Guide des grandes écoles 2009 2 Guide L VE des Grandes écoles Le Guide L VE des
Guide des grandes écoles 2009 2 Guide L VE des Grandes écoles Le Guide L VE des Grandes écoles au Maroc est une production de LaVie éco. La reproduction et la diffusion de ce document à travers un siteweb, un blog ou un support papier est interdite sauf autorisation expresse de LaVie éco. Les adresses web sont actives et donnent accès directement aux sites web des écoles. N’hésitez surtout pas à cliquer pour plus d’informations. Guide des grandes écoles 2009 3 Q ue faire après le Bacca- lauréat ? Très souvent, beaucoup d’élèves ne se posent cette question qu’après avoir connu les résultats des examens ou, à tout le moins, quelques jours seulement avant. Une fois le bac en poche, commence alors une cour- se contre la montre pour être sûr que la filière choisie est la bonne et sur- tout pour trouver l’école qui peut per- mettre d’ouvrir sans grandes diffi- cultés les portes de l’entreprise. Parfois, certains font leur choix sans même prendre le temps de savoir s’il existe de réels débouchés. Pour tou- te explication, on a souvent des ré- ponses du genre : «il paraît que les in- formaticiens ont la cote. C’est un mé- tier d’avenir», «il semble que la finance offre pas mal de débouchés» ou encore «je ne sais quoi faire» ; «je n’ai pas su me faire conseiller au départ» ... Selon Ab- derrahmane Lahlou, PDG de l’Uni- versité privée Mundiapolis, «le déficit d’orientation est la première cause d’échec dans les études chez beaucoup de candi- dats. C’est à dire qu’il n’y a pas de pré- paration pour ces jeunes qui veulent en- treprendre des études plus poussées». En effet, on oublie que le choix d’une spécialisation commence très tôt ou, tout au moins, dès la Cin- quième année du secondaire ou la Se- conde, pour ceux qui suivent la Mis- sion française. C’est précisément à cette époque que l’on commence à mieux définir ses choix en fonction des dispositions ou de l’intérêt que l’on a pour telle ou telle discipline. Les anciens élèves, une bonne source d’informations Il est évident qu’en s’y prenant à temps, on minimise les risques des choix hasardeux, une fois la clé d’ac- cès à l’enseignement supérieur ob- tenue. Par conséquent, on évite la frustration de devoir suivre des études non désirées voire les retards décou- lant d’un changement de filière. Toujours est-il que le fait de trou- ver l’établissement idéal, en particu- lier pour ceux qui n’ont pas pu réus- sir à intégrer les grandes écoles pu- bliques ou étrangères, n’est pas une sinécure. L’équation est d’autant plus compliquée que la liste des écoles est Enseignement supe ́rieur : comment choisir son e ́cole Pour éviter les mauvais choix, mieux vaut s’y prendre assez tôt. Il n’existe ni classement des écoles ni cotation des diplômes. Une enquête personnelle est toujours nécessaire. Programme pédagogique, taux d’insertion professionnelle, qualité des locaux, équipement, taux d’encadrement... Des critères à étudier avec attention. longue. T outes spécialités confondues, il faut compter, sur toute l’étendue du territoire, pas moins d’une cen- taine d’écoles privées qui proposent des filières Bac + 4 et +5. Cette équa- tion est encore rendue plus complexe par le fait qu’il n’y a aujourd’hui au- cun classement, ou cotation des di- plômes, réalisé par une entité qu’el- le soit indépendante ou publique. Néanmoins, on peut se baser sur un certain nombre de critères tant pour le public que pour le privé. Les deux premiers critères sont, comme on l’a déjà souligné pour le Secondaire, les prédispositions à suivre une spécialité et l’intérêt que l’on exprime pour cette dernière. C’est ce que Mohammed Benouar- rek, DRH dans une multinationale, résume en deux mots : pouvoir (ca- pacité) et vouloir (désir). Ces deux critères sont valables pour l’ensei- gnement public et pour le privé. Le troisième aspect porte sur les chances de trouver un emploi. Si pour les grandes écoles publiques on ar- rive à des taux proches de 100 %, mê- me s’il peut arriver parfois que le lau- réat soit obligé d’attendre longtemps, bien malin est celui qui peut donner un chiffre proche de la réalité pour les écoles privées. Naturellement, aucu- ne école ne s’amusera à communi- quer un taux d’insertion bas qui peut lui nuire par rapport à la concurren- ce. Où trouver alors la bonne indica- tion ? Les DRH et autres recruteurs, pour éviter tout parti pris, se conten- tent de dire qu’ils ne font aucune dif- férence entre les lauréats du public et ceux du privé ou entre diplômes ma- rocains et étrangers. Pour en savoir davantage, on ne peut donc que se renseigner auprès des anciens élèves et cabinets de recrutement qui peu- vent donner une tendance. Arrive en- suite la qualité de l’enseignement per- mettant d’ouvrir les portes de l’en- treprise. En effet, quand on s’apprê- te à débourser entre 30 000 et 60 000 DH, voire plus, les étudiants et sur- tout les parents ont bien le droit de Enseignement supe ́rieur : comment choisir son e ́cole (suite) QUAND ON S’APPRÊTE À DÉBOURSER ENTRE 30 000 ET 60 000 DH VOIRE PLUS, LES ÉTUDIANTS ET LES PARENTS ONT BIEN LE DROIT DE SE POSER LA QUESTION SUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT CENSÉ OUVRIR LES PORTES DE L’ENTREPRISE. LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE NE SUFFIT PAS. IL FAUT ALLER SUR LES LIEUX POUR CONSTATER LE CADRE, LES MOYENS... Guide des grandes écoles 2009 4 se poser la question sur cet aspect. Le programme pédagogique ne suffit pas. Pour une même filière, presque toutes les écoles annoncent à peu près les mêmes contenus. La différence rési- de dans la manière dont les cours sont dispensés. En tant qu’apprenants, les étudiants ne sont pas meilleurs juges, mais ils peuvent au moins savoir si un professeur est sérieux ou pas. Dès lors, les conseils d’un ancien élève ou d’un professionnel de l’enseignement s’avè- rent précieux. Suit, dans le même volet pédago- gique, le taux d’encadrement en termes d’enseignants permanents. Plus il est élevé, mieux c’est, selon Ab- derrahman Lahlou, PDG de Mun- diapolis. «Un taux d’encadrement éle- vé est un bon indicateur de la qualité d’enseignement car l’étudiant peut être suivi tout au long de son cursus», ex- plique-t-il. Les partenariats avec des écoles étrangères de qualité sont aus- si un bon indicateur. S’ils ne sont pas de circonstance, ces accords contrai- gnent un signataire à mettre à niveau ses programmes. L’image ne reflète pas toujours un enseignement de qualité D’autres éléments de comparaison entrent en ligne de compte, en par- ticulier la qualité de vie. En d’autres termes, «l’infrastructure, l’emplacement, l’ambiance, les activités parascolaires jouent un rôle important dans la for- mation des étudiants», fait remarquer Jamal Eddine Tebaa, DG de l’Ecole supérieure de gestion (ESG). S’ils ne garantissent pas la qualité des études, ils peuvent au moins re- fléter des gages de sérieux. Que dire, en effet, d’une école installée dans des appartements d’un immeuble sans ascenseur situé sur une petite ruelle mal éclairée ? D’où l’intérêt de ne pas se contenter des luxueuses pla- quettes distribuées pendant les diffé- rents salons organisés pendant cette période de fin d’année scolaire. Il ne faut donc pas hésiter, quand l’école n’organise pas de journées portes ou- vertes, à se rendre sur place pour jau- ger les capacités matérielles (qualité des locaux, équipement en ordina- teurs et autres, disponibilité de la bi- bliothèque...) et, très important, s’as- surer qu’elle s’implique sérieusement dans la recherche de stage de fin d’an- née dans des entreprises où l’enca- drement est assuré. I BRAHIM HABRICHE Enseignement supe ́rieur : comment choisir son e ́cole (suite) Guide des grandes écoles 2009 5 Guide des grandes écoles 2009 6 G énéralement, les grandes écoles, qu’elles soient de commerce ou d’ingénieur, se valent approximativement même si leur système d’accès est souvent taxé d’élitiste. Car avoir des bonnes notes pour pouvoir y accéder ne signifie pas forcément qu’on pourra y réussir. A mon avis, les candidats aux grandes écoles doivent avant tout se pencher sur leurs propres aspirations plutôt que de se focaliser sur la notoriété de telle ou telle école. En somme, les candidats doivent faire attention à ce paramètre plutôt que de supporter une pression sociale. Deuxième critère, les candidats doivent comprendre que les contenus des cursus doivent répondre parfaitement à leurs attentes. Le lieu d’implantation est également un détail qui a son importance. L’éloignement géographique peut décourager plus d’un candidat. Je pense aussi que les partenariats avec les entreprises sont également des critères importants. Ils sont déterminants dans les développements pédagogiques et ont des incidences sur les stages et l’embauche. A mon avis, les entreprises doivent aussi faire attention à diversifier les profils dans les recrutements. En se concentrant sur des diplômés de grandes écoles, les entreprises peuvent parfois passer devant de bons candidats issus d’universités ou de petites écoles. Comment choisir son e ́cole : avis d’experts Abdelillah Jennane, Directeur IRH : Il ne faut pas se focaliser sur la notoriété d’une école, mais sur ses propres aspirations A ctuellement, uploads/Industriel/guide-2009-de-grandes-ecoles-superieures-du-maroc.pdf
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- Publié le Fev 09, 2021
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