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LIVRE BLANC Filière Horticulture & Pépinière ornementales Digitaliser la gestio

LIVRE BLANC Filière Horticulture & Pépinière ornementales Digitaliser la gestion des disponibles et l’ensemble des processus pour optimiser le temps et les ressources de l’entreprise Introduction Une filière et des acteurs confrontés à de nombreux challenges - Un contexte économique tendu, une concurrence européenne forte et un marché qui se concentre - Des clients de plus en plus difficiles à « séduire » - Des métiers du végétal qui riment avec saisonnalité Un enjeu stratégique : la gestion des disponibles - Proposer le beau produit au bon moment : toute une histoire de timing - Automatiser, affiner et centraliser la gestion du disponible pour gagner en fiabilité et en productivité opérationnelles - Assurer un impact positif en termes d’image Digitaliser les processus pour optimiser le temps et les ressources - Opter pour un logiciel de gestion intégré, commun et partagé pour optimiser la productivité globale de l’entreprise - Les nouveaux enjeux de la transformation digitale pour la filière Conclusion Partageons leur retour d’expérience : rencontre avec Pierre de Maindreville, Directeur - Les Serres Du Dauphiné À propos de La graine et du groupe iD Systemes 02 04 08 14 17 18 Sommaire Introduction Avec 22 543* entreprises, la filière horticulture et pépinière ornementales est composée majoritairement de petites structures familiales et de quelques grandes organisations réparties sur l’ensemble du territoire français. Relativement méconnue du grand public, elle est toutefois l’une des plus génératrices de main d’œuvre dans l’ensemble de la production agricole française avec 77 744* emplois directs et indirects. Son chiffre d’affaires de 8,7 milliards d’euros* en 2017 est réparti entre les activités de production (19 %) qui regroupent producteurs de fleurs coupées, horticulteurs et pépiniéristes et les activités de distribution (81 %) qui rassemblent grossistes, jardineries et coopératives agricoles. On constate depuis quelques années une évolution de la demande de végétaux, ceux-ci prenant de plus en plus de place dans les intérieurs et les espaces urbains. Pour anticiper ces nouveaux besoins, les professionnels de la filière doivent alors faire preuve de plus en plus de créativité dans la production de nouvelles espèces. En parallèle, face à une saisonnalité de moins en moins prévisible et à des consommateurs qui ne se soucient plus de connaître la période idéale de production des végétaux pour les acheter, les producteurs ont la nécessité d’être de plus en plus réactifs pour satisfaire la demande rapidement. Dans ce contexte, le principal challenge des professionnels de la filière est alors d’être en capacité de proposer le bon produit au bon moment. Optimiser la gestion des processus les plus chronophages s’avère alors particulièrement stratégique. C’est notamment le cas de la gestion des disponibles, dont la récurrence des tâches (identification des produits arrivés à maturité, illustration et diffusion auprès des clients) peut pénaliser la réactivité et la productivité d’une entreprise. 8,7 Mds d’euros de Chiffre d’Affaires en 2017 pour l’ensemble de la filière de l'horticulture et de la pépinière ornementales en France *source Val’hor – octobre 2017 2 Les professionnels de la filière sont également confrontés à une évolution des conditions d’accès au marché. En effet, l’intensification de la concurrence européenne et la concentration des distributeurs que l’on observe depuis plusieurs années imposent aujourd’hui aux producteurs de tout mettre en œuvre pour améliorer leurs marges, leur compétitivité et leur image, ceci afin de pérenniser leur activité. L’évolution de la demande et des conditions d’accès au marché poussent ainsi les professionnels de la filière à s’organiser et à se structurer en repensant leur processus de pilotage. Ils tendent alors vers toujours plus d’automatisation, de centralisation, de traçabilité et d’analyse de l’ensemble de leurs données. Le digital ouvre ici de nouvelles perspectives pour fiabiliser les processus et gagner un temps précieux dans la mise à disposition des produits auprès des circuits de distribution et des consommateurs. Face à ces évolutions, comment la digitalisation de la gestion des disponibles et de l’ensemble des processus peut-elle permettre d’optimiser la performance des entreprises de la filière de l’horticulture et de la pépinière ornementales ? Découvrez à travers ce livre blanc un éclairage métier proposant des clés de lecture et des réponses pragmatiques basées sur notre expertise et le retour d’expérience d’un de nos clients que nous remercions ici pour son partage et sa confiance. Ce livre blanc a pour but de nourrir vos réflexions autour de ce sujet essentiel pour vos organisations. 3 Un contexte économique tendu, une concurrence européenne forte et un marché qui se concentre Confrontées à plusieurs défis pour assurer la pérennité de leur activité, les entreprises du secteur doivent mettre en œuvre de nouvelles façons de gérer leur production et d’optimiser la mise à disposition de leurs produits vivants sur le marché. Face à ces impératifs de performance, la rationalisation de la gestion du disponible apparaît alors comme un levier important permettant de gagner du temps, d'optimiser les coûts, de fidéliser la clientèle, de conquérir de nouvelles parts de marché et d'augmenter la profitabilité. Les objectifs visés sont clairs, mais les challenges restent nombreux et doivent être pris en compte dans l’équation. Tout d’abord, la filière subit la crise économique qui sévit depuis plus de 10 ans maintenant en France et doit faire face, dans le même temps, à une rude concurrence européenne. Une filière et des acteurs confrontés à de nombreux challenges La France avec 13 % de la production européenne totale arrive seulement au 3ème rang des producteurs de végétaux d’ornement ex-aequo aux côtés de l’Italie, derrière les Pays-Bas (le leader incontesté avec 28 %) et l’Allemagne (15 %) et juste devant l’Espagne (10 %). 4 1. Par ailleurs, le phénomène de concentration des entreprises de production que l’on constate ces dernières années témoigne de la relative fragilité des plus petites structures de la filière : le nombre d’entreprises diminue en effet en moyenne de 5 % par an depuis 2011*, principalement en raison du manque de repreneurs suite à des départs en retraite (36 % des chefs d’exploitation déclarent rencontrer des difficultés pour trouver des repreneurs*). Parallèlement le chiffre d’affaires horticole moyen par entreprise progresse de près de 5 % par an sur la même période, témoignant ainsi d’une consolidation du marché. Le chiffre d’affaires moyen de 428 K€*, en croissance d’environ 10 % entre 2015 et 2017, et la surface moyenne de production de 16 152 ha en 2017, en recul de -3 % sur la même période, démontrent effectivement une concentration du secteur. Celle-ci pourrait toutefois se traduire par de nouvelles perspectives de développement pour ceux qui auront anticipé la transformation de leurs processus et qui sauront saisir les opportunités au bon moment. Enfin, les entreprises de production horticoles font face à un troisième défi, celui de la pénibilité du travail. En effet, une bonne résistance physique ainsi qu’une grande technicité sont nécessaires pour assurer un bon niveau de productivité. Les difficultés de recrutement qui en découlent poussent alors les entreprises de la filière à repenser leur organisation. Les initiatives permettant de gagner du temps sur les tâches à faible valeur ajoutée et donc de limiter la pénibilité du travail apparaissent alors comme des leviers permettant de recruter plus facilement des ressources qualifiées ou saisonnières. Parmi ces initiatives, on compte notamment : l’accompagnement des salariés à travers leurs tâches réalisées en situation de mobilité, la simplification de la liaison entre le terrain et les services de gestion et l’automatisation de certains processus. *source Observatoire structurel des entreprises de la production > ÉDITION 2018. © FranceAgriMer Une filière et des acteurs confrontés à de nombreux challenges 5 Des clients de plus en plus difficiles à « séduire » Au-delà des aspects purement socio-économiques, les acteurs de la filière font face à un autre challenge important : celui de renforcer leur visibilité et leur attractivité auprès de leurs clients. À ce titre, il est essentiel pour eux de sortir du lot et de « séduire » un futur client avec d’autres moyens qu’un simple nom de plante ou de fleur, un slogan marketing ou une offre promotionnelle. À l’heure du web marketing et des plateformes de e-commerce, les clients sont habitués à se renseigner et à comparer les offres avant d’acheter les produits désirés. Un simple clic leur permet ainsi d’avoir accès à toute une manne d’informations, d’avis et de comparatifs aujourd’hui nécessaires avant de procéder à un achat en ligne. Nous sommes entrés dans l’ère de l’omnicanalité. « Je recherche sur le web, je réserve sur le web et je vais acheter sur le point de vente », (Click and Mortar) « Je vais en magasin, je vois les produits, je les touche, je demande conseil au vendeur, je compare ensuite sur Internet, je m’assure de la disponibilité et je paie de chez moi en toute sécurité », (Mortar to Click) « Je choisis, je commande, je paie en ligne et je me fais livrer dans un point de dépôt à ma convenance », (Click to Collect) Au regard de cette multiplication des points de contact avec le consommateur, chaque marque doit veiller de très près à sa réputation et son image en fournissant uploads/Industriel/ livre-blanc-la-graine-gestion-du-disponible-horticole.pdf