PREMIERE PARTIE : LE ZERO DEFAUT AU CŒUR DE LA PROBLEMATIQUE DE LA MAITRISE DE
PREMIERE PARTIE : LE ZERO DEFAUT AU CŒUR DE LA PROBLEMATIQUE DE LA MAITRISE DE LA PRODUCTION A METAFRIQUE STEEL SA Cette première partie intitulée le zéro défaut au cœur de la problématique de la maitrise de la production à METAFRIQUE STEEL SA nous amènera à une bonne connaissance des notions fondamentales liées aux concepts de zéro défaut et de production. Nous souhaitons mettre en exergue les contours liés aux zéro défauts, son historique, son évolution, sa définition et sa typologie ainsi que ceux liés à la production. Pour une meilleure compréhension nous évoquerons deux chapitres dont la première traite le zéro défaut une solution pour le management des processus de production et le second la gestion de la production à METAFRIQUE STEEL SA. CHAPITRE 1 : LE ZERO DEFAUT UNE SOLUTION POUR LE MANAGEMENT DES PROCESSUS DE PRODUCTION Dans ce chapitre il sera question pour nous d’avoir une bonne connaissance sur le concept de zéro défaut. Nous voulons mettre en lumière l’histoire et l’évolution de la prise en compte des zéro défauts dans l’industrie ; mettre en œuvre les contours lies aux zéro défauts, sa définition, sa typologie et ses effets sur la production. Ainsi, nous évoquerons deux sections dont la première traitera le concept de zéro défaut (section1) et la seconde le processus de production (section 2). SECTION 1 : CONCEPT DE ZERO DEFAUT Le zéro défaut est une notion qui a été appréhendé par plusieurs auteurs et qui regorge une multitude de définitions selon ces auteurs et en fonction du temps. Ainsi, nous traiterons cette section en faisant d’une part la définition et l’évolution du zéro défaut et d’autre part présenter les enjeux du zéro défaut. I. DEFINITION ET EVOLUTION Il sera question ici de présenter l’historique et l’évolution de la prise en compte de zéro défaut ainsi que les différents enjeux de zéro défaut. 1) Historique et Evolution L’idée du zéro défaut est née avec Philip Crosby, un célèbre professionnel américain de la qualité. Il a perpétué l’idée que c’est dans la qualité qu’il faut investir le plus, car « la qualité est gratuite ». Il pensait qu’investir dans la qualité signifiait qu’il fallait faire les choses correctement du premier coup pour s’assurer immédiatement d’un résultat de qualité. Crosby n’a pas donné de règles strictes pour atteindre son niveau de qualité, déclarant que la qualité n’est ni tangible ni intangible. La qualité, a-t-il dit, consiste simplement à se conformer aux normes et aux exigences d’une organisation pour faire de son mieux. Pour y parvenir, il a mis l’accent sur la prévention du gaspillage lors de l’exécution de tâches essentielles. Le gaspillage est ici défini comme tout ce qui est improductif ou inessentiel à une tâche, comme certains processus et outils. Mieux vaut prévenir que guérir, et en faisant les choses correctement du premier coup et en évitant les erreurs, on peut atteindre un haut niveau de qualité. La théorie du zéro défaut ne doit cependant pas être confondue avec le perfectionnisme. La philosophie du zéro défaut ne signifie pas que les gens ne font jamais d’erreurs. Cela signifie plutôt que les entreprises ne devraient pas travailler avec l’idée que ne pas donner le meilleur de soi est la norme. Il ne faut pas s’attendre à ce que les objectifs soient inférieurs à la norme et peu clairs, et que le produit final puisse être corrigé ultérieurement. Aujourd’hui, le zéro défaut est la philosophie principale de nombreux programmes de gestion et d’assurance de la qualité totale dans différents domaines. Associé aux concepts Six Sigma, il favorise l’amélioration continue sur l’ensemble du lieu de travail, en veillant à ce que le niveau de qualité augmente avec le temps, de même que le niveau de leadership. Bien que Crosby n’ait pas donné de définitions claires de la qualité, il a défini 14 étapes pour atteindre le zéro défaut dans le cadre de l’amélioration de la qualité, qui peuvent être utilisées par tous. Ce sont : 1. L’engagement de la direction : la volonté de changement doit commencer par la direction. La direction doit être la première à s’engager en faveur du zéro défaut avant de le répercuter sur les autres. 2. Équipe d’amélioration de la qualité : une fois que la direction s’est engagée dans cette tâche, elle doit former une équipe dédiée à l’amélioration et à la gestion de la qualité totale. 3. Mesure de la qualité : l’équipe d’amélioration de la qualité et la direction générale doivent se réunir pour définir et mesurer la qualité. Cela peut se faire en identifiant les objectifs à atteindre, ce qui peut être fait pour les atteindre et ce qui peut être amélioré. 4. Évaluation du coût de la qualité : identifiez et comprenez le coût de l’objectif que vous voulez atteindre. L’équipe doit discuter de la manière dont cela affecte les autres objectifs de l’organisation, et voir si cette norme de qualité est quelque chose d’atteignable compte tenu de leurs autres tâches. 5. Sensibilisation à la qualité : La définition et les mesures de la qualité doivent être connues de tous dans l’organisation et pas seulement de l’équipe d’amélioration de la qualité. Chacun doit être conscient de ce que la qualité signifie pour l’organisation et en acquérir une compréhension afin de pouvoir également y travailler. 6. Mesures correctives : Maintenant que les coûts et les questions de contrôle de la qualité ont été discutés, les membres de l’organisation doivent travailler ensemble pour créer des mesures correctives afin d’améliorer les processus internes. 7. Plans pour le zéro défaut : Après toutes les discussions et actions correctives, il est temps d’établir des plans pour atteindre le zéro défaut. Éliminez tous les défauts et commencez à vous concentrer sur ce qui est considéré comme essentiel. 8. Formation des superviseurs : Les superviseurs doivent être formés à la mise en œuvre des plans zéro défaut dans l’ensemble de l’organisation. Ils doivent comprendre ce qu’est la philosophie du zéro défaut et être capables de l’expliquer aux autres membres du personnel ainsi que de l’appliquer eux-mêmes. 9. Journée zéro défaut : L’organisation d’une « journée zéro défaut » est un moyen de s’assurer que tous les membres de l’organisation sont au courant des plans et des philosophies mis en place pour éliminer les défauts. Ce jour-là, les responsables et les superviseurs se réunissent pour discuter des plans pour le zéro défaut, afin de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde. 10. Fixation d’objectifs : La direction doit fixer des objectifs liés au zéro défaut non seulement pour l’organisation, mais aussi pour les équipes qui en dépendent et les employés qui les composent. 11. Suppression des causes d’erreur : Les superviseurs et les gestionnaires devraient demander à leur personnel tout autre problème qu’ils rencontrent et qui les pousse à faire des erreurs. Il n’est pas rare que des erreurs ou des obstacles à la réalisation du zéro défaut ne soient constatés qu’en cours de travail ou après la planification initiale. En discuter en groupe est un bon moyen de les identifier et de trouver des solutions qui pourront également être adoptées par d’autres collaborateurs ou équipes par la suite. 12. Reconnaissance : Il est essentiel d’accorder une reconnaissance appropriée à ceux qui suivent bien les plans zéro défaut. La reconnaissance de leur succès les encourage non seulement à poursuivre dans cette voie, mais aussi à motiver les autres à faire de même. 13. Conseil de la qualité : après avoir mis en œuvre des plans « zéro défaut », les responsables doivent réunir un conseil de la qualité pour analyser leurs efforts et les résultats. Le conseil de la qualité doit être composé de professionnels de la qualité et de chefs d’équipe internes, et il doit se réunir régulièrement pour mieux observer l’organisation et voir si la norme de qualité définie est respectée en même temps que les objectifs de l’entreprise. 14. Répétition : garantir le maintien et le contrôle de la qualité n’est pas une opération ponctuelle. La philosophie du zéro défaut est facile à comprendre, mais elle ne prendra pas effet immédiatement. Elle nécessitera des essais et des erreurs, de nombreuses discussions et des changements constants, car les processus de travail et les besoins évoluent sans cesse. Ainsi, les plans établis pour le zéro défaut doivent être analysés régulièrement pour voir s’ils sont toujours pertinents et s’il y a de nouveaux problèmes ou erreurs à traiter. 2) Définition Le zéro défaut est une philosophie fondée sur l'idée de faire les choses correctement du premier coup. Conçue pour s'appliquer à tous les secteurs, cette philosophie globale vise à améliorer l'efficacité et à accroître les bénéfices des entreprises en éliminant le coût de leurs erreurs. Elle peut conduire à une meilleure satisfaction des clients, à un changement de perspective et à un environnement de travail en constante amélioration. Le concept « zéro défaut » regroupe de nombreuse définitions approches selon le point de vue ou l’on se place. Pour mieux comprendre ces approches, il est intéressant d’analyse les différentes définitions qui ont été uploads/Industriel/copie-2.pdf
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- Publié le Apv 22, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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