DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricit
DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DE CATTENOM Date de mise en service 1986 : unité de production n°1 1987 : unité de production n°2 1990 : unité de protection n°3 1991 : unité de production n°4 Production en 2018 30,95 TWh Nombre d’unités de production 4 Puissance totale 5 200 MW Effectif total 1349 salariés EDF et 795 salariés permanents d’entreprises prestataires [ DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières Communiqué de presse – bilan 2018 et perspectives La centrale EDF de Cattenom est un atout essentiel pour répondre aux besoins de la consommation d’électricité en France. En 2018, le site a produit une électricité bas-carbone représentant 65% des besoins en consommation du Grand-Est, à hauteur de 30,95 milliards de kWh. 2018 a été une année riche avec une opération de maintenance et de contrôle de grande envergure: la 3ème visite décennale de l’unité de production n°2 qui a débuté le 26 mai et s’est clôturée le 14 octobre 2018, avec la reconnexion de l’unité au réseau national. Comme pour tout arrêt programmé, des travaux de maintenance courante ont été réalisés et un tiers du combustible du réacteur a été remplacé. Spécificité des arrêts pour visite décennale : trois examens réglementaires ont été menés sur les principaux éléments garantissant la sûreté des installations. Une inspection approfondie de la cuve du réacteur a été réalisée, la robustesse et l’étanchéité du circuit primaire ont été contrôlées, ainsi que l’étanchéité et la résistance mécanique de l’enceinte du bâtiment réacteur. En outre, la centrale a rénové et modernisé son installation à travers des opérations exceptionnelles de maintenance, telles que la rénovation du contrôle commande, le remplacement des pôles du transformateur principal, la pose de revêtement dans le bâtiment réacteur et la visite complète du groupe turbo alternateur en salle des machines. Cet arrêt a également permis d’apporter des améliorations supplémentaires en matière de sûreté, dont certaines ont été demandées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) pour rehausser le niveau de robustesse de l’ensemble des centrales françaises suite à l’accident de Fukushima. Lors de cet arrêt programmé qui a duré un peu plus de 4 mois, près de 3000 intervenants se sont mobilisés pour réaliser 18 000 activités, plus de 150 modifications sur les installations et de nombreux examens réglementaires. En 2018, la centrale a également connu deux arrêts pour rechargement du combustible et maintenance courante des unités 1 et 3. Avec plus de 130 000 heures de formation délivrées au personnel EDF en 2018 et 56 nouveaux collaborateurs accueillis (dont 32 embauches externes), la centrale de Cattenom constitue un employeur de premier plan pour le territoire mosellan. 1 349 salariés EDF et environ 795 prestataires permanents travaillent au quotidien à la centrale et participent à la production d’une énergie sûre et bas carbone. En 2018, la centrale a engagé 158,3 millions d’euros dans ses travaux de maintenance courante, dont 31,9 millions d’euros confiés aux entreprises locales et régionales. Le site a par ailleurs poursuivi le développement du tissu économique local avec la participation divers évènements et à l’ensemble des organes d’attractivité du département de la Moselle. Elle entretient des liens forts avec les autorités, les élus, les médias et les riverains et a accueilli cette année-là 6314 visiteurs au total. Trois arrêts programmés pour maintenance et contrôles approfondis (appelés « visites partielles ») pour les unités de production n° 4, 1 et 3, vont rythmer l’année 2019. DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières SOMMAIRE 1. La centrale de Cattenom au sein du parc nucléaire français 5 2. La sûreté nucléaire, une priorité absolue 6 Une activité réglementée et contrôlée en permanence 7 Les engagements d’EDF suite à l’accident de Fukushima 8 Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics 9 3. La protection des intervenants 9 4. L’environnement, une préoccupation au quotidien 10 5. Préparer l’avenir du site 12 Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs 12 Des investissements pour préparer l’avenir 12 Le choix du recyclage du combustible usé 13 6. La centrale de Cattenom, un acteur économique local incontournable 14 Des retombées économiques importantes 14 Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap 14 Des partenariats forts avec les acteurs locaux 15 7. Une information continue du public 15 8. Chiffres clés 2018 18 9. Dates clés 19 DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières 1. La centrale de Cattenom au sein du parc nucléaire français La centrale nucléaire de Cattenom est située dans la commune de Cattenom, en Lorraine. Composée de quatre unités, elle produit plus de 30 TWh par an. Quotidiennement, ce sont plus de 2 000 hommes et femmes qui œuvrent à la production en toute sûreté d’une électricité compétitive et faiblement émettrice de CO2. Les 58 réacteurs français actuellement en exploitation appartiennent à la même technologie, appelée « réacteur à eau pressurisée (REP) » et déployée dans l’hexagone entre 1977 et 1999. La centrale de Cattenom fait donc partie d’un parc standardisé qui permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer d’un retour d’expérience important, applicable à l’ensemble des sites. En 2018, le parc nucléaire français a produit 393 milliards de kWh. La centrale de Cattenom a, quant à elle, produit 30,95 milliards de kWh, soit environ 8% de la production nucléaire française d’EDF en 2018. DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières 2. La sûreté nucléaire, une priorité absolue La centrale de Cattenom dispose d’une équipe en charge de la sûreté comptant vingt-huit salariés dont dix- neuf ingénieurs qui s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire sont respectées. Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. En parallèle, les 1349 salariés de la centrale de Cattenom consacrent chaque année plus de 130 000 heures à leur formation dont 22 728 heures sur un simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations. La « culture de sûreté » repose sur les compétences collectives et individuelles acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en permanence grâce à un investissement important dans la formation. DOSSIER DE PRESSE La centrale nucléaire de Cattenom Une production d’électricité dans le Grand-Est, au cœur du pays des Trois Frontières Une activité réglementée et contrôlée en permanence Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Cattenom est soumise aux contrôles de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire. L'ASN contrôle ainsi, lors d’inspections programmées ou inopinées, les installations nucléaires de base, depuis leur conception jusqu'à leur démantèlement, les équipements sous pression spécialement conçus pour ces installations, la gestion des déchets radioactifs ainsi que les transports des substances radioactives. En 2018, vingt-quatre inspections ont été réalisées à la centrale de Cattenom, dont huit de façon inopinée. Ces inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet (www.asn.fr). La centrale dispose alors deux mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place. De plus, les centrales nucléaires d’EDF sont régulièrement évaluées au regard des meilleures pratiques internationales par les inspecteurs et experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans le cadre des évaluations appelées OSART (Operational safety review team). La centrale de Cattenom a connu une inspection de ce type en 2011. Une exploitation transparente En plus des éléments recueillis lors de ses inspections, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dispose de données fournies par l’exploitant, conformément à la procédure réglementaire de déclaration des événements significatifs. EDF est en effet tenu de déclarer à l’ASN tout événement significatif qui surviendrait au sein de ses installations nucléaires. Le rôle de l’ASN est alors de vérifier que les problèmes ont été analysés de manière pertinente et que les mesures ont été prises pour corriger la situation et éviter que l’événement ne se reproduise. Tous les événements ayant trait à l’exploitation, survenus à la centrale de Cattenom déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics, sont classés selon une échelle de gravité internationale dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale). L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de l’exploitation d’une uploads/Industriel/ dossier-de-presse-2019-cnpe-edf-cattenom.pdf
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- Publié le Jan 16, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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