Niveau : Tle Matière : Géographie CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE THEME 1 : LEC

Niveau : Tle Matière : Géographie CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE THEME 1 : LECON 2: LES SECTEURS D’ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA CÔTE D’IVOIRE ✓ Situation d’apprentissage Vous, élève en classe de terminale entendez votre père rappeler ce dicton « l’économie de la Côte d’Ivoire repose sur la valorisation de tous les secteurs d’activités ». Après la première leçon de Géographie, l’occasion vous est donnée d’avoir au programme les secteurs d’activités à la deuxième leçon. Vous et vos camarades de classe décidez d’en être imprégné d’avance. Ensemble, vous constituez des groupes pour mener des recherches pour identifier les secteurs d’activités en Côte d’Ivoire, les caractériser et apprécier l’importance de chaque secteur dans l’économie de la Côte d’Ivoire. ❑ CONTENUS INTRODUCTION La Côte d’Ivoire, pour son développement économique, s’appuie sur plusieurs secteurs d’activités : primaire, secondaire et tertiaire.Chacun, selon son importance intervient dans le processus du développement du pays. I- UN SECTEUR PRIMAIRE PREPONDERANT Le secteur primaire est l’ensemble des activités liées à l’exploitation des ressources naturelles en vue de produire des matières premières. Il comprend les ressources forestières, la pêche, l’élevage mais reste surtout dominé par l’agriculture. LA CÔTE D’IVOIRE : ETUDE ECONOMIQUE 1. l’agriculture, un pilier fort de l’économie ivoirienne a- les conditions de développement de l’agriculture La nature en Côte d’Ivoire est favorable au développement des activités agricoles. Ce pays a dans l’ensemble un relief plat qui facilite la pratique de ces activités. Plus de 60% de la population active se consacre à l’agriculture, donc une main d’œuvre abondante composée de nationaux et d’étrangers et un important marché de consommation des différents produits agricoles. Des instituts de recherche créées pour améliorer le rendement tels que : IRCC (institut de recherche sur le café et le cacao) IRCA (institut de recherche du caoutchouc en Afrique) IRHO (institut de recherche des huiles et oléagineux) CNRA (centre national de recherche agronomique). Il faut ajouter les structures d’encadrement des planteurs telles que CIDT (nord)-SATMACI (centre)- SODEPALM (sud) devenues depuis 1993, deux organes : ANADER et PNASA. Une garantie des prix du binôme café-cacao avec la création de la BCC… Les moyens financiers, matériels et techniques misent en place par l’Etat ont pour objectifs d’atteindre les performances de l’agriculture. b- Les régions et types de productions agricoles - Les régions agricoles Elles sont fonction de la qualité du climat et de la morphologie des sols. Nous avons : • La région forestière au sud(cultures arborées : cacao, café, hévéa, palmier à huile…) • La région des savanes au nord(cultures herbacées : maïs, soja, arachide, coton, riz, haricot, sorgho, mil…) combinées souvent à une arboriculture : anacardier karité, manguier En somme, ces régions offrent une agriculture variée et des produits agricoles divers. - Les types de cultures Les produits agricoles sont de deux types,répartis entre nord et le sud • Les cultures vivrières assez variées et qui constituent l’essentiel de l’alimentation de la population ivoirienne. Elle occupe aussi une place dans le commerce intérieur. • Les cultures d’exportation ou industrielles : Elles occupent une place importante dans l’économie ivoirienne. c- l’importance de l’agriculture ivoirienne L’importance de l’agriculture ivoirienne se voit à travers ses performances. Le cacao 1er producteur mondial avec 1400000t, 40% de la production mondiale, le café 1230000t, 15è producteur mondial en 2018. Au-delà du poids du binôme café-cacao, les autres productions agricoles n’en demeurent pas moins importantes. Leurs productions sont satisfaisantes et contribuent énormément au développement économique de la Cote d’Ivoire. Ces productions sont par exemple : -celle du caoutchouc (1re producteur africain en 2015 avec 340 000t) ; -celle de la noix de cajou (1er producteur mondial en 2017 avec 715 000t) ; -celle du coton (3e producteur africain en 2015 avec 450 000t) ; -celle de l’igname (4e producteur mondial avec 2 300 000t) ; -celle de la noix de cola (1er exportateur mondial avec 35 000t). L’agriculture occupe 66 % de la population active et contribue à 70% des recettes d’exportation fait entrer d’énormes devises dans les caisses de l’Etat à travers les taxes et impôts divers. Elle contribue par exemple directement au budget de l’Etat à travers les droits uniques de sortie (DUS) appliqués aux exportations de café, de cacao et de bois. Egalement étant soumis à l’impôt foncier, les agriculteurs contribuent à renflouer les caisses de l’Etat. 2- les activités d’élevage et de pêche en Côte d’ivoire a- l’élevage en Côte d’Ivoire -La région nord de la Côte d’Ivoire est favorable au développement de l’élevage. Mais de plus en, se développement dans le sud un élevage sous palmeraies. L’élevage se pratique sous deux formes : traditionnelles et modernes et concerne deux types d’élevage : le gros bétail avec les bovins qui fournissent la viande et du lait (La Côte d’Ivoire demeure déficitaire). Le petit bétail : C’est celui des ovins, des caprins et des porcins qui se développe sur toute l’étendue du territoire. Quant à l’aviculture(volailles : 27,290 millions), elle connait un développement remarquable. La production de bovins s’élève à 1,346 million de têtes ; celle des ovins et des caprins à 2,121 millions de têtes ; celle de porcins à 300 000 têtes. Les différentes productions de l’élevage n’arrivent pas à couvrir la consommation nationale. b- la pêche en Côte d’Ivoire Les atouts pour le développement de la pêche sont le réseau hydrographique dense de la Côte d’Ivoire avec surtout sa façade côtière sur le golfe de Guinée. Des infrastructures dynamiques des ports de pêche à Abidjan et San Pédro. La pêche se pratique sous deux formes : La pêche industrielle pratiquée par des compagnies de pêches et des particuliers en haute mer avec des outils performants et la pêche artisanalepratiquée par les populations vivant sur la côte maritime et autour des lagunes. La production totale en 2019 est de 101000t. la production artisanale est de 59 590 tonnes et pour la pêche industrielle 41410 tonnes. c- L’exploitation forestière, une activité en danger L’exploitation forestière a joué, pendant plusieurs décennies, un rôle majeur dans l'économie de la Côte d'Ivoire. Cette exploitation a favorisé l’implantation des scieries au sud à Adzopé, au sud est à San-Pedro, au centre ouest à Gagnoa, à l’ouest à Guiglo et à l’est à Agnibilekro. De nombreuses autres essences sont par la suite exploitées aux fins d’exportation, parmi lesquelles le Makoré, le Sipo, le Tiama, le Niangon, le Samba, le Bété, le Fromager, l'Iroko, le Fraké, etc... Près de 70% de la production de bois est destinée à l’exportation sur les marchés internationaux. Le bois de Teck est la principale grume tropicale exportée.Il en résulte que le massif forestier ivoirien, se retrouve en 2008, fortement menacé par une exploitation abusive après avoir joué un rôle majeur dans l'essor économique du pays. Activité d’application N°1 Coche uniquement les affirmations justes dans les cases vides. 1 Les activités d’élevage et de pêche demeurent encore pratiquées de manière traditionnelle dans l’ensemble en Côte-d’Ivoire. 2 Les conditions sont réunies pour la pratique aisée de l’élevage sur tout l’entendu du territoire ivoirien. 3 La pêche industrielle est une pêche qui est pratiquée traditionnellement en haute mer. 4 Les productions halieutiques de la Côte d’Ivoire, bien que suffisantes, n’arrivent pas à couvrir la consommation nationale. 5 L’exploitation forestière, une activité du secteur primaire qui connait un développement croissant en Côte d’Ivoire jusqu'à nos jours. 6 L’exploitation abusive de la forêt ivoirienne a occasionné sa destruction avancée. II- UN SECTEUR SECONDAIRE EN PLEIN ESSOR 1-les phases de l’industrialisation de la Côte d’Ivoire et les types d’industrie a- les phases de l’industrialisation en Côte d’Ivoire Les différentes phases de l’industrialisation de la Côte d’Ivoire sont ; -la première phase (1960-1970) l’import substitution -la deuxième phase (1970-1980) la régionalisation industrielle -la troisième phase (1980-1994 avec la dévaluation du F CFA) ; stagnation de l’industrie -la quatrième phase (de 1994 à nos jours). La reprise et diversification de l’industrie b- les types d’industrie - Les Industries Agro-Alimentaires : Elles demeurent le poumon de l’industrie ivoirienne (elles sont prédominantes). Ce sont les Brasseries (SOLIBRA, BRASSIVOIRE), les conserveries de poisson (pêche et froid) …. - Les Industries Textiles et du Bois : Les premières industries sont des industries de filteries de tissage, de confection et de sacherie ce sont : GONFREVILLE (Bouaké), FILTISAC et UNIWAX (Abidjan) - Les Industries Chimiques, Métallurgiques et Bâtiments : des engrais et produits phytosanitaires, la peinture, Seigneurie,CARENA, SOTACI,SOCIMAT… - Les Industries d’extractions : chargées de l’exploitions des ressourcesminières et énergétiques RANDGOLD, SODEMI, PETROCI,LGL EQUIGOLD,Société des mines d’Ity… 2-les grands foyers industriels de la Côte d’Ivoire et les caractères de son industrie a- les grands foyers industriels de la Côte d’Ivoire Les grands centres industriels ivoiriens se localisent au sud, dans la région des lagunes (Abidjan) et du sud-Comoé (Grand-Bassam, Bonoua), au centre dans le district de Yamoussoukro et à Bouake, au nord à Korhogo, au sud-est à San-Pedro.La plupart des industries ivoiriennes se concentre dans le District d’Abidjanà 70%. b- les caractères de l’industrie ivoirienne Les différents caractères de l’industrie ivoirienne sont : -la prédominance des industries légères ; -l’importance de l’agro-industrie ; -l’inégale répartition de l’appareil industriel ; uploads/Industriel/ tle-g2-les-secteurs-dactivites-economiques-de-la-cote-divoire 1 .pdf

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