  Lavage du verre : Permet de retirer les huiles de découpe et les particules de verre,  Stockage intermédiaire: en palette,  Sérigraphie : dépose d’émail pour y marquer les bords et les écritures nécessaires, logo, etc.  Passage au four : afin de mettre en forme l’élément et de bomber le verre par pressage,  Refroidissement brutal à l’air (trempe)  Contrôle  Stockage intermédiaire.  Opérations à valeur ajoutée : ajout d’accessoire ( bornes sur les lunettes, holders sur les latérales)  Contrôle , stockage , expedition Pour le verre feuilleté après l’étape de sérigraphie, les plaques de verre sont assemblées par 2 en insérant au milieu une feuille de PVB (Polyvinyle butyrale). Les étapes suivantes sont alors : - Passage à l’étuve pour adhésion du PVB - Collage d’accessoires - Passage à l’autoclave puis refroidissement lent - abrasion pour ôter le PVB débordant - Lavage - Contrôle - Contrôle, stockage , expédition. Il est à noter que les procédés de chauffage associé aux outils de production sont électriques. Le projet ne prévoit pas d’utilisation de gaz ou de fioul.  Besoin et usage d'eau Le projet prévoit un besoin estimé à 312 m3 / j pour les tranches 1 et 2 . L’eau est utilisée à différentes étapes : rodage pour limiter la poussière et refroidir les zones de coupe), lavage, refroidissement. Les circuits eau sont en circuit fermé dans cela est possible.  Besoin et usage de l'électricité Les principaux consommateurs de l’unité de production seront les fours de chauffe, l’autoclave ainsi que les moteurs associés au procédé. Le projet prévoit également la mise en place d'une installation Photovoltaïque afin d'optimiser la consommation en électricité.  Besoin thermique Le projet prévoit la production de l'eau chaude pour le process et pour le sanitaire (douche, cuisine). Cette eau sera chauffée au niveau local via des échangeurs installés au sein des équipements. L'eau froide sera également produite pour des fins de production ou de climatisation. Cette eau est produite localement via une tour de refroidissement et des pompes à chaleur centralisées à l'extérieur de l'usine.  Rejets liquides Le fonctionnement du site, tel que défini par le projet, prévoit un rejet d’eaux usées estimé à 20 m3 / h réparti sur 2 points de rejets que sont :  Le rejet principal situé à l’angle sud-ouest du terrain reprenant l’ensemble des eaux usées de l’unité de production pour un débit estimé à 19m3 / h.  Le rejet secondaire situé au niveau de la façade principale est, reprenant les eaux usées de la guérite de sécurité à hauteur de 1m3 / h. les eaux usées seront envoyées vers la station de traitement des eaux usées mise en place par le gestionnaire de la zone industrielle. La qualité des eaux issues de l’unité ne nécessitera pas de pré-traitement avant l’envoi vers la STEP.  Rejets solides Les déchets solides produits au niveau du site du projet seront principalement : des chutes de verres, PVB, des boues de rodages, et des déchets ménagers et assimilés. Ces déchets seront triés, et acheminés vers les filières adaptées.  Emissions atmosphériques Durant son exploitation, le projet n'aura pas de rejets atmosphériques significatifs. Des petites quantités de poussière produites suite au décapage de verre seront captées par des eaux de rodage (eaux envoyés vers la zone de rodage pour capter la poussière et assurer le refroidissement). Une fois cumulées (sous forme de boues de rodage), elles seront éliminées selon les règles de l'art.  Bruit et vibration La zone de trempe et son ventilateur ont été identifiés comme une source susceptible de générer un niveau sonore de l’ordre de 110 à 120 dBA. Afin d’en réduire le niveau sonore, ces équipements seront placés dans un caisson phonique.  Gestion des eaux pluviales Les eaux de pluies provenant des toitures seront acheminées directement vers le collecteur principal.Ce collecteur drainant l’ensemble de la zone AFZI et se déverse ensuite dans un bassin d’orage situé directement au Nord de la parcelle AGC. Les eaux de pluies des voiries et du parking seront récupérées et traitées par un ou plusieurs déshuileurs avant rejet dans le réseau de la zone d’activités. 3. Conditions environnementales existantes  Milieu physique La morphologie de l'ensemble de la zone d’étude correspond à un relief monotone, sous forme d’une cuvette à pente très faible (<5%). La pente générale est inclinée du sud-ouest vers le nord-est. Le relief, pratiquement plat et sans accident majeur. Les altitudes dominantes comprises entre 10m et 20m avec une tendance à la diminution en allant vers le nord-ouest. De point de vu géologique, l’aire d’étude est située au sud-ouest du bassin de Gharb, constitué essentiellement de sables, de grès alternés avec des niveaux argileux. Le climat de la zone fait partie de l’étage bioclimatique semi-aride, à hiver frais. Elle se caractérise par la présence des années à fort déficit pluviométrique entrecoupées par des d’épisodes plus pluvieux de cycles plus courts en général (de 1 à 4 ans). La moyenne interannuelle de 582mm. L’analyse des variations interannuelles des températures montre que la moyenne interannuelle est de 18.51 °C. Au niveau de l’aire d’étude immédiat, aucun cours d’eau, ni Chaâba n’ont été observés. Les eaux pluviales du site s’écoulent vers la MerjaalHajra avant de rejoindre Oued Tiflet. Quant aux eaux souterraines, l'aire d’étude dans son ensemble est située au-dessus de l’aquifère supérieur du Gharb, dont la couche non saturée est forme de terrains perméables (sables et grès parfois argileux). Sa profondeur moyenne est de 40 m, avec des profondeurs inférieures à 20 m à l’Est et à l’Ouest. Selon les investigations du terrain et les données collectées auprès de l’ABHS, le site du projet ne fait pas partie des zones inondées en 2010. Le risque d’inondation est faible, voire nul. Les risques de sismicités sont présents vu que le projet est situé au niveau de la zone 2 de sismicité intermédiaire.  Milieu naturel Aucune aire protégée n'est présente au niveau d'aire d'étude du projet. Le SIBE le plus proche est situé à environ 6 km du site. L'aire d'étude éloignée est marquée par une richesse floristique dont les principales espèces sont les essences naturelles de la forêt de la Maâmora ainsi que les espèces introduites pour des fins industrielles (notamment l'Eucalyptus). Toutefois, l'emprise immédiate du projet a été décapée par MEDZ durant les travaux d'aménagement de l'AFZ. De point de vue faunistique, le site du projet ne comporte aucune espèce endémique, rare ou menacée.  Milieu humain Le site du projet est situé au niveau de la plateforme industrielle de Kénitra uploads/Industriel/ 86506165.pdf

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