Nota sur Gestion de la production Chapitre 1 : Introduction  Aujourd’hui, la c

Nota sur Gestion de la production Chapitre 1 : Introduction  Aujourd’hui, la compétitivité entre les industries ne se limitent pas seulement sur la pensée Produire, mais de le faire avec le juste nécessaire, en tenant compte sur sa pérennité (Moins de motifs de production avec un minimum de temps). Les paramètres sur lesquels la gestion de production agit : o La diminution des stocks et en-cours, par différents moyens (fiabilisation de la demande et des approvisionnements, recherche d’une meilleure fiabilité des moyens de production, responsabilisation des personnes…) et différentes méthodes de gestion (MRP, Kanban…) ; o L’enchaînement des opérations par une meilleure implantation des moyens de production et un meilleur ordonnancement lancement-suivi de production ; o La diminution des tailles de lots de fabrication et des temps de changement de séries ; o L’amélioration de la chaîne logistique qui part des fournisseurs pour aller jusqu’à la livraison aux clients.  Etre réactive cela signifie avoir la capacité à s’ajuster aux différents changements  Etre proactive, c’est la capacité d’influencer le marché concurrentiel en projetant de nouveaux produits (A cet effet, l’entreprise doit organiser la production pour produire avec variété, qualité et avec le cout juste)  Mais cela n’est pas suffisant ; il faut aussi diminuer les temps de conception- mise à disposition du produit par utilisation de l’ingénierie simultanée, diminuer les temps de circulation et de mise à disposition de l’information, raccourcir les délais de prise de décision  Il existe des méthodes d’organisation du flux de la production tel que kanban, le Lean et les flux tendus. En agissant sur l’organisation des moyens de production au travers leurs implantations, le stockage des produits et des en-cours et la circulation de l’information, on aboutissent à des résultats qui différent => nécessité d’un processus d’amélioration continu => diminuer le délai Chapitre 2 Les différentes dimensions de la gestion de la production :  Gérer les matières  Gérer les ressources  Gérer les produits et les flux d’informations  Gérer des hommes Gérer les matières : La liste des éléments nécessaires est généralement donner par la nomenclature  Gestion des approvisionnements Gérer les ressources Un produit fini est fabriqué à l’aide des moyens ainsi des ressources humaines. Pour que ces ressources soient disponibles au moment prévu, il faut les gérer. Gérer les flux de produits et d’information Notions de flux : implantation en flux ; flux poussé ; flux tiré ; flux logistique Flux= mouvement ; circulation… Types de flux :  Flux physique : approvisionnement, entrée et circulation des matières premières, des composants, des pièces de rechange, des sous-ensembles ; circulation, sortie et distribution des produits finis ;  Flux d’information : suivi des commandes, des ordres de fabrication, des données techniques, des heures de main-d’œuvre, des heures machines, des consommations de matières, des rebuts… Les flux physiques sont souvent la conséquence de l’organisation des postes de production. Les flux d’informations sont eux la conséquence de l’organisation du système d’information. La préoccupation majeure de la gestion de production étant la satisfaction des clients, celle-ci se doit de chercher à maîtriser ses flux. À cette fin, elle doit : • simplifier les flux physiques en supprimant les opérations non génératrices de valeur vendable au sens valeur utile pour le client (par réimplantation des moyens de production) ; • fluidifier et accélérer les flux physiques en évitant les pannes machines, en diminuant les temps de changements de série, en améliorant la qualité des pièces, en développant la polyvalence des hommes, en développant le partenariat avec les fournisseurs et les distributeurs, en maîtrisant les flux de transports externes des produits… • simplifier et synchroniser les flux d’informations avec les flux physiques. = Lean Manufac Gérer des hommes : Le système de production ne fonctionnera correctement qu’avec des informations rapides et fiables, un respect rigoureux des consignes et procédures. a. On peut classifier les entreprises selon les critères suivants : • quantités fabriquées et répétitivité ; • organisation des flux de production ; • relation avec les clients. b. Type d’implantation : par continu ; par atelier ; par projet c. Relation avec le client : la production puis vente sur stock ; la production à la commande ; l’assemblage à la commande Conclusion Quel que soit son secteur d’activité (mécanique, plastique, alimentaire, bois…), l’entreprise a besoin d’une gestion de production résolument moderne et efficace qui se traduit par la mise en œuvre de nouveaux principes de gestion de production, l’implication, la formation des acteurs de l’entreprise et la mise en œuvre de technologies. Si l’on cherche à hiérarchiser la démarche d’évolution de la gestion de production, on peut dire que l’on doit : Se fixer une stratégie d’excellence industrielle ; En déduire les principes de gestion (tension des flux, qualité totale, planification) Définir les méthodes appropriées (MRP2, Kanban…) ; Définir les outils appropriés (SMED, SPC, ERP…). Ces quatre axes de travail doivent découler les uns des autres et être cohérents entre eux, ce qui n’est pas simple à réaliser. Ils doivent par ailleurs s’intégrer dans la stratégie globale de l’entreprise qui impose généralement avant tout la satisfaction des clients, clients intermédiaires et client final. Cela se traduit par : • De bons produits ; • Une bonne organisation de la production ; • Un bon système de fabrication ; • Une bonne gestion ; • Une bonne fonction commerciale. Nous venons de définir les points clés du fonctionnement de l’entreprise. N’en restons pas au temps où les commerciaux pestaient contre l’incompétence des techniciens qui eux-mêmes accusaient les mauvais fournisseurs et les mauvais commerciaux, qui eux-mêmes parlaient d’exigences excessives au niveau des clients… L’objectif de cet ouvrage est de donner une idée générale ainsi que les bases des méthodes et techniques actuelles rencontrées dans la fonction gestion de production, et surtout de faire prendre conscience au lecteur de la philosophie générale de l’organisation de la production qui, plus que de techniques ou de recettes, a besoin d’un esprit… Nous avons fait le choix de séparer l’ouvrage en deux grandes parties : • La première, constituée des chapitres 2 à 10, nous permet d’aborder les méthodes de base en gestion de la production (gestion des stocks, planification, pilotage, logistique globale), méthodes qui reposent toutes, peu ou prou, sur la mise en place d’outils informatiques ; • La seconde, constituée des chapitres 11 à 14, nous permet d’aborder l’amélioration industrielle avec la philosophie du Lean Manufacturing et ses différents outils (SMED, 5S, VSM, etc.). Il est bien évident aujourd’hui que les logisticiens industriels doivent connaître, appliquer et maîtriser les deux approches pour aider leur entreprise à rester dans la compétition mondiale Chapitre 3 Donnés techniques 1. Introduction L’objectif de la gestion de production est la maitrise des flux physiques par le biais des flux d’informations assisté par le système d’information. Tout système d’information doit d’une part fournir aux gestionnaires l’information nécessaire à leurs tâches, d’autre part alimenter le système d’information et d’aide à la décision (SIAD) qui donne aux dirigeants une vue d’ensemble sur le fonctionnement de l’entreprise (organisation), sa position par rapport aux objectifs, ainsi que sur les principaux risques. -> les données nécessaires pour gérer la production sont de plusieurs types : • des données décrivant les produits et leurs composants, la manière de les fabriquer, les ressources humaines et matérielles internes à l’entreprise où externes à l’entreprise (clients, fournisseurs). Ces données sont relativement stables et n’évoluent qu’à la création ou à la modification des produits, des processus ou des ressources • des données nécessaires à l’accompagnement de l’activité de production, conduisant aux lancements en fabrication, aux commandes adressées aux fournisseurs… Ces données évoluent en permanence avec l’activité de l’entreprise ; • des données historiques résultant de l’activité passée. On peut ainsi contrôler et analyser cette activité et affiner les données stockées. Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un produit nous rencontrons les fonctions suivantes :  La fonction marketing qui établit le cahier des charges des produits à développer en fonction des études de marché et des analyses prospectives ;  la fonction études dont le but est la mise au point de produits nouveaux et l’amélioration des produits existants en vue de leur production par l’entreprise ;  la fonction méthodes qui va permettre l’industrialisation et se trouve à la charnière entre la conception et la réalisation des produits ;  La fonction production dont le but est de fabriquer et d’assembler les produits que l’entreprise vendra ;  la fonction commerciale qui est chargée de vendre les produits, ce qui impliquera, outre la distribution des produits, des aspects de marketing et de prévisions des ventes. a. La fonction étude : Cette fonction doit avoir le souci permanent d’étudier chaque produit ainsi que chacun de ses éléments dans une optique de fonctionnalité, de fiabilité, de maintenance et de recyclage aisés. Les documents élaborés par le BE sont les suivants :  Le plan d’ensemble ou dessin d’ensemble qui définit le produit conçu te qu’il se présentera devant le client, avec une nomenclature des constituants de base du produit.  La nomenclature uploads/Industriel/ nota-gp.pdf

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