p. 1 Version 4.5 Simulation d’Entreprise « Artemis » Monia Amami Franck Brulhar

p. 1 Version 4.5 Simulation d’Entreprise « Artemis » Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 2 1. Objectifs et Contexte Général L’objectif de la simulation d’entreprise « Artemis » est de gérer une firme virtuelle et de construire une position concurrentielle solide dans un secteur, la production de verre (verre plat et verre creux), marqué par des préoccupations fortes et croissantes de développement durable et de préservation de l’environnement. Dans ce secteur, le nombre de firmes virtuelles gérées par des groupes d’étudiants dans chaque univers se situe entre quatre au minimum et huit au maximum. A la prise de fonction des étudiants en période 0, chaque firme « Artemis » fabrique et commercialise un produit Silis. Dès la période 1, la firme « Artemis » a la possibilité de lancer un nouveau produit, qui n’est pas un substitut au Silis. Ce nouveau produit, l’Exolis, est issu de l’innovation et s’inscrit dans une logique écologique de réduction des émissions de CO2, d’économie d’énergie et de développement durable. La tendance des indices de demande prévisionnelle figure dans le tableau ci-dessous. Cependant, ces indices ne sont que des prévisions et il n’est pas exclu que des mouvements conjoncturels (à la hausse ou à la baisse) impactent l’évolution de la demande au cours des deux prochaines années. Tableau 1 : Indices de demande Silis et Exolis Trimestres 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Silis 100 98 93 91 96 92 91 90 90 Exolis 100 100 120 135 150 155 160 158 161 2. Production En période 0, chaque firme « Artemis » dispose de 10 usines de type Stand, qui sont détenues depuis plusieurs années et s’amortissent sur dix années. Les usines Stand ne peuvent produire que des produits Silis. Le nouveau produit ne peut pas être fabriqué dans une usine de type Stand car celle-ci n’est pas aux normes écologiques et de développement durable que requiert la production d’Exolis. Le nouveau produit ne peut être fabriqué que dans une nouvelle usine de type Green. Il est possible d’investir dans des usines Stand et Green mais ces usines peuvent également être cédées. Dans ce dernier cas, la valeur de cession de l’usine correspond à sa valeur nette comptable. En cas de cession d’une ou plusieurs usines (ou de p. 3 mise en inactivité de ces usines1), la firme devra supporter des frais de licenciement du personnel des usines (équivalents à un trimestre de masse salariale par usine). Ainsi la cession d’une usine Stand déclenche automatiquement des frais de licenciement égaux à 600 K€ (hors effet de l’investissement en développement humain – cf. infra) et la cession d’une usine Green déclenche automatiquement des frais de licenciement égaux à 900 K€ (hors effet de l’investissement en développement humain). En revanche, les ouvriers présents dans une usine Stand cédée peuvent être affectés à une usine Green achetée dans la même période. Dans ce cas, il n’y a pas de frais de licenciement. Cependant, du fait de la différence de masse salariale associée aux usines Green ans le cas où des ouvriers affectés initialement à une usine Green sont réaffectés à une usine Stand (vente d’une usine Green et achat d’une usine Stand par exemple), les frais de licenciement s’élèvent à la différence de la masse salariale des usines Green et de la masse salariale des usines Stand ; ainsi par exemple pour une usine, les frais de licenciement seront de 300K€ (hors effet de l’investissement en développement humain), soit « masse salariale usine Green – mase salariale usine Stand ». Dans le cas des décisions d’investissement ou de cession d’usines, celles-ci sont effectives dans la période, ce qui signifie qu’il n’y pas de décalage temporel. Les caractéristiques de ces deux types d’usine sont présentées dans le Tableau 2. Tableau 2 : Caractéristiques des usines Stand et Green Usine standard Usine green Investissement 8 000 K€/usine 8 000 K€/usine Type de production Silis Exolis Capacité de production 10 000 unités/trimestre 8 000 unités/trimestre Masse salariale Production 600 K€/trimestre/usine 900 K€/trimestre/usine Encadrement 1 000 K€ (somme fixe de 1 à 6 usines) 2 000 K€ (somme fixe de 7 à 20 usines) 3 000 K€ (somme fixe au-dessus de 20 usines) Durée d’amortissement 10 années Montant d’amortissement 200 K€/trimestre/usine Coût administratif Entre 1 et 6 usines 1 000 K€ + 100 K€/trimestre/usine Entre 7 et 21 usines 2 000 K€ + 100 K€/trimestre/usine 1 NB : Dans le cas où l’entreprise dispose d’un nombre d’usines supérieur à son besoin mais ne souhaite pas céder ces usines dans l’immédiat, elle a la possibilité de rendre ces usines « inactives » (cf. décision « nombre d’usines actives »). Dans le cas de ma mise en inactivité d’une usine, le coût du chômage technique des ouvriers est de un trimestre de la masse salariale. p. 4 Au-delà de 21 usines 3 000 K€ + 100 K€/trimestre/usine Emission de CO2 1 500 tonnes/usine 750 tonnes/usine Consommation d’énergie Entre 1 et 20 usines 200 K€/trimestre/usine 150 K€/trimestre/usine Au-delà de 20 usines 160 K€/trimestre/usine 120 K€/trimestre/usine L’usine Stand possède une capacité normale de production par trimestre de 10 000 produits Silis et l’usine Green de 8 000 produits Exolis. Plusieurs facteurs peuvent permettre d’accroître cette capacité de production : 1/ Les heures supplémentaires peuvent être utilisées dans une limite de 20% de la capacité normale de production totale. Celles-ci entrainent un surcoût de 50% de la masse salariale (de production et d’encadrement) correspondant à l’accroissement de production. 2/ L’investissement en R&D améliore le processus de production. Plus précisément, il permet de diminuer la consommation d’énergie et de réduire les émissions de CO2. Cependant, il est difficile de prévoir l’impact exact de l’investissement de R&D sur ces variables compte tenu du caractère non linéaire de la relation qui les unit. 3/ L’investissement en développement humain (formation professionnelle, mobilité, gestion des carrières, mesures d’employabilité) permet d’améliorer le climat social de l’entreprise. C’est pourquoi en cas de licenciement (vente de machines ou ordre de production réduit), une politique de développement humain active permet de limiter les coûts liés au plan social qui est automatiquement déclenché. A l’inverse, un investissement en développement humain qui s’avérerait insuffisant peut contribuer à augmenter de manière notable les coûts de licenciement. En effet, en cas de conflit social qui pourrait déclencher une menace sur l’outil de production, la politique de l’entreprise est systématiquement de protéger l’outil de production quitte à verser des indemnités conséquentes aux ouvriers. Un indice de développement humain est communiqué à chaque période pour suivre la politique de développement humain. En période 0, l’entreprise investit environ 10% de sa masse salariale en développement humain. Par ailleurs, l’investissement en développement humain affecte la productivité des ouvriers (avec un effet retard d’une période ; c’est à dire que l’IDH de la période n p. 5 impacte la productivité en période n+1). Concrètement, l’IDH permet ainsi d’augmenter la capacité des machines pour une masse salariale ouvrier qui reste stable ; a contrario, une baisse de l’IDH dégrade la productivité et diminue la capacité des machines pour une masse salariale ouvrier qui reste stable. A titre d’exemple, en période 1, un IDH de 100 permet de maintenir la capacité théorique des usines (soit 10000 unités pour les machines Stand et 8000 unités pour les machines Green), un IDH de 80 dégrade la productivité de 10% et un IDH de 125 améliore la productivité de 5%. Cependant, ces données sont communiquées à titre d’exemple car la relation entre IDH et productivité n’est pas linéaire. Le coût administratif d’une usine correspond à l’ensemble des charges directes et indirectes d’origine administrative, industrielle, commerciale et logistique. Ce coût administratif se décompose en deux parties, quel que soit le type (Stand ou Green) d’usine : une somme globale de 2 000 K€ qui est fixe de 7 à 21 usines (qui passe à 3 000 K€ au-delà de 21 usines ; à 1 000 K€ en deçà de 7 usines) et une somme variable de 100 K€ par usine. Le processus de production des usines Stand et Green a un impact différencié sur l’environnement et l’écosystème. Plus précisément, ces derniers sont affectés par la consommation d’énergie et les émissions de CO2 propres à chaque usine. L’usine Stand a une consommation d’énergie par trimestre de 200 K€/usine et l’usine Green de 150 K€/usine. Dans les deux cas, cette consommation est dégressive selon la capacité totale de production. En ce qui concerne les émissions de CO2, l’usine stand rejette 1 500 tonnes de CO2 par trimestre et l’usine green 750 tonnes. 3. Approvisionnement et Stockage Les firmes « Artemis » peuvent produire Silis et/ou Exolis. Les caractéristiques de ces deux produits sont présentées dans le Tableau 3. Tableau 3 : Caractéristiques des produits Silis et Exolis Produit Silis Produit Exolis Prix de vente En période 0 : 530 €/produit Les études de marché montrent que ce produit pourrait se vendre entre 700 et 900 € Unité de MP 1 1 Répartition MP Stand et Green Libre Minimum de 50% de MP Green p. 6 uploads/Industriel/ manuel-jeu-entreprise-artemis-v4-5 1 .pdf

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