Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Problèmes économiques & sociaux économiques & sociaux AZAMI HASSANI KHALID Anné

Problèmes économiques & sociaux économiques & sociaux AZAMI HASSANI KHALID Année universitaire : 2019/2020 FACULTE POLYDISCIPLINAIRE TAZA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE TAZA SEANCE 2 CHAPITRE I PLAN Section I : Révolution industrielle: Origines, contexte, et chronologie I- Origines II- Contexte III- Chronologie Section II : Révolution industrielle: conséquences économiques et sociales 1- les conséquences économiques II- les conséquences sociales Chapitre I: Révolution industrielle La révolution industrielle est considérée comme le point de départ d’une nouvelle civilisation économique et industrielle par l’ampleur des transformations et par la rupture dans les structures économiques et sociales. C’est le point de départ d’une croissance économique moderne via un processus cumulatif d’accroissement simultané de la population, de la production et du revenu par tête. La RI va engager l’économie mondiale dans une phase nouvelle caractérisée par l’expansion du capitalisme, une division bipolaire mais contradictoire de l’économie mondiale capitaliste: économies développées et économies sous développées. La RI est donc un phénomène lié au processus de développement, et celui-ci n’est apparu qu’avec l’avènement du capitalisme. Le développement apparaît comme un phénomène global caractérisé par une accélération de la croissance économique et qui s’accompagne de changements de structures qui affectent tous les aspects de la société (développement multidimensionnels). Section I : Révolution industrielle: Origines, contexte, et chronologie I- Origines II- Contexte III- Chronologie I- Origines 1 • Progrès dans l’agriculture 2 • Croissance démographique: Hausse de la main d’œuvre disponible et de la demande 3 • Le progrès technique: Stimulé essentiellement par les pénuries 4 • Existence d’un marché: marché américain et colonies de l'Angleterre 5 • Présence de capitaux II- Contexte La révolution industrielle est un phénomène propre à l’Angleterre du 18ème siècle. L’industrialisation se caractérise par le passage d’un mode de production artisanale, caractérisé par l’importance des tâches manuelles et l’utilisation de sources d’énergie humaine, animale, éolienne et hydraulique, à un mode de production industriel, caractérisé par l’utilisation des machines et l’exploitation de nouvelles sources d’énergie, telle que la vapeur. Dans ce contexte l’industrialisation est caractérisé également par le regroupement de l’industrie en usines, la baisse des prix et une augmentation continue de la production de produits manufacturés. Il y a une croissance de la richesse globale nationale. Dans ce même contexte et a la fin du 18ème siècle un nouveau système technologique se met en place : le machinisme Donc de la production manuelle à la production mécanisée, des artisans aux ouvriers La production accrue, profits importants, division de travail Le capitalisme libéral est le système économique dominant au 19ème siècle. On assiste également à une évolution, au point de vue économique, de l’Etat. • 1ère RI • Énergie à vapeur, agriculture, textile, sidérurgie, transport ferroviaires Milieu 18S – 19S • 2ème RI • Énergie électrique, chimie, transports Fin 19S- 20S • 3ème RI • Énergie nucléaire, électronique, robotique, informatique, internet Jusqu’à nos jours III- Chronologie Section II : Révolution industrielle: conséquences économiques et sociales 1- les conséquences économiques II- les conséquences sociales 1- les conséquences économiques: l’évolution de la production industrielle: les industries nouvelles exerce mutuellement des effets d’entrainements en amont et en aval à travers les gains de la productivité. l’évolution des échanges commerciaux: accroissement des échanges à la fois sur le plan local, national et international. Le développement des échanges commerciaux à été possible grâce aux facteurs suivants : - l’inclusion de l’ensemble des ménages dans l’économie de marché; - la baisse des coûts de transport et la colonisation - intensification de la mobilité internationale des capitaux grâce aux réseau télégraphique et au téléphone - libéralisation et mondialisation - mouvements de capitaux, da marchandises, de technologies et des hommes (flux migratoires importants).  l’évolution de la consommation et du niveau de vie: modification dans la structure économique et sociale de la vie des populations. Par exemple: - sur le plan agricole et alimentaire: l’aliment de base est le « pain », avant la RI pour acheter un kg il faut 4h de travail, mais après la RI 1h de travail suffit. - Sur le plan de la santé: les progrès de médecine ont permis de réduire fortement les taux de mortalité aussi bien générale qu’infantile - Au niveau de l’éducation: augmentation du nombre d’élèves de l’enseignement primaire, pour le secondaire les résultats sont plus limités et pour l’enseignement supérieur il faut rappeler que ce n’est qu’après la 2ème GM que les réels bouleversements en ce domaine auront lieu. A noté que l’étape décisif se place en 1811: création de la machine à imprimer mécanique II- les conséquences sociales On peut les regrouper sous deux grandes axes: les transformations du travail et mutations sociales.  les transformations du travail: la mécanisation et les innovations technologiques conduisent à une évolution radicale des formes de travail. On passe vers un monde industriel fondé sur l’entreprise, sur l’urbanisation, et sur des concentrations ouvrières de plus en plus importante; division du travail très poussée, concentration de plus en plus poussée des entreprises, concentration spatiale au profit de grandes régions industrielles, concentration technique et financière. Ces mutations technologiques vont faire apparaître la nouvelle classe ouvrière «le prolétariat». Cette classe ouvrière va commencer à prendre conscience de ses intérêts propres, c’est l’apparition des contestations ouvrières et des mouvements syndicalistes. Ce qui nous amène à parler des nouvelles conditions de travail: Durée de travail: 15 à 16h/J Le travail des femmes et des enfants Les salaires: baisse des salaires réels  Les mutations sociales: passage d’une société rurale à une société urbaine et à une société de classes. -Triomphe de la bourgeoisie d’affaires propriétaire des moyens de production, à pouvoir économique croissant face à l’Etat, à forte emprise sur le pouvoir politique avec le régime parlementaire; - Naissance de la classe ouvrière (le prolétariat) issue de l’exode rural; - Apparition d’une classe moyenne: employés de bureau, profession libérales, techniciens, ingénieurs. - Société de consommation: le consommateur devient un acteur incontournable de la croissance. Chapitre 1I : Développement et croissance Section 1 : Eléments de définition Section II: Le modèle de la croissance du Maroc Section III : Croissance et Bien-être de la population I- concept du développement Section 1 : Eléments de définition I- concept du développement La compréhension du processus de développement économique passe par des méthodes de mesure des résultats économiques dans les pays et sur le long terme. Le PIB par habitant mesure la valeur totale de la production nationale est constitue, en dépit d’un certain nombre de limites, la norme la plus courante pour mesurer la croissance économique. Chapitre 1I : Développement et croissance A la différence de la croissance économique, qui constitue une mesure relativement objective du potentiel économique, le développent économique est un concept normatif. Des chercheurs et des organismes divers proposent, pour assurer le développement, des indicateurs ou des objectifs précis, dont, au premier chef, L’indice du développement humain (IDH), critère synthétique reflétant les objectifs de longue vie, d’acquisition des connaissances et d’obtention du bien-être matériel. Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) se fondent sur une multiplicité d’objectifs et de cible pour renforcer le bien-être humain au cours de la prochaine décennie. L’analyse du développement repose sur les apports de deux écoles:  l’école anglo-saxonne: approche quantitative qui réduit l’étude de développement à celle du PNB, de son évolution et de sa répartition. Elle confond croissance et développement.  l’école francophone: approche qualitative du développement, étude de la société et de ses structures, vision qui englobe la conception anglo-saxonne (préoccupations sociologiques, culturelles et économiques) Selon Perroux: « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».  le développement ne peut se limiter à la croissance qui est « l’augmentation durable sur plusieurs périodes d’un indicateur de dimension », il contient des critères quantitatifs mais également qualitatifs. Le développement est une totalité, il englobe et soutient la croissance. La croissance, c’est avoir plus; le développement, c’est être mieux tout en rendant possible la poursuite de la croissance. On ne peut définir le développement par rapport à la seule croissance, ni exclure la croissance du développement. Le développement est plus que la croissance mais ne saurait réaliser sans une hausse régulière du produit. La croissance apparaît comme économique, tandis que le développement est un processus qui articule des transformations économiques, financières, sociales, et institutionnelles. Le Développement se définit aussi comme une meilleure satisfaction des besoins fondamentaux et une réduction des inégalités de la pauvreté. Il peut exister une véritable « croissance sans développement » Parler de développement, c’est se poser des questions sur ce que l’on fait des richesses produites grâce à la croissance: par exemple la santé de la population s’améliora-t-elle? II. La croissance économique La croissance économique est considérée par certains comme l’un des phénomènes les plus passionnants de la macroéconomie parce que tous les pays aspirent au bien- être et que ce dernier n’est pas envisageable sans la croissance. Les pays présentant les meilleurs indicateurs de bien-être et de développement sont ceux qui présentent les meilleures performances en termes de croissance. Puisque l’Etat uploads/Industriel/ pes-seance-2.pdf