TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL Enterprise Resources Planning (ERP) And Electroni

TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL Enterprise Resources Planning (ERP) And Electronic Data Interchange (EDI) Avec Eric FIMBEL Groupe 31 1 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL Alexandre DUMONT Mathieu ERRAR Aymard LECLERCQ Basile POUILLOT Sommaire Sommaire .................................................................................................................................................... 2 1. Introduction .............................................................................................................................................. 4 2. Théorie ..................................................................................................................................................... 5 2.1. Présentation de l’EDI dans le secteur pharmaceutique ....................................................................... 5 2.2. Les acteurs ......................................................................................................................................... 5 2.2.1. Les officines : ............................................................................................................................ 5 2.2.2. Les grossistes répartiteurs : ......................................................................................................... 5 2.2.3. Les dépositaires .......................................................................................................................... 6 2.2.4. Les laboratoires pharmaceutiques : ............................................................................................. 6 2.3. Le fonctionnement ............................................................................................................................. 9 2.4. Les Avantages et les Limites ........................................................................................................... 11 2.4.1. Les avantages ............................................................................................................................ 11 2.4.2. Les inconvénients .................................................................................................................... 12 3. Pratique ................................................................................................................................................... 14 3.1. Coûts ................................................................................................................................................ 14 3.2. Retour sur investissement ................................................................................................................ 17 3.3. Le Fonctionnement .......................................................................................................................... 19 3.4. Les Avantages et Limites ................................................................................................................. 21 3.4.1. Avantages ................................................................................................................................. 21 3.4.2. Limites ...................................................................................................................................... 22 4. Conclusion .............................................................................................................................................. 24 4.1. Conclusion ....................................................................................................................................... 24 4.2. L’avenir de l’EDI et ses Concurrents ............................................................................................... 24 5. Annexes .................................................................................................................................................. 27 5.1. Sources « Terrain » .......................................................................................................................... 27 5.2. Sources Bibliographique et Internet ................................................................................................. 28 5.3. Pharmacies : Talleyrand - Colbert -Tilleuls ..................................................................................... 36 5.4. 5.3. OCP – Répartiteur .................................................................................................................... 40 5.4.1. La communication au sein de l’OCP ......................................................................................... 40 5.4.2. Gestion Interne .......................................................................................................................... 41 2 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL 5.4.3. La relation avec les officines .................................................................................................... 41 5.5. Boehringer – Laboratoire Pharmaceutique ....................................................................................... 42 3 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL 1. Introduction Fin 2003, 75% du e-business réalisé était du B2B (Business to Business) et 15% du B2C (Business to Consumer). (1) L’EDI est un moyen couramment utilisé dans l’e-business B2B et représente plus de 50% de ce dernier. L’EDI peut être défini comme des relations opérationnelles et quotidiennes interentreprises accélérées et fiabilisées par leur informatisation. (1) Nous nous sommes intéressés à l’EDI dans la chaîne logistique du médicament car l’industrie pharmaceutique française «représente un chiffre d’affaires de 31,5 milliards d’euros. La France est le premier producteur européen de médicaments et le troisième exportateur mondial de médicaments.» (2) De plus, cette industrie utilise quotidiennement l’EDI afin d’échanger le plus rapidement possible des informations. Les différents acteurs de cette chaîne l’utilisent entre eux plusieurs fois par jour, la rapidité étant une valeur essentielle. En effet, « La clé de la performance, c’est la vitesse. La qualité opérationnelle du fonctionnement repose sur la synchronisation de l’ensemble des partenaires. » (1) Nous étudierons dans une première partie la théorie sur la chaîne logistique du médicament. Cette partie inclura une présentation succincte de l’EDI, la description des acteurs de la chaîne logistique du médicament, le fonctionnement de celle-ci et les avantages et limites de la mise en place de l’EDI dans la chaîne logistique du médicament. Dans une deuxième partie nous verrons la pratique sur la chaîne logistique du médicament. Cette partie montrera les informations que nous avons obtenues lors de nos différents entretiens. Elle traitera les coûts et retours sur investissement de la mise en place de l’EDI, le fonctionnement détaillé de la supply chain, les avantages et limites. Dans une troisième et dernière partie, nous aborderons la conclusion du dossier. Nous conclurons brièvement sur le dossier réalisé, puis nous nous demanderons quelles sont les possibilités d’avenir pour l’EDI. 4 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL 2. Théorie Dans cette partie nous allons développer ce que nous avons retiré des différentes sources Web et bibliographiques. 2.1. Présentation de l’EDI dans le secteur pharmaceutique Dans le secteur pharmaceutique, c’est sous l’influence de grands groupes que L’EDI s’est peu à peu imposé. En effet des groupes, leader dans le secteur, ont influencé progressivement toute la profession. Elle s’est modernisée en adoptant un système unique facilitant le mode de gestion des transmissions des informations entre ses différents acteurs. C’est en premier lieu les grossistes répartiteurs du secteur pharmaceutique qui ont développé dès les années 70 des systèmes de commande afin d’optimiser ce dernier. On peut prendre en exemple le laboratoire McKesson qui fut l’un des pionniers dans la codification des commandes. Il a en effet, mis en place un système de commande via des terminaux qui a permis aux clients de lui envoyer directement des commandes à un format donné. Ceci nous montre bien le besoin de communication efficace entre les acteurs. (3) En 1972, l’EDI commence à apparaître avec le début des travaux de définition d’un langage commun afin que chaque acteur ait une même vision et une même appréciation des échanges de données informatisées. Ce n’est que quinze années plus tard, en 1987 qu’EDIFACT est créé par un groupe appartenant à l’ONU afin d’avoir un langage commun, normalisé et international. Cette norme sera adoptée à Genève la même année. Elle a pour but de mettre au point les règles de syntaxe pour l’EDI afin de répondre au besoin du monde professionnel. (11) (4) L’AFNOR (Association Française de Normalisation) créée en 1926, reconnue d’utilité publique, placée sous la tutelle du ministère chargé de l’industrie (12) a créé en 1989 EDIFRANCE. Actuellement, dans le secteur de la santé, c’est EDISANTE qui travaille en conformité avec la norme EDIFACT. (11) Depuis 1992, les acteurs du secteur de la santé peuvent dématérialiser certaines commandes via un échange de données informatisées. (4) 2.2. Les acteurs 2.2.1. Les officines : On dénombre en France prêt de 22 000 pharmacies. Ces officines constituent une masse de 4 millions de clients par jour. Les pharmacies constituent des lobbies puissants qui défendent leurs intérêts par rapport aux grossistes répartiteurs et aux laboratoires pharmaceutiques par l’intermédiaire de groupements. 2.2.2. Les grossistes répartiteurs : 5 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL Il existe 6 grossistes répartiteurs (16) en France, dont les trois principaux sont : - L’OCP - La CERP - Alliance UniChem / Santé Ces trois distributeurs possèdent 95 % des parts de marché et réalisent 12,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Leur activité est très réglementée par la législation qui leur impose des obligations de stocks et de délais de livraison. (16) 2.2.3. Les dépositaires Ils ont un rôle d’intermédiaire entre les fabricants et les grossistes en traitant l’activité logistique des laboratoires pharmaceutiques (stockage, transport). Ils prendront une importance mineure dans notre dossier car tous les laboratoires ne passent pas forcément par des dépositaires pour gérer leur logistique. Cependant l’échange d’informations par EDI est très bien implanté dans ce domaine et nous avons cherché à en connaître un peu plus sur la relation qu’ils entretenaient avec les laboratoires pharmaceutiques. (12) (13) (15) 2.2.4. Les laboratoires pharmaceutiques : En France, l’industrie du médicament est un secteur d’activité majeur qui rassemble plus de 300 entreprises. Cette industrie reste faiblement concentrée malgré un mouvement réel qui est dû à la grande variété et aux caractères spécifiques des médicaments, aux techniques et aux marchés (17). La volonté des laboratoires de développer les flux directs en absorbant les grossistes dans leur intégration verticale et de développer les ventes directes a été freiné en 1998 par la création d’une taxe sur la vente directe. (16) (13) 6 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL Groupes % 5 premiers groupes 34,3% 10 premiers groupes 53,3% 20 premiers groupes 72,8% 7 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL 50 premiers groupes 90,5% 8 -43 TEMA2-2004-GR31-DOSSIER-FINAL 2.3. Le fonctionnement Avec près de 22 700 officines, soit en moyenne une pour 2 600 habitants, la France est mieux placée que l’Allemagne (une pour 5000 hab.) et le Royaume Uni (une pour 5200 hab.) Autre caractéristique de l’hexagone, les grossistes répartiteurs sont très concentrés puisque trois d’entre eux (OCP, Alliance Santé, et les CERP) réalisent 96% du chiffre d’affaires. Pour faire face à leur obligation de service public (livrer les officines sous 24h), les grossistes répartiteurs ont progressivement concentré leurs moyens pour investir dans d’impressionnantes machines à distribuer dans leur logistique interne. Mais des investissements ont également été réalisés pour gérer les flux d’approvisionnement avec les entreprises extérieures. Ces trois grands groupes disposent ainsi d’un réseau de répartition pharmaceutique très dense de 176 sites d’après l’OCP qui desservent chacun en moyenne environ entre 100 et 150 officines. Jacques Guével, responsable distribution chez GlaxoSmithKline reconnaît sans difficulté que « le réseau des grossistes est largement supérieur à celui dont disposent les laboratoires, d’où une certaine complémentarité de métier. » (18) Ceci veut dire que les différents acteurs ont tous une place essentielle dans la chaîne d’approvisionnement vers le consommateur. Les laboratoires n’ont pas les moyens logistiques nécessaires pour approvisionner massivement les officines d’où l’importance des grossistes répartiteurs. Tous ces approvisionnements impliquent que des commandes soient passées. Ces commandes sont journalières, une pharmacie reçoit des livraisons deux ou trois fois par jour en moyenne et les stocks de médicaments sont périssables. Ces contraintes obligent la chaîne d’approvisionnement du médicament à utiliser un système logistique rapide et sûr d’où un recours à l’EDI entre les différents acteurs. Cependant, il est important de préciser que certaines commandes sont passées via Internet par l’intermédiaire des portails des laboratoires pharmaceutiques ou des grossistes répartiteurs. Les commandes téléphoniques sont elles aussi encore utilisées. (18) Ce schéma illustre les échanges physiques entre les différents acteurs pour acheminer les médicaments jusqu’aux consommateurs par le biais des pharmacies ou des hôpitaux. Cependant les flux physiques sont assurés par des échanges de données, le plus souvent informatisées. Ce schéma illustre donc la uploads/Industriel/ tema2-2004-gr31-dossier-final 2 .pdf

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