VIDÉO – UNITÉ 1 Vidéo 1 • Il suffit d’entrer et d’écouter. « Dans l’espace, il

VIDÉO – UNITÉ 1 Vidéo 1 • Il suffit d’entrer et d’écouter. « Dans l’espace, il commence un monde. Où sont les enfants ? Ils sont loin devant. » † † C’est un poème qui m’a particulièrement touché parce que ma vie a tourné autour des enfants. De toute façon, les enfants, c’est la vie et je trouve que c’est un bonheur. Un cri d’enfant, pleurs d’enfant, me touchent toujours. • À l’office de tourisme c’est comme un instantané, un instant intime où l’on vous murmure mots et rimes à l’oreille, un révélateur de printemps, du Printemps des poètes, premières strophes et le susurreur c’est Isabelle. Là, personne ne me voit, c’est forcément uniquement l’ouïe qui se développe aussi grâce à cette expérience, et ça devient un moment vraiment particulier qui fait chambre d’échos, qui peut emmener aussi vers le confessionnal. « Autant que des sardines, que des papillons, autant qu’il y a de chevaux et d’hirondelles, autant et même plus. Et même plus. » La poésie, elle peut être écoutée en tous lieux à tous moments… pour effectivement vivre un moment où on peut se laisser aller au poème. • N’oubliez pas votre texte. Le Poématon éphémère a baissé rideaux, mais le printemps, lui, bourgeonne encore jusqu’à dimanche. « Qui ne s’arrête jamais… » Vidéo 2 • Cette semaine on voit du pays, direction Charleroi, en Belgique francophone. Charleroi a été élu par un journal néerlandais la ville la plus moche du monde. Un Carolo, c’est comme ça qu’on appelle les habitants de Charleroi, a décidé de prendre le contre-pied de l’enquête en organisant des visites dominicales. Bonjour, ah ouais, mais vous êtes tous super équipés, quoi ! Ouais, plus ou moins parce que regarde… • Ah ouais, ça c’est pas les bonnes chaussures pour faire la balade. Ça c’est pas l’idéal hein ha ha ! Ça c’est bien, regarde ça c’est magnifique. • Ouais, ça c’est des jolies bottes. Voilà Nicolas, notre guide de la ville la plus moche du monde. Le safari urbain débute au quinzième étage d’un immeuble pour avoir une bonne vue d’ensemble sur le programme de la journée. Why is funny Charleroi ? Because the factory is just on the side of the city. Before, that was ten times bigger you know, that’s was like this but for thirty kilometers. Le monstre, tu vois… • C’est quoi, ce truc ? Ben, c’est les usines quoi ! Mais tu vois, maintenant il fait beau. • Ouais beau, c’est relatif, hein… Ouais, il fait beau belge, quoi ! • Avant de m’embarquer dans l’aventure, j’ai fait un petit Google Charleroi pour me faire une idée de l’ambiance générale : 202 598 habitants vivent ici. Il fait en moyenne 9,1 degrés, le climat est océanique tempéré avec 200 jours de pluie par an, autant dire qu’il fait froid et très humide, idéal pour les bronches… Nous, c’est le contraire de chez vous, en France. La classe moyenne et les gens plus aisés habitent en banlieue et on claque les pauvres au milieu, quoi. • Ah ouais ! On l’appelle le Pays noir parce que la ville a prospéré grâce à ses importants gisements de charbon. On va où là ? Vous allez voir. Un peu de mystère ! • Si le charbon a définitivement disparu, les industries de sidérurgie et de verrerie sont toujours en activité. The landscape is talking... • Ils vont en faire quoi alors de tout ça ? Qu’est-ce qu'ils vont en faire ? Peut-être… allez genre… Disneyland. C’est des blagues belges. Regardez… • Et ça vous fait quoi quand on dit que Charleroi, c’est la ville la plus moche ? † † Ça me fait bien rire. • Pourquoi ? † † C’est ceux qui connaissent pas la ville de Charleroi. · ·Quand on vit dans cette ville, on se rend compte que les gens sont très sympas, ils sont très ouverts aux autres. Bonjour. Vous faites quoi, là ? Rien. Bande de petits bâtards, c’est bien clair, je téléphone à la police ! Monsieur, celui qui a la caméra là, espèce de petit connard ! C’est jamais bon de rester comme ça, faut toujours être en mouvement en fait, tu vois. • C’est quoi le genre ici, de quartier ? Ici c’est La Docherie, c’est super connu. Si tu t’intéresses un peu au cinéma belge, le style dépressif tu vois, et ben souvent c’est ici. • Ah, c’est tourné ici. Ouais… Ça va les gars ? • Un petit coup de fatigue, là moi. Ça va, tu en prends plein les yeux quand même ? • Ouais, ça va. C’est long un safari, quand même. Ouais, mais c’est à cause du resto. • On va à la mine. Let’s go to the mine ? Because it’s like a bit dark. VIDÉO – UNITÉ 2 Vidéo 3 • C’est un arbre que l’on retrouve dans bien des villages en Afrique, qui pousse également en Amérique du sud ou en Inde. En France, on l’appelle le margousier. Un arbre qui va peut-être changer la vie de nombreux agriculteurs. Depuis quelques années, vingt groupes de femmes à travers tout le Bénin ont commencé à ramasser ces graines issues du fruit tombé de l’arbre. Allez, bientôt la bassine sera pleine. • Et si elles les ramassent aujourd’hui, c’est qu’elles ont TRANSCRIPTIONS DES VIDÉOS 1 un depuis peu la possibilité de les vendre. Vingt centimes d’euros le kilo. Un petit complément. † † On ne savait pas qu’elles avaient de la valeur, mais maintenant qu’on le sait, c’est une petite richesse si on a commencé à les récolter. • Et voici l’homme qui achète ces graines. Gildas Zodomé, agronome de profession. · ·Ça c’est la graine de neem, c’est ça qui est l’élément clé. • Il s’est souvenu que, dans son enfance, sa mère ramassait déjà des graines et les utilisait dans sa maison. Une pratique oubliée depuis. · ·Les parents ont dit qu'ils l'utilisaient pour chasser les moustiques et autres. Moi je me suis dit, dans ce cas il y a un principe actif qui est dedans là, qui est répulsif. • En réalité, l’huile de la graine contient un puissant répulsif contre les moustiques, d’où l’idée de Gildas : trouver une alternative aux pesticides chimiques. Dans ses précédentes fonctions, il conseillait les agriculteurs sur l’utilisation de ces produits devenus pour beaucoup une évidence. Dans son champ de salade, Barnabé Sossinou n’imagine même pas pouvoir s’en passer, alors qu’il est conscient des risques. Quand je suis en train de faire ça, je commence par sentir des maux de reins, des maux de ventre. Je suis jeune comme ça, je vais mourir à cause de ça, ça c’est un problème. C’est pourquoi j’ai peur, vous comprenez ? C’est pourquoi j’ai peur. • C’est pour mettre fin à cette angoisse que Gildas Zodomé a décidé d’agir. Pour alimenter sa petite usine, il a déjà acheté 600 tonnes de ces graines cette année. Après trois années de tests, il a mis au point deux pesticides à base de cette graine et s’est lancé dans leur production. · ·Vous voyez cette machine ? C’est ça qu’on utilise pour séparer la coque de l’huile. Donc on utilise l’huile pour fabriquer les deux pesticides et, par contre, la coque ça devient de l’engrais. • Les commandes affluent du Bénin, mais également des pays voisins : Côte d’Ivoire, Ghana… La petite usine de Gildas a même du mal à suivre la cadence. Au Bénin, l’entreprise est la seule à produire des pesticides certifiés biologiques 25 % moins chers que leurs équivalents chimiques. · ·Vous voyez, c’est une commande. Notre rêve, c’est d’importer dans le monde entier. • Et si Gildas voit aussi grand, c’est qu’il est persuadé que ses pesticides sont les meilleurs et en veut pour preuve ses succès au Bénin déjà. Sur ces terrains maraîchers, un tiers des 300 agriculteurs a déjà approuvé ses produits. Sceptiques au début, convaincus à l’usage. ¡ ¡Sinon au départ, je n’y avais pas cru, je n’avais pas cru en ça, mais le rendement est meilleur par rapport à la conventionnelle. * Ça, c’est du persil. Quand vous faites votre production, vous avez plus de produits à vendre que dans le temps ancien. C’est une chose qui convainc, tout le monde veut faire du profit, du bénéfice. • Préserver sa santé tout en gagnant plus d’argent, ces nouveaux pesticides biologiques ont tout a priori pour séduire de plus en plus d’agriculteurs, au Bénin d’abord, en Afrique ensuite, et pourquoi pas au-delà. Vidéo 4 • Donc bienvenue sur l’une des quatre terrasses de l’opéra Bastille, sur lesquelles on travaille un projet sur lequel on travaille depuis 2016 dans le cadre de l’appel à projets Pariculteurs. Il s’agit d’un projet d’agriculture écologique. L’objectif : développer le maraîchage urbain. • On a aménagé 2 500 m2 de toitures végétales. Donc il y a 1 000 m2 cultivés sur lesquels on va avoir des plantations de jeunes pousses, donc tout ce qui est salade, mesclun, des tomates cerises, des courgettes. uploads/Industriel/ defi4-ibk-transcriptions-videos.pdf

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