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Sommaire 2 Success Story Interview : Abderrahman Sqalli «La réussite vient avec

Sommaire 2 Success Story Interview : Abderrahman Sqalli «La réussite vient avec le travail, la prise du risque, l’esprit de l’aventure et la saisie des opportunités.» 3 Up to d@te Comment Internet a réduit le monde à l’esclavage. «Chercher et partager sont devenus deux réflexes dans la vie quotidienne de la nouvelle génération Internet.» 4 Up to d@te Google sur le marché des réseaux sociaux ? Finalement, après beaucoup d’années d’attente Google décide de se lancer dans le marché des réseaux sociaux. 4 Ca se discute Breeze: Résultat de sondage Vous avez été nombreux à participer au sondage d’évaluation de Breeze lancé il y a quelque temps. 5 Dossier Carrière à l’international Que faut-il savoir, quels conseils suivre et comment procéder pour entamer une carrière à l’international? 6 Event Review Google Days au Maroc! Pour la première fois au Maghreb, Google a organisé son séminaire «g|days» du 21 au 23 mai 2011, à l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs de Rabat. 6 Economics Risques Planétaires The World Economic Forum dans son rapport sur les risques au niveau pla nétaire présente une excellente analyse sur les risques globaux, les intercon nexions entre les risques et les réponses à apporter pour éviter ou réduire l’impact de ces risques. 7 Art Effect Compétition de photographie Le principe du jeu était très simple : envoyer une photo prise par les soins du participant accompagnée d’un commentaire. 7 Bouger c’est pas sorcier Breeze of Change - Juillet 2011 1 Edito A l’occasion d’un workshop sur le mo dèle Open Source au monde arabe organisé récemment au Caire, j’étais invité pour re présenter le Maroc et débattre des moyens pour soutenir cette industrie. Cette semaine de workshops regroupant des représentants de sept pays arabes était très éprouvante. Non pas à cause de la charge de travail, mais à cause de l’énergie déployée pour comprendre et accepter les « mind set » culturels de chacun et se comporter en consé quence. Malgré cela, j’ai pu mesurer une fois de plus la richesse et l’ouverture d’esprit que peut ap porter la rencontre de personnes d’horizons divers. En évoluant dans des «sentiers battus» nous avons certes l’avantage de la maitrise de l’en vironnement de travail, des repères culturels et de la langue, etc. Néanmoins, nous restons confinés dans un modèle unique, nous re doutons le changement et nous limitons nos horizons. A la sortie de l’école ou à un moment ou l’autre de notre carrière, la question s’impose : Rester ou Partir. This Is The Question ! Il serait trop simpliste de soutenir qu’une carrière « Internationale » est meilleure dans l’absolu qu’une carrière « Locale ». Une chose est sûre cependant, la confronta tion de notre «modèle» à ceux des autres ne peut être que bénéfique. A l’entrée des ports d’Egypte, on peut lire « Ya Dakhil Limassr Minnak Kithir ». Moralité : Notre épanouissement personnel et professionnel on le porte avec nous. Si l’on vit mal notre carrière au Maroc, il y a de fortes chances qu’on la vive mal à l’international et vice-versa… Fayçal BENACHOU - Promo 2000 Edito Check the change... Break the silence... Think impact! Breeze of Change - Juillet 2011 Q uelles sont tes premières motivations qui t’ont poussé à faire les études d’ingénierie en informa tique, et précisément à l’ENSIAS? En 1994, l’informatique était un métier nouveau avec des perspectives larges. J’étais et je suis toujours convaincu que les systèmes informatiques, s’ils sont bien conçus, bien mis en place et bien utilisés, peuvent améliorer les performances des entreprises, simplifier leurs processus et contrôler leur gestion. De plus, mon grand frère qui est aussi ingénieur informaticien de l’EMI, promotion 1992, m’avait conseillé de choisir l’ENSIAS. Vous êtes lauréat de 1997 de l’ENSIAS, racontez-nous com ment c’est passée votre formation? La promotion 1997 est la troisième promotion de l’ENSIAS. Bien entendu, les professeurs ne maîtrisaient pas encore le pro gramme des cours. Il y avait aussi des problèmes d’internat et d’accès a l’école. Par contre, on était peu nombreux par promo (40 à 50 élèves ingénieurs), et donc notre relation était plus étroite. A partir de ton CV, on déduit que ta première expérience était orientée «Réseaux et Télécom munication». Est-ce une suite logique de ta formation en option «Réseau Télécom»? Pourquoi le choix de cette option et qu’est ce qui a motivé le changement vers le domaine du décisionnel dans ton parcours professionnel? Exactement, après mon projet de fin d’étude chez Shell pour réa liser un projet « réseaux et télé communication », j’ai intégré la société Shell comme responsable réseau et télécom au sein du service Infrastructure. J’ai rapidement constaté que ce type de poste, malgré sa com plexité, ne me permet pas une reconnaissance et une visibilité de la part de la direction de l’entreprise. Par la suite j’ai eu une opportunité pour travailler sur un projet décisionnel, que j’ai acceptée sans réfléchir. Comment s’est passée ton intégration en Angleterre ? Certes, il y a plusieurs changements notables sur l’aspect professionnel, quels sont les points de différence qui t’ont marqué le plus par rapport à l’environnement de travail ma rocain? L’intégration professionnelle s’est bien passée, par contre l’inté gration dans la société anglaise a pris plus de temps, surtout que les anglais ne sont pas trop sociables. Depuis toujours, je rêvais de travailler dans un environnement anglo-saxon, et je n’étais pas déçu quand j’ai réalisé mon rêve. Il y a beaucoup d’avantages dans l’environnement de travail anglais par rapport au marocain, notamment une meilleure organisation, une reconnaissance du bon travail, plus de rigu eur dans la gestion de projets, etc. L’unique point négatif est le manque d’interaction humaine lors des heures du travail. En résumé, dans le contexte marocain, on est bon individuelle ment, mais inefficace en équipe. Maroc, Angleterre, France,... comment as-tu su gérer les dé placements? Au début, ces déplacements me plaisaient beaucoup, ces voyages me permettaient de découvrir d’autres horizons. J’ai travaillé, pendant des courtes durées dans d’autres pays : Pays Bas, Malaisie, Espagne, Irelande, Tchèque, Tunisie, Egypte…, c’était très enrichissant. Après des années de voyages et de déplacements, cela devenait plus difficile à gérer, surtout avec la petite famille. On déduit facilement de ton CV que tu es spécialiste dans la solution SAP BI. On entend dire que le marché marocain, contrairement aux marchés européens et américains n’est pas très mur dans l’appro priation de cette solu tion. Qu’est-ce que tu en penses? Mon constat est que les entreprises marocaines n’utilisent les solutions BI que pour faire du reporting. Les fonction nalités d’analyses sont peu utilisées. La solution SAP BI était généralement appro priée par les clients de l’ERP de SAP, mais avec l’achat de Business Ob jects par SAP en 2009, cela commence à changer. Quel conseil peux-tu prodiguer aux ENSIAStes qui ont soif de réussir et qui souhaitent avoir un parcours aussi exem plaire que le tien? Je réponds avec la parole de Pythagore : « Choisis toujours le chemin qui te semble le meilleur même s’il te parait plus diffi cile. L’habitude le rendra bientôt agréable ». La réussite vient avec le travail, la prise du risque, l’esprit de l’aventure et la saisie des opportunités. Quel conseil pour ceux qui aspirent à une carrière à l’inter national? C’est toujours une bonne expérience, on ne peut en tirer que des leçons que ce soit sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Une carrière à l’international cela se prépare, il faut maîtriser les langues, avoir l’esprit d’aventure et travailler dur. Propos recueillies par Yasmine FAIK - promo 2005 Success Story Interview: Abderrahman SQALLI «Choisis toujours le chemin qui te semble le meilleur même s’il te pa rait plus difficile. L’habitude le rendra bientôt agréable» 2 Breeze of Change - Juillet 2011 D ans un monde tel qu’il était à la fin du XXème siècle, la venue d’Internet fût une révolution libératrice pour beaucoup de personnes. Internet fût en quelque sorte un monde parallèle, accessible par tous sans aucune forme directe de censure ou de répression et dont la richesse du contenu semble a priori sans limite. La ruée vers l’or que le monde a connu ensuite n’a rien d’étonnant. Et une nouvelle génération de «chercheurs d’or». Chercher et partager sont devenus deux réflexes dans la vie quotidienne de la nouvelle génération Internet. Deux actions qui n’auraient pas pu devenir possibles sans deux inventions majeures qui ont transfor mé l’utilisation du Web : les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. La facilité étonnante de leur utilisation a contribué à rendre très populaires ces deux outils. Une consé quence tout à fait naturelle de cet engouement a été de voir de gros investissements orientés vers cette révolu tion. Beaucoup de compa gnies ont tenté de suivre le mouvement. Résultat : quelques géants sont nés et un nouveau marché des plus florissants vient de faire son apparition. La plus grande force de ces de ces deux outils est qu’ils permettent d’offrir un support publicitaire parfaitement adapté aux besoins, aux attentes et aux désirs du consommateur/inter naute. Et ce uploads/Ingenierie_Lourd/ aiensias-breeze-of-change-juillet2011.pdf